Wish me luck!
samedi 13 septembre 2014
Au fait ...
Wish me luck!
vendredi 16 mai 2014
Des oeufs et un panier
mercredi 5 février 2014
Quatre mois plus tard...
vendredi 13 juillet 2012
Les premiers aurevoirs
mercredi 28 mars 2012
Un enfant ça change la vie ...
En tout cas, auhourd'hui, je fais passer les premiers entretiens pour mon poste.
vendredi 21 octobre 2011
Les pourquoi qui brisent le coeur...
jeudi 9 juin 2011
Potty training - part 2
jeudi 24 mars 2011
Mr Culbuto
lundi 20 décembre 2010
La malédiction de Noël
vendredi 26 novembre 2010
Me me me
mercredi 17 novembre 2010
Les années collège
mercredi 10 novembre 2010
Idée préconçue

lundi 8 novembre 2010
The big room
vendredi 22 octobre 2010
Winter bugs ...
Ca y est l'hiver est là. Mercredi matin j'ai du dégeler la voiture avant de partir travailler. Heureusement les bonnets des garçons étaient finis à temps...
Avec l'hiver arrivent les nuits qui tombent de plus en plus tot. La lumière allumée tout le temps. Le chauffage de plus en plus tot le matin et de plus en plus tard le soir.
Mais surtout avec l'hiver arrivent les microbes, les nez qui coulent et les méchantes toux.
A la crèche, on se croirait dans le cabinet d'un médecin. Les boites de mouchoirs ne durent jamais plus d'une journée et les puéricultrices ont un planning rien que pour administrer les différents sirops à tout le monde. C'est la période de l'année où je passe en mode panique chaque fois que je vois le numéro de la crèche s'afficher sur mon téléphone, anticipant fièvre ou gastro et des départs en catastrophe du travail.
Noah n'a pas resisté bien longtemps et c'est avec beaucoup de culpabilité que je l'ai laissé à la crèche ce matin après une nuit un peu difficile... Hier soir il s'est réveillé en sanglots et a fini par se rendormir en regardant une rediffusion de Top Gear dans les bras de son papa (cars Daddy, CARS!!!). Il s'est retrouvé dans notre lit ce matin après avoir été réveillé bien trop tot par une quinte de toux et il y serait bien resté toute la journée (bed Moni, BED!)...
Heureusement, sa mamie de France arrive ce weekend et pourra le garder à la maison le temps qu'il bataille contre les méchants microbes.
Et moi, je croise les doigts pour que leur système immunitaire soit un peu plus costaud cette année et qu'on ne revive pas les galères de l'hiver dernier...
samedi 18 septembre 2010
Il y a 10 ans
Il y a 10 ans aujourd'hui, j'étais à l'aéroport de Montpellier avec mes deux valises en partance pour Manchester. Je promettais à ma Maman en larmes que ce n'était que pour un an, le temps d'obtenir mon double diplôme et que ça allait passer vite.
En arrivant à Manchester, il pleuvait, mes pieds étaient trempés dans mes ballerines et mes valises étaient à Paris après avoir raté leur correspondance. J'ai maudit ce lendemain de soirée trop arrosée où je me suis retrouvée dans le bureau des Relations Internationales de mon école d'ingénieur. Une soirée épique avec le groupe d'Erasmus de notre école que nous avons finie avec ma copine Vinciane en répétant à qui voulait l'entendre 'Next year we're going to Manchester' ... Evidemment le lendemain matin, j'aurais pu revenir sur mes paroles d'ivrogne et décider que next year, j'allais rester à Montpellier. Mais à 22 ans et encore chez ma maman, je trouvais que c'était une bonne occasion de quitter enfin le nid. J'ai ensuite passé l'été à compter les jours jusqu'à mon départ, impatiente de quitter le train train de Montpellier, de commencer une nouvelle vie loin de ma famille étouffante, loin du nid. Ce soir de septembre 2000, à Manchester sans mes valises, je n'avais qu'une envie c'était de le retrouver mon nid. Le lendemain, sous le soleil et mes valises arrivées, je retrouvais mon enthousiasme. Cette année fut sans aucun doute l'une des plus mémorables de toute ma vie. L'année des rencontres, de l'ouverture, du changement. Coté académique, soyons honnête, ce ne fut pas une année très bénéfique mais coté humain, incomparable... Evidemment vous savez maintenant que je ne suis jamais rentrée à Montpellier. J'ai rencontré mon Petit Chimiste à Manchester et je ne l'ai plus jamais quitté....
Il y a 10 ans, j'étais une petite étudiante célibataire et sans responsabilités qui pouvait partir vivre à Manchester pour un an sur un coup de tête avec toute sa vie dans deux valises. Aujourd'hui à l'heure du bilan de ces dix dernières années je ressens un mélange de fierté, de bonheur et de satisfaction mais aussi un peu de tristesse et de nostalgie.
Je suis fière, reconnaissante et heureuse du chemin accompli. Professionellement, j'ai terminé mes études un doctorat en poche et j'ai de la chance d'avoir un boulot stable. Dans ma vie privée, j'ai trouvé le compagnon qui partage ma route jour après jour, mon meilleur ami et le père de mes enfants. J'ai deux beaux enfants en bonne santé qui font beaucoup de bêtises mais remplissent malgré tout leurs parents de bonheur. J'ai un toit au dessus de ma tête, nous ne sommes pas dans le besoin.
Mais l'insouciance, la liberté de la Pépette d'il y a 10 ans me manquent parfois... La Pépette d'il y a 10 ans avait toute sa vie adulte devant elle et une infinité de choix. Maintenant, il y a beaucoup de choix qui sont faits pour moi. Par nécessité, par devoir, parce qu'il faut payer les factures et mettre du pain sur la table. Parce que c'est ça aussi d'être adulte.
Mais surtout, surtout, mon éternel dilemme de working mum me préoccupe de plus en plus... Je ne suis pas satisfaite de mon équilibre professionel et personel ... Je suis contente de mon travail mais je m'y ennuie parfois, me demandant si je ne serai pas mieux ailleurs, plus utile et plus épanouie ... Quand j'ai repris le travail, j'étais convaincue (ou me suis-je convaincue?) que je n'étais pas faite du bois dont on fait les mères aux foyers ... Maintenant, je ne sais plus ... Je les vois grandir et j'ai l'impression de passer à côté de tellement de choses ... Et surtout j'ai l'impression que le temps m'échappe, que je n'ai plus le contrôle de ma vie, comme si j'étais sur une autoroute, filant à grande vitesse à travers les années, chemin tout tracé, arrêts possible seulement aux aires d'autoroute (Noël, deux semaines au mois d'août ...) alors que ce dont j'ai envie c'est de prendre les départementales, de m'arrêter là où j'ai envie, quand j'en ai envie ...
Je pense que les 10 prochaines années verront encore de grands changements dans notre vie, et j'espère que je réussirais à sortir de l'autoroute ...
vendredi 18 juin 2010
Tu fais quoi dans la vie ?


Mais comment en suis-je arrivée là avec une formation de chimiste vous demanderez vous ?
Comme je le disais plus haut, les boules qui étaient traditionnellement fabriquées en bois sont maintenant faites en plastique. Je suis donc arrivée dans l’entreprise pour travailler sur un projet de recherche sur ces matériaux et le procédé de fabrication.
lundi 18 janvier 2010
La quête du Graal
Me voici de retour après un mois d'absence...
Tout d'abord bonne année à tous, je suis encore dans les temps!
Pour nous une année qui s'annonce sous le signe du changement et j'espère du mieux.
Comme mon dernier billet de 2009 le suggérait, j'ai beaucoup de mal à trouver un équilibre entre ma vie professionelle et ma vie personelle et en particulier, mon rôle de maman. Je sais bien que je ne suis pas la seule, preuve en est que la maman des pimousses postait la semaine dernière un billet dans la même veine.
Jusque là, j'avais l'impression de bien gérer, peut être m'étais je convaincue que je pouvais jouer sur tous les fronts et que tout le monde y trouvait son compte. Mais j'ai toujours cette boule dans le ventre, celle de toutes les working mums ... Je me sens coupable d'abandonner mes enfants tous les jours même si je sais qu'ils sont entre des mains extrèmement compétentes. Je suis jalouse des éducatrices qui passent presque plus de temps avec mes enfants que moi, en tout cas plus de quality time. Parce que le matin on se presse pour être à l'heure et le soir ils sont fatigués de leur journée, ce ne sont pas toujours des moments propices au jeu et à l'éveil. Les weekends sont trop courts, à peine le temps de se retourner et c'est déjà lundi. Je les vois grandir et se développer grace aux rapports quotidiens de leurs éducatrices et leur classeur rempli de photos. J'exagère un peu mais c'est parfois l'impression que j'ai. Nos 17 jours de vacances à quatre pendant les vacances de Noel m'ont fait un bien fou. L'impression de me reconnecter avec mes petits bouts, de profiter d'eux, d'avoir le temps de juste les regarder vivre... Liam nous a fait l'immense plaisir de faire ses premiers pas. Je sais que nous allons certainement rater ceux de Noah. J'ai demandé à la crèche de ne pas me le dire, histoire de préserver ce moment magique pour nous lorsqu'il fera ses premiers pas à la maison. Combien de premières fois vont ils encore vivre à la crèche et que nous allons rater ...?
Mais je ne peux pas, je ne veux pas être une maman au foyer. C'est très égoiste je sais. J'ai une longue liste de raisons pour laquelle je veux continuer à travailler (par où je commence?). Mais je voudrais le beurre et l'argent du beurre!
Alors on a réfléchi pendant les vacances mais il n'y a pas de solution miracle. Voici pour l'instant les changements que nous envisageons:
1 - Je voudrais travailler à temps partiel, un 80%. Les vendredis sont assez calmes au travail et de toutes façons, je ne suis pas irremplaçable. Ca me permettrait de passer de plus long weekends avec mes grumeaux. De m'avancer dans les tâches ménagères du weekend pour gagner un peu de family time le samedi et dimanche quand le Petit Chimiste est à la maison. J'espère aussi qu'un jour de repos supplémentaire à la maison leur permettra d'être moins fatigués et moins vulnérables à tous les microbes qui passent. Je voudrais aussi en profiter pour aller à des playgroups ou un twin group, pour rencontrer d'autres mamans, me sentir un peu moins isolée ...
2 - Nous allons déménager, pour nous rapprocher du travail du Petit Chimiste. Il sera donc plus à la maison, c'était tellement plus facile pendant les vacances quand nous étions un adulte pour un enfant! En contrepartie, les grumeaux et moi passeront plus de temps en voiture mais vu qu'ils s'endorment tout le temps en rentrant de la crèche, ils feront une sieste! Son nouveau travail lui permettra aussi de prendre plus de congés et des journées pour s'occuper de petits grumeaux malades. Ca évitera le désastre du mois de décembre où je les ai amenés à la crèche malades parce que je ne pouvais plus prendre de journées ...
3 - Nous avons aussi décidé de ranger notre fierté - "on peut tout faire tout seul sans aide" - et appeler au secours quand on ne peut plus gérer. Ceci a déjà été mis en place la semaine dernière. Noah a eu une otite et je ne pouvais pas déjà prendre une semaine de congés après 3 jours de reprise! Nous avons appelé leur Nana anglaise au secours. Elle a passé la semaine à la maison, chouchouté le malade... Alors d'accord c'était dur de partager ma maison avec ma belle mère une semaine. Mais je suis prête à sacrifier mon confort et un peu de ma sanité pour le bien être de mes grumeaux.
Voilà comme je le disais, pas de solution miracle. Mais des petits changements qui nous espérons devraient améliorer les choses pour notre famille.
Et vous, les autres working mums, vous négociez ça comment ...? Des suggestions? Et les mamans professionelles, vous en pensez quoi de cet éternel dilemne?
vendredi 18 décembre 2009
La goutte d'eau qui fait déborder le vase
Noah a fait une cure d'antibiotiques la semaine dernière et après un petit mieux, il vient de nous reprendre un tour de rhume. Liam toussait comme un tuberculeux depuis ce dimanche, dormait 20h sur 24, ne mangeait plus rien... Mercredi, j'ai enfin réussi à avoir un rendez vous chez le médecin qui l'a mis immédiatement sous antibiotiques et m'a envoyé aux urgences à l'hopital pédiatrique. Une bronchiolite. Comment en est on arrivés là, je ne sais pas...
Ma faute en grande partie, à force de vouloir être super woman, employée modèle, manager hors pair et maman extraordinaire. A jongler sur tous les fronts avec un papa aux abonnés absents à cause de son boulot à Dundee. A continuer à aller travailler quand les grumeaux sont malades ou que je suis malade, pour ne pas être 'celle qui n'est jamais là', parce que je ne travaille qu'avec des hommes qui ne comprennent pas, parce que c'est bientot Noël, qu'on a des commandes par dessus la tête, des deadlines et des targets serrées. J'ai fait passer mon employeur et ma fierté avant mes enfants. Je les ai laissés à la crèche alors qu'ils n'étaient pas en forme, en me disant que c'était un rhume qui allait passer. J'ai pris quelques demies journées pour qu'ils se reposent, mais c'était pas assez. Mardi, juste avant une réunion avec 5 de mes collègues, tous des hommes, j'ai eu un appel de la crèche que j'ai pris dans la salle de réunion. L'éducatrice des grumeaux pour me dire que Liam n'allait vraiment pas bien et avait pleuré toute la matinée. Je me suis mise à pleurer, comme une idiote, devant mes collègues. le trop plein, la culpabilité de ne pas mettre mes enfants avant le reste, l'épuisement, le stress... la fameuse goutte d'eau qui fait déborder le vase.
dimanche 27 septembre 2009
Good morning!
6h : le réveil sonne. Il y a des jours, le réveil s’appelle Noah, d’autres, c’est Liam. On ne met jamais le réveil, ils ne s’oublient jamais.
6h05 : on a tapé ‘snooze’ mais ça marche pas et en général un deuxième réveil s’est mis en route. Le Petit Chimiste se lève et va dans la chambre des grumeaux
6h15 : Je ne suis pas du matin et je m’extraie à peine de sous la couette. Après tout, c'est moi qui suit on dummy duty toute la nuit, alors j'ai droit à 10 minutes de plus! Je vais dans la chambre des grumeaux faire une tournée de bisous et de câlins. Si ils trainent trop à finir leur biberons, on les met dans les transats.
6h30 : Je prépare petit déjeuner, thé et café. Puis, on prend notre petit déjeuner en regardant BBC Breakfast. Les grumeaux trainent souvent encore en turbulette, soit avec nous sur le canapé, soit ils jouent sagement sur le tapis. Tout le monde se réveille tranquillement.
Des garçons et leurs télécommandes, bien sûr...
Ces derniers temps, ils ont pris l'habitude de nous supplier pour des morceaux de tartines, on dirait des petits vautours!

7h : Le Petit Chimiste part travailler, en me rappelant que mon sandwich (qu’il me prépare tous les matins) est sur le comptoir de la cuisine.
7h à 7h45 : Je change les couches, on s’habille, se coiffe, se maquille (pick and mix options qui ne s’appliquent pas nécessairement à tous les membres de la famille). Je finis de préparer leur sac: biberons, habits de rechange, tétines. Un paquet de lingettes le lundi. Un paquet de couches le mercredi.
7h50 : J’embarque les grumeaux dans leurs sièges autos.
Prêts à partir!
7h55 : Je finis de m’habiller. Toujours à la dernière minute pour éviter que les grumeaux ne me crachouillent dessus avant de partir. Une fois dans leurs sièges autos, le risque est quand même sérieusement minimisé, même s’il n’est pas complètement nul.
8h : tout le monde embarqué, attaché dans la voiture. 60 comptines et formulettes pour crèche dans le lecteur de CD (ils travaillent leur français!). En route pour la crèche!
Le weekend, c'est beaucoup plus relax! Le réveil sonne à la même heure mais on va les chercher et ils boivent leurs biberons dans notre lit. Après c'est séance câlins et/ou chatouilles ! Et après si on a de la chance ils se rendorment et nous aussi. Mais ça c'est très rare ...
samedi 20 juin 2009
Working mum
Lundi 1er juin, mon ancienne vie de travailleuse à temps plein est entrée en collision avec ma nouvelle vie de maman... Une collision bien organisée, bien préparée, bien réfléchie, donc qui s'est faite dans une relative douceur...
Depuis le mois de mars, j'avais trouvé LA crèche qui allait acueillir mes chérubins. Pas une mince affaire. D'abord première décision à prendre, crèche, childminder (nourrice) ou nounou à domicile? Comme je ne connais pas d'autres mamans qui font garder leurs enfants, c'était difficile d'avoir des recommendations pour une nounou. Et puis elles sont limitées sur le nombre de bébés qu'elles peuvent prendre - deux. Donc ça voulait dire que Liam et Noah seraient les seuls bébés. Et moi, j'avais bien envie qu'ils voient d'autres bébés de leur age plutot que de se regarder mutuellement le nombril... C'est aussi pour ça que j'avais éliminé d'office la nounou à domicile. Donc je me suis décidé pour une crèche. Toutes les crèches municipales sont pleines à craquer, et malgré mes 'circonstances particulières', je ne remonte pas plus vite les listes d'attente. Comme me le disait ma health visitor, pour avoir une place dans les crèches de Glasgow, il faut être sur les listes des Social Services, mère célibataire, femme battue, alcoolique ou toxicomane ... Pas mon cas donc. Je suis donc sur les listes d'attente et j'aurais peut être une place dans 2 ou 3 ans. Bon. Je me suis donc rabattue sur les crèches privées, pas forcément moins bien, mais beaucoup plus chères! J'en ai vu beaucoup... Une décision importante quand on sait que c'est l'endroit où il vont passer la plupart de leur temps les 4 prochaines années ... Finalement je me suis décidée sur la crèche la plus proche de mon travail: je ferme la porte de mon bureau et 5 minutes plus tard, j'ai mon duo de choc dans les bras!
Ils ont fait une semaine d'adaptation avant que je reprenne. Adaptation pour la maman plus que pour les bébés je dois dire. Le premier jour, ils y ont passé 1 heure pendant que je remplissais des tonnes de formulaires dans le bureau de la directrice, tout en double évidemment - ils n'ont même pas remarqué que je n'étais plus là et je les entendais se marrer avec leur keyworker. Rassurant et en même temps, j'étais presque déçue que je ne leur manque pas plus que ça - oui, oui je sais, je suis un peu tordue! Le lendemain, 2 heures. Là, je les ai posés et puis leur keyworker m'a gentiment montré la porte. Jai pleuré pendant une demie heure dans la voiture... Et puis comme ça toute la semaine, une heure de plus tous les jours. Le coeur serré chaque fois que je refermais la porte derrière moi mais résignée de plus en plus... Finalement c'était plus facile le jour de la reprise parce qu'au moins, au travail j'avais beaucoup à faire, le cerveau occupé, plus trop le temps de penser à mes petits bonhommes abandonnés. Et puis je travaille dans un environnement à grande majorité masculin donc personne avec qui m'apitoyer sur mon sort!
Trois semaines plus tard, on commence à être bien installés dans notre nouveau rythme. Le secret, c'est d'être or-ga-ni-sés. Mais quand on est parents de jumeaux de toutes façons l'organisation ça vient naturellement! Liam et Noah ont l'air contents à la crèche. Ils sont les plus petits et ils sont fascinés par les plus grands qui commencent à trotter. Ils font bien plus d'activités que ce que l'on faisait à la maison - peinture avec des bébés de 6 mois? Je n'y aurais même pas pensé et pourtant ils ont adoré! Et je trouve que cela leur réussit d'avoir plus de stimulation, ils se concentrent plus sur leurs jeux ou leurs livres et ils sont plus sociables. Et surtout, my saving grace, depuis qu'il a commencé la crèche, Liam fait enfin ses nuits (Noah les faisait déjà depuis longtemps et je commençais à desespérer). Coincidence peut être mais moi je revis!
Maintenant je savoure mes weekends avec mes hommes et je me demande tous les jours ce que je faisais de mes soirées avant ...