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mercredi 4 septembre 2013

Trois semaines déjà!

Et voilà déjà 3 semaines qu'ils sont rentrés!
 
L'enthousiasme est toujours au rendez vous et à ma grande surprise, ils me racontent plutôt pas mal leurs journées (à la crèche, à les croire, ils ne faisaient jamais rien!). Depuis lundi, ils font des journées complètes, de 9h à 15h. Journées finalement courtes si l'on compare aux écoliers français, mais leur pause de midi est beaucoup plus courte, 45 minutes à peine. Pas le temps donc de rentrer à la maison pour déjeuner, ils restent donc manger à l'école et nous avons découvert les joies du packed lunch (je vous en reparlerai!). Depuis une dizaine de jours, nous avons aussi des devoirs! Seulement du lundi au jeudi, jamais de devoirs le weekend (merci madame la maitresse!) et rien de très compliqué, un petit livre à lire, une petite page de chiffres ou de lettres à écrire, des mots à reconnaitre ... pour l'instant, ils trouvent ça amusant et ça nous permet de parler un peu plus de leur journée, de voir ce qu'ils font et de découvrir les méthodes d'apprentissage ...
 
Avant que la routine s'installe complètement (et que je change peut être d'avis!), un petit j'aime/j'aime pas de l'école!
 
J'aime:
- que la maîtresse et ses assistantes aient potassé les photos des enfants pendant les vacances et qu'elles connaissaient tous les prénoms dès le premier jour (et différenciaient sans erreur mes deux affreux!)
- le directeur adjoint qui a pris le temps de passer une heure ou deux avec chacun des enfants pour apprendre à les connaître.
- leur toute petite classe, 20 enfants à peine...
- l'uniforme! Plus de batailles le matin et j'aime le sentiment d'appartenance à l'école que cela leur donne. Ils reconnaissent ainsi les enfants de leur école quand on les croise sur les trajets (il y a une autre école à 200m, avec un autre uniforme)
- la politique de l'école qui préfère récompenser et encourager plutôt que punir.
 - les cours de récréations séparées, ce qui évite que les petits de 5 ans soient bousculés par les grands dadais de 12 ans
- découvrir les rituels de l'école, certains propres à leur école et leur classe et d'autres typiques de toutes les écoles britanniques.
 
Je n'aime pas:
- les mamans qui, la clope au bec, comparent leurs nouveaux tatouages devant le portail de l'école pendant que leurs petits derniers dans la poussette, oreilles percées et mini-chevalières aux doigts sirotent une bouteille d'Irn Bru. Ah l'East End de Glasgow ...
- la cantine (encore une fois, je vous en reparlerai!)
 

jeudi 27 juin 2013

End of an era

Hier, dernier jour des garçons à la crèche. Devant nous se profilent 7 semaines de vacances avant le saut dans le grand bain, l'entrée à l'école.
 
Je me sens un peu triste, nostalgique. Je vais vous épargner les clichés, j'ai tout simplement du mal à les voir grandir mes petits. A la crèche, ils étaient encore chouchoutés, protégés. A l'école, ils partageront une cour de récréation avec des grands de 10 ou 11 ans... ils apprendront des gros mots, on leur dira que le Père Noël n'existe pas et que les bébés ne naissent pas dans les choux ... l'école, pour moi, c'est la fin de leur innocence ... A moi de l'accepter.
 
 
Premier jour à la crèche - Juin 2009
 
Malgré des débuts un peu difficiles à cette crèche, je suis contente qu'ils aient eu cette expérience. La crèche privée où ils ont fait leur début en collectivité à 6 mois était une petite structure, une vingtaine d'enfants de leur âge, certains qu'ils connaissaient depuis le début, 4 éducatrices qui s'occupaient d'eux comme de leurs propres enfants, c'était aussi bien qu'une nounou, encore mieux même puisque la crèche ne prenait jamais de vacances. Puis Finn a fait son apparition, j'ai arrêté de travailler et ils sont allés à la crèche municipale. Un peu plus "l'usine", 40 enfants, 6 éducatrices. Moi qui était habituée à mon petit compte-rendu tous les soirs, j'ai vite déchanté. Je devais m'estimer heureuse si leur éducatrice m'accordait 5 minutes par semaine. Pour eux aussi, ça a été un choc. Ils se sont retrouvés anonymes dans un groupe d'enfants qu'ils ne connaissaient pas. Le rythme était plus soutenu, les salles plus bruyantes et au début, ils se sentaient un peu dépassés par la quantité d'ateliers mis à leur disposition. Puis ils se sont intégrés, épanouis. Ils ont appris à se faire des copains, ils se sont attachés à leurs maîtresses (et vice versa) et se sont ravis du grand choix d'activités. Je pense que c'était une bonne transition avant l'entrée au primaire. 


 
 
 
 A la fête des 70 ans de la crèche - Juin 2013
 
Même s'ils sont contents d'être en vacances et ont hâte d'aller à l'école, ils ont eu un peu de mal à dire aurevoir à leurs "maîtresses", la réalisation soudain qu'ils ne les verraient plus ... "Mais tu vas vraiment me manquer" répétait Liam en serrant sa maîtresse fort dans ses bras, avant de lui lancer comme tous les jours, sur le pas de la porte, un retentissant "à demain" puis se raviser "à non, pas demain ... aurevoir alors..."
Puis, nous sommes allés à l'école chercher leurs nouveaux uniformes et ils sont passés à autre chose. Les enfants ont une capacité d'adaptation qui m'impressione toujours.
 
Voilà, mes bébés grandissent et il va bien falloir que je m'y fasse.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mardi 4 septembre 2012

Première semaine de crèche ...

Aujourd'hui, les petits français font leur rentrée. En Ecosse, c'était déjà il y a 3 semaines pour les écoliers et pour Liam et Noah, la rentrée à la nouvelle crèche c'était lundi dernier.
 
Ils attendaient ça depuis leur retour de vacances, se sont levés aux aurores, habillés avant même que j'ai eu le temps de leur demander... et puis une fois arrivés, ils ne faisaient plus trop les malins ...
Il faut dire que la nouvelle crèche a un effectif bien plus important que l'ancienne crèche (39 enfants par session contre une vingtaine) et que les locaux sont bien plus grands. Alors qu'ils étaient habitués à passer la journée dans la même pièce, ils ont maintenant le choix entre plusieurs pièces offrant différents ateliers. Faut qu'ils prennent leurs repères quoi!
 
Le bilan de la semaine était plutot bon - moi ça me fait du bien d'avoir 3 heures pour moi tous les matins et eux, ça leur fait du bien de voir d'autres têtes et de faire des activités que je n'ai pas forcément envie de faire à la maison. On est tous gagnants. Liam a quand même fini la semaine en beauté avec son premier accident - cinq minutes avant que j'arrive, il faisait l'imbécile se lavait les mains dans la salle de bains et il est tombé tête la première sur un lavabo ... gencive ouverte, lèvre du bas bien mordue, du sang partout, une grosse frayeur! Heureusement plus de peur que de mal. Et puis ça m'a donné l'occasion de rencontrer leur nouveau dentiste (ah si j'avais 10 ans et 2 enfants 3/4 de moins ...!).
 
Bonne rentrée à toutes mes lectrices de France et surtout à vos petits (et grands) bouts!
 

vendredi 13 juillet 2012

Les premiers aurevoirs

Il y a 3 ans quand j'ai repris le travail et laissé les grumeaux à la crèche, j'ai pleuré.
Aujourd'hui, c'était leur dernier jour à la crèche et j'ai pleuré encore plus.
Fin aout, ils iront à mi-temps à la crèche municipale mais Hyde n 'Seek, c'est fini. On a récupéré tous leurs classeurs, des tonnes de dessins, photos etc ... On a dit merci et aurevoir ... Les garçons ne réalisent pas bien je crois. On part en vacances et meme si on leur a dit qu'ils n'y retourneraient plus, ils ne mesurent pas que ces aurevoirs sont définitifs.
Finalement, tout comme quand ils ont commencé la crèche il y a 3 ans, la transition est plus dure pour moi que pour eux. Je suppose qu'ils me font confiance et me croient sur parole quand je leur dis que la nouvelle crèche sera tout aussi bien, qu'ils s'y feront des nouveaux copains et que tout se passera bien. Pour moi, je fais le deuil de ces 3 dernières années. Tout comme eux, j'ai crée des liens avec leurs éducatrices, on a partagé mes enfants, elles étaient là pour leurs premières dents, leurs premiers pas et leurs premiers mots. Elles ont séché leurs larmes et leur ont appris des comptines que je ne connais meme pas. Elles ont passé plus de temps avec eux que moi.
Finir la crèche, ça veut dire aussi que je vais bientot finir le travail. Dans 4 semaines, je serais maman à la maison. Je ne sais pas comment nous aller nous adapter à ce nouveau quotidien, j'ai hâte d'y etre et en meme temps, j'appréhende. Et c'est peut etre pour ça que j'ai trouvé cette dernière journée si difficile. La cristallisation de tous ces changements qui s'annoncent et auquels j'ai l'impression de ne pas etre du tout préparée...

mardi 30 août 2011

Three to five

Il me semble que ce n'était il n'y a pas si longtemps que je vous parlais du passage des petits mousses de chez les bébés à la section du dessus. A l'époque, il nous restait encore 2 sections à appréhender et ça me paraissait loin, très loin. Je voyais les mamans des plus grands (les 3 à 5 ans) déposer leurs grands enfants en 5 minutes chrono. Je n'avais pas fini de sortir les garçons des sièges autos qu'elles étaient déjà rentrées et sorties. Dans le jardin, je voyais ces mêmes grands grimper, courir, escalader et chahuter, pendant que mes petits culbutos mettaient 10 minutes à monter les 3 marches du petit toboggan. Et puis quelqu'un a appuyé sur avance rapide et ils finissent la troisième section (2 à 3 ans) et fin septembre rentreront en dernière section (les 3 à 5 ans)...
Je sais que si on vivait en France, ils feraient cette année leur première rentrée en maternelle. Ici, il nous faudra attendre encore 2 ans et la rentrée directement en primaire. Donc le passage en dernière section, c'est un peu notre rentrée à nous. Moins de jeux libres, plus d'activités structurées. Les premières fondations de la lecture et de l'écriture. Plus de structure et de discipline, apprendre à rester assis jusqu'à la fin d'une activité. Evidemment c'est quand même pas le primaire donc ils s'amusent encore beaucoup mais la transition se prépare tout doucement. Ils ont hâte d'y être, découvrir tous les jouets des "grands", retrouver une des puéricultrices qu'ils avaient chez les 1 à 2 ans et leurs copains qui ont déjà changé de section
Moi je voudrais bien lâcher le bouton avance rapide avant que je me retrouve avec deux petits garçons en uniforme devant le portail de l'école primaire...

jeudi 9 juin 2011

Potty training - part 2

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis… Combien de fois me suis je répétée cette phrase depuis l’arrivée des grumeaux… Les principes et grandes résolutions qui s’évaporent comme neige au soleil …
Il y a presqu’un mois, j’écrivais ici que je n’allais pas essayer le potty training avant nos vacances au mois de juillet. Absolument pas, j’étais catégorique. Pas la peine de les presser, pas envie de faire des tonnes de machines qui mettraient des jours à sécher, pas envie de les humilier avec des accidents à répétition etc… Et puis, vendredi dernier, une de leurs éducatrices me demandait au hasard d’une conversation si j’avais pensé au potty training. Je lui ai énuméré à peu près tous les arguments ci dessus, en insistant bien que je pensais qu’ils n’étaient pas prêts, que je m'en occuperai pendant les vacances. Elle m'a écouté gentiment et je pensais qu'on allait en rester là.

Lundi, elle est revenue à la charge. Apparemment, depuis une quinzaine de jours, les deux petits mousses ont l’air particulièrement intéressés par les bigs toilets et ce qu’y font les copains. Ils s’assoient régulièrement dessus quand les éducs changent leurs couches et parlent de big boy pants. Ils demandent à être changés très régulièrement (ils font ça aussi à la maison, mais je mettais ça sur le compte des couches lavables qui absorbent moins rapidement que les couches jetables de la crèche). D’après elle et les autres éducs, ils sont mûrs, plus que mûrs. En plus, il y a deux autres petits garcons qui sont prêts aussi et dont les parents ont demandé qu’elles leur enlèvent les couches. Pour elles, elles préfèrent faire les quatre en même temps. Un de leurs arguments qui m’a fait sourire, c’est qu’avec quatre, elles remplissent les machines de pantalons mouillés plus vite pour nous les rendre propres le soir ! Moi qui croyais que quand ils étaient vraiment prêts, il n'y avait pas tant d'accidents que ça ...

Je me suis inclinée devant le poids de leur expérience (et l’argument pseudo écolo!). Peut être qu'effectivement, ils sont prêts avant moi...
Je crois que surtout, j’ai du mal à accepter qu’encore une fois, ils vont passer un grand cap de leur développement à la crèche plutot qu’avec et grâce à moi. Je suis encore convaincue qu’ils ont fait leurs premiers pas à la crèche – ils ont fait des premiers pas à la maison, mais je ne pense pas que c’était les vrais premiers. Pour moi, c’est mon rôle de parent de leur apprendre la propreté et j’ai l’impression d’abandonner mes responsabilités en laissant la crèche s’en occuper. L’éternel sentiment de culpabilité de la mère qui travaille repointe le bout de son nez… Je sais bien que je dois privilégier leur bien être et leur développement plutot que mes états d’âme à deux sous. Je sais aussi que c’est un travail d’équipe, que je ne vais pas les remettre en couche en rentrant à la maison mais continuer le travail des éducatrices. Je sais aussi que j’ai déjà fait pas mal de travail en amont et probablement contribué un peu au fait qu’ils soient maintenant prêts. Peut être aussi que je me fais une montagne de pas grand chose!

Quoi qu’il en soit, lundi c’est décidé, on enlève les couches.

PS. Réponse à la devinette demain !!!

mercredi 10 novembre 2010

Idée préconçue

Je me croyais ouverte d’esprit avec pas (trop de ) préjugés. Je crois à l’égalité des sexes dans le monde professionnel et je revendique souvent le fait que j’occupe un poste traditionnellement masculin. Et pourtant…

Dans la nouvelle salle des garçons, il y a trois femmes et un (jeune) homme. Il y a quelques semaines, il m’avait aidé un matin où il pleuvait et que je me débattais avec les cartables des garçons et mon parapluie. J’ai d’abord cru que c’était un des gars du lycée pro à coté de la crèche et j’avais été surprise qu’il me propose son aide. J’ai été encore plus surprise quand il est rentré à la crèche avec nous ! Et c’est là que mes
préjugés ont pris le dessus et j’en suis immédiatement venue à la conclusion qu’il devait être le nouvel agent de maintenance/homme à tout faire. Pas une seule seconde je n’ai pensé qu’il travaillait avec les enfants. Quand la directrice m’a présenté le personnel des 2 à 3 ans lundi matin, j’ai découvert qu’il était en fait un éducateur tout nouvellement formé. Les garçons l’adorent. Et moi j’ai honte.


lundi 8 novembre 2010

The big room

Vous vous rappelez peut être la saga du changement de salle au printemps dernier?

A l’époque, la directrice m’avait dit que les garçons ne changeraient surement pas de salle de sitôt. Et bien, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis!

Il y a 3 ou 4 semaines, leurs éducatrices m’ont proposé de commencer la transition chez les 2 à 3 ans. On sentait bien qu’ils commençaient à s’ennuyer dans leur classe et leur copain Alex qui a changé de classe début Octobre leur manquait. On pensait que ça prendrait quelques semaines pour eux de s’habituer au nouvel environnement, aux différentes éducatrices etc. Puis je suis partie en Normandie, puis Manou est venue. Les garçons ne sont pas allés beaucoup à la crèche et la transition s’est faite en pointillés, quelques heures par ci par là. A chaque fois, ils étaient ravis. Ils n’ont pas pleuré une seule fois. Dès que les éducatrices leur parlaient de ‘the big room’, on voyait leur regard s’éclairer et ils y partaient en courant, visiblement enchantés.

Ce matin, alors que je les déposais dans leur salle, leur éducatrice m’a dit : je pense qu’ils sont prêts … et elle m’a demandé de les amener dans la salle des 2 à 3 ans….

Avant qu’elle ait fini sa phrase, ils étaient déjà partis. Moi, j’ai trainé la patte. J’ai remercié les éducatrices, je leur ai dit aurevoir comme si on n’allait jamais se revoir - alors que je vais les croiser tous les matins dans le couloir ! Elles aussi avaient l'air émues et m'ont semblé tristes de voir partir leur duo de choc. Puis je suis allée rejoindre mes grands garçons dans leur grande classe. Ils étaient déjà attablés, prêts à prendre leur petit déjeuner, complètement à l’aise avec la routine de leur nouvelle classe. Ils m’ont envoyé un bisou chacun et m’ont fait aurevoir de la main, pressés de me voir partir et de se joindre aux chansons avec leurs petits copains. Trop facile.

En sortant, je suis passée devant la ‘baby room’ où leur parcours de crèche a commencé il y a 17 mois et le cœur gros, j’ai essuyé une petite larme.

On dirait que la transition va être plus facile pour les petits que pour la grande.

dimanche 9 mai 2010

Séparation - suite et fin!

Certains d'entre vous se rappelleront mon dilemne d'il y a quelques semaines par rapport à la séparation de Liam et Noah à la crèche et du compromis auquel nous étions arrivés avec la crèche.


Après le weekend de Pâques, Liam est donc entré chez les grands pendant que Noah faisait du mi temps entre la salle des bébés et la salle des grands. Ils se sont bien adaptés l'un et l'autre à la séparation mais sont quand même bien contents de se retrouver. Il n'est pas rare que l'un aille jeter un oeil dans la salle de l'autre quand on va changer leur couche (la pièce où on les change est entre les deux salles) et ils se font des bisous à travers la barrière de sécurité!


Cette situation provisoire commençait à durer. Toutes les semaines, on me promettait que Noah allait changer de salle 'la semaine prochaine' mais cela ne se matérialisait jamais. Après un incident vendredi dernier, j'ai du forcer un peu la main de la directrice...


Noah passe en ce moment la moitié de ses journées avec 5 bébés de moins de 9 mois. Il a 17 mois. Il marche, il court, il grimpe partout et babille non stop. Les bébés ne marchent même pas encore à quatre pattes et ne parlent pas. Les jouets dans cette salle ne l'intéressent plus et les activités ne sont pas du tout appropriées à son niveau de développement. Vendredi dernier, son éducatrice m'a raconté qu'elle avait du gronder et punir Noah parce qu'il avait tapé plusieurs fois un bébé avec une spatule en bois. Je connais mon Noah; il a parfois un mauvais caractère, il peut faire des colères et jeter des jouets, il est coquin et teste beaucoup les limites. Mais il ne tape pas. Pour moi c'est sa façon d'exprimer sa frustration, d'attirer l'attention de son éducatrice parce qu'il s'ennuie royalement. Il a aussi commencé à pleurer le matin quand je le laisse ce qu'il n'avait jamais fait avant. Pour moi, encore un signe qu'il n'est plus heureux à la crèche.


Toutes les éducatrices sont d'accord avec moi, Noah n'a pas sa place chez les bébés mais devrait être chez les grands où il s'épanouira mieux avec d'autres enfants de son âge.

La directrice a essayé de m'expliquer que Noah ne pouvait pas passer chez les grands parce qu'il n'y avait pas de place (1 éducatrice pour 4 enfants) car l'un des grands n'était soit disant pas prêt à passer chez les plus grands... Etant donné que ça fait presqu'un an que Liam et Noah sont à la crèche, elle aurait pu anticiper leur passage chez les grands et s'assurer qu'il y ait de la place en temps voulu. Je considère que ce n'est pas de la faute de Noah si elle a accepté trop d'enfants! Elle a bien compris que je n'étais pas satisfaite de la situation et comme par miracle, une place s'est libérée.


Victoire! Noah rentre officiellement chez les grands demain matin!

mardi 16 mars 2010

Séparation - suite !

Merci beaucoup à toutes pour vos commentaires et opinions sur mon dernier billet.

Après une longue discussion avec la puéricultrice des garçons et la directrice de la crèche vendredi (pour) et puis une autre longue discussion avec le Petit Chimiste ce weekend (contre), voilà où nous en sommes…

Au début et c’est ce qui ressort principalement de mon billet de vendredi j’étais contre l’idée de la séparation. Je ne suis pas forcément contre l’idée dans le futur, on verra comment grandissent nos petits bonhommes et cela peut leur être bénéfique comme le faisait remarquer les jumelles Virg et Tash. Mais là dans les semaines qui viennent, je n’étais pas convaincue.

Pourtant, comme les garçons de Cécé, ils ont été séparés à l’occasion si l’un est malade ou quand ma mère est là pour qu’ils aient chacun un special day avec leur grand-mère. Mais tous les jours et pendant peut être plusieurs semaines… je ne peux pas expliquer pourquoi mais mon gut feeling comme on dit ici, mon instinct me disait non (de même pour leur père donc ce n’est pas qu’une réaction de mère irrationnelle !).
Pour l’instant il n’y en a pas un plus dominant ou dominé, un plus indépendant qui souffrirait de la présence perpétuelle de son frère ou au contraire un dépendant qui ne ferait rien sans son jumeau. Aucune des raisons classiques invoquées d’habitude pour séparer un couple de jumeau.
Et puis je les trouvais encore un peu petits. En un sens ca me rassure de les savoir tous les deux dans le même groupe, même s’ils ne jouent pas beaucoup ensemble à la crèche, je sais qu’ils se cherchent parfois du regard si un des deux a un coup de mou.
Mais surtout Sophie a mis le doigt sur la raison pour laquelle on se bloquait contre l’idée : nous voyions tous les deux cette séparation comme une punition pour Noah. Parce que d’après moi, ils sont tous les deux prêts à aller chez les plus grands et j’ai l’impression qu’ils s’embêtent un peu chez les petits… Et comme noemagosa, je préfère l'égalité par le haut!

Mais la raison pour laquelle la puer’ et la directrice ne voulaient pas faire passer Noah chez les plus grands c’est parce qu’il ne marche pas. Et comme le disait Prune, je trouvais que c’était une mauvaise raison, que l’on ne devrait pas décider si un enfant était prêt à aller chez les grands en fonction de son développement moteur. Mais c’est un critère de sélection comme un autre, comme celui de ne pas faire rentrer à la maternelle les enfants qui ne sont pas propres. Après tout, Noah se fait écraser les doigts régulièrement par Liam à la maison, donc je peux imaginer qu’un enfant à quatre pattes avec 5 autres marcheurs, équipés de trotteurs, de tricycles etc ce n’est pas une très bonne idée… Et puis ils font des activités relatives à cette nouvelle mobilité auxquelles Noah ne pourrait pas participer. Donc Noah en restant chez les plus petits aurait toute l’attention des éducatrices pour développer sa motricité et ses autres compétences, à son rythme et sans avoir peur de perdre ses doigts.... je commençais à voir leur point de vue…

Et puis comme s’il pouvait sentir notre indécision et nos doutes, ce weekend, Noah s’est mis à marcher ! Comme ca, sans préavis, alors que jusque là il refusait qu’on lui lâche la main, il a lâché la table a laquelle il était cramponné et il est parti derrière son frère… depuis on ne l’arrête plus ! Il tombe beaucoup et évidemment se fait bousculer par Liam qui ne comprend pas que son frère n’a pas encore le même équilibre que lui mais il est mo-ti-vé ! Il ne marche pas encore assez bien pour passer chez les grands mais nous sommes arrivés a un compromis avec la crèche.

Jusqu’à Pâques, Noah reste chez les petits pour prendre le temps de « grandir » un peu plus et Liam rentre chez les grands à mi temps. Lilu, tu vois tu nous as trouvé le bon compromis ! Apres le weekend de Pâques, Liam rentrera chez les grands à temps plein et Noah fera du mi temps pendant quelques semaines. Donc ils sont séparés un peu mais pas trop ! Et moi je suis ravie du compromis.

vendredi 12 mars 2010

Séparation?

Lorsque l’on devient parent, on ne se rend pas compte du nombre de décisions que l’on va devoir prendre très tôt dans cette nouvelle carrière. Quel accouchement, quelle maternité, quel allaitement, cododo ou pas, couches lavables ou pas … ? Et puis ça continue encore et encore… Avec des jumeaux, le nombre de décisions ne se multiplie pas forcément par deux mais il augmente certainement. Même berceau, même chambre ? On aborde là la question de la séparation. A la maison, pas possible de les séparer because pas assez de chambres et je ne pensais donc pas à avoir à prendre cette décision avant qu’ils ne rentrent à l’école mais je me trompais…

A la crèche les enfants sont séparés par tranche d’âge : les ‘babies’ de 6 semaines à 1 an, les 1 à 2, 2 à 3 et puis les grands de 3 à 5. Pour passer de chez les babies aux 1 to 2, il faut non seulement avoir 1 an mais aussi savoir marcher, sinon bonjour les accidents entre ceux qui se trainent encore au sol et ceux qui marchent comme des culbutos sans éviter les doigts des copains par terre.

Jusqu'à maintenant et malgré leurs 15 mois, Liam et Noah étaient encore chez les babies. Mais, ils s’y ennuient ferme puisque tous leurs potos du même âge sont passés dans la section du dessus et ils se retrouvent avec des « vrais » bébés de moins d'un an. Voila donc une des raisons pour lesquelles j’étais désespérée de les voir commencer à marcher.

Alors que Liam marche maintenant très bien, Noah lui a décidé de persévérer avec le bum shuffle et le quatre pattes et ne marche pas plus de quelques pas avant de se rasseoir. On ne peut pas le forcer et personne ne sait si il va se décider de marcher la semaine prochaine ou dans un mois.

Leur keyworker m’a proposé de faire passer Liam chez les 1 to 2 puisqu’il remplit toutes les conditions. Ce ne sera que provisoire puisque Noah passera lui aussi chez les 1 to 2 dès qu’il marchera et elle pense que cela le motivera... J’ai du mal à accrocher à l’idée. Je ne suis pas opposée à l’idée de les séparer per se. Au contraire. Mais j’ai l’impression de pénaliser Noah, de lui dire ‘tu vois tu ne marches pas donc ta punition c’est de rester chez les bébés pendant que ton frère va s’amuser chez les grands’. Surtout que la seule différence c’est qu’il ne sait pas enchainer les pas mais par ailleurs, il est bien plus dégourdi que Liam. Par exemple Liam vient tout juste d’apprendre à s’asseoir depuis la position allongée de se mettre debout tout seul, ce que Noah fait depuis des mois, il ne sait pas marcher à quatre pattes ou monter les escaliers… Mais il marche. Alors pour l’instant, ils restent tous les deux chez les babies. L’égalité par le bas…

Vous en pensez quoi ?

vendredi 22 janvier 2010

Swine flu aka H1N1



Le sujet a fait beaucoup de vagues à l'automne sur les blogs de mamans en France. Vacciner ou ne pas vacciner, telle était la question... Jusqu'à maintenant, je n'avais pas beaucoup réfléchi à la question puisque nous n'étions pas dans les catégories prioritaires.

Je suis pour la vaccination de façon générale. Mais ce vaccin produit à la va vite et dont on ne connait pas les effets à long terme ...? Bien sûr, il a été testé et approuvé par les autorités compétentes. Mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir un peu d'appréhension à cet égard. J'avais mis la question dans un coin de ma tête en me disant que je ferai de plus amples recherches et déciderai le moment venu.
Depuis début janvier, la vaccination de la nouvelle vague priroitaire a débuté, c'est à dire les enfants de 6 mois à 5ans, sans antécédents médicaux.
La semaine dernière, j'ai reçu la convocation pour vacciner Liam et Noah. Hier.

Le moment était venu de prendre une décision.

Evidemment c'était une décison à prendre à deux. Le Petit Chimiste préferait qu'ils soient vaccinés, mais il comprenait mes doutes et m'a promis de soutenir ma décision, quelle qu'elle soit. Vous trouvez pas qu'il est fort mon Petit Chimiste? Il joue le père qui soutient mes décisions, me valorise. En fait, il s'est débarassé de la question!

Avant Noël, j'aurais probablement dit non. Ils n'ont aucun antécédents de santé qui les rend particulièrement fragiles. Pas de grande prématurité, pas d'asthme, pas d'allergies. Et puis il y a eu leurs deux bronchiolites. Je me dis qu'ils ont peut être les poumons plus fragiles que ce que je croyais. Ils sont en collectivité et m'ont prouvé à plusieurs reprises qu'ils attrapent presque tout ce qui passe. Et puis en les vaccinant, je protège aussi les autres.

Alors hier, nous avons vacciné. Swine flu ne passera pas par nous.

Et vous, vous avez fait vacciner vos enfants, vous avez eu le choix? Et vous ferez vous vacciner quand on vous le proposera?

mercredi 9 septembre 2009

Hand foot and mouth disease

Le syndrome pieds mains bouches vous connaissez? Moi j'en avais jamais entendu parler. Mais c'est la nouvelle maladie super contagieuse à la mode à la crèche des garçons. On en est à la deuxième épidémie en moins de deux mois. Et comme mes grumeaux ils s'intègrent bien, ils l'ont attrapée les deux fois.
A priori c'est comme la varicelle ou autre maladie de la petite enfance, super contagieux, mais une fois que tu l'as eue, ça y est, ton petit organisme de grumeau est vacciné et t'es tranquille pour la vie. A priori.


La première fois, ils avaient eu la version débutant. Quelques petits boutons par ci par là, un sur la lèvre, un sur le menton, des aphtes dans la bouche, quelques points sur les jambes. Moi je suis pas convaincue que c'était ça mais le docteur a été affirmatif, c'était la HFMD. C'est sur qu'avec la consultation par téléphone, ça permet de faire un diagnostic fiable.


Ce coup ci, ils sont passés au niveau 2. Liam s'est réveillé dimanche matin avec la tête de Tom Hanks dans Philadelphia. Des grosses pustules partout sur le menton, la langue couverte de boutons. Pendant oh à peu près 5 minutes, j'ai essayé de me convaincre que c'était parce qu'il fait ses dents et qu'il bave des litres et des litres de salive par jour et que son petit menton n'en pouvait plus. Et puis je me suis rappelé les photos que j'avais regardées sur Internet la dernière fois. Ouais bon d'accord. Ca explique la fièvre de la veille et la mauvaise humeur de bon matin. Et puis le lendemain, Noah s'y est mis. Il a le menton d'un ado acneique, couverts de gros boutons blancs bien dégoutants et des mains de sorcière couvertes de petites verrues.


Ce matin le spot count était le même qu'hier et la bonne humeur légendaire de mes grumeaux retrouvée donc je pense qu'on est sur la voie de la guérison. Et j'espère que cette fois ci leur système immunitaire a pris des notes et que la prochaine fois, on va y passer au travers!

jeudi 2 juillet 2009

Fils unique

La collectivité, c'est bien pour apprendre les enfants à prêter, partager, échanger ...
Pour l'instant tout ce qu'ils ont partagé à la crèche c'est des microbes.

Je pensais qu'en commençant l'été on allait éviter les rhumes à répétition. Je me suis bien trompée. La semaine dernière c'était Noah qui nous a ramené un nez qui coule et cette semaine c'est Liam. Sauf que Liam ne fait pas les choses à moitié ... Coup de téléphone mardi midi, Liam a 39° de fièvre, refuse de boire son biberon et ne bouge plus ... Grosse panique, je lâche tout au boulot et je vais le chercher. Au passage que c'est bien d'être si près de la crèche! Bon finalement ce n'est qu'un virus, mais il a vraiment du mal à s'en remettre. Aujourd'hui j'ai décidé de le garder à la maison, il fait trop chaud, sa fièvre ne tombe pas et il a besoin de calme et de repos, ce qu'il n'a pas à la crèche.

Et donc ce matin, j'ai eu mon dilemme de la maman de jumeaux ... Est ce que j'amène Noah à la crèche quand même ...? J'ai hésité, appelé la crèche, puis une copine pour leur demander leur avis, je me suis même tournée vers un forum de maman de jumeaux... Pour finir, j'ai amené Noah à la crèche à 10h et j'irais le chercher à 16h. Une plus petit journée que d'habitude mais ça me permet de me concentrer sur Liam qui a besoin de beaucoup d'attention - il est en train de se déshydrater en refusant ses biberons et il faut que je le force à boire sans arrêt - et je peux dormir quand il dort parce que je n'ai pas beaucoup dormi ces dernières nuits. Et ça c'est pas possible si j'ai les deux ... Je crois que Noah aime bien son indépendance car apparemment il était tout content mardi après midi quand je l'ai laissé pour amener Liam chez le docteur et ce matin il était tout excité quand je l'ai déposé!

Ca fait drôle de n'avoir qu'un bébé à la maison, je n'arrête pas de chercher Noah des yeux et puis je me rappelle qu'il n'est pas là... mais c'est tellement plus facile !

samedi 20 juin 2009

Working mum

Lundi 1er juin, mon ancienne vie de travailleuse à temps plein est entrée en collision avec ma nouvelle vie de maman... Une collision bien organisée, bien préparée, bien réfléchie, donc qui s'est faite dans une relative douceur...

Depuis le mois de mars, j'avais trouvé LA crèche qui allait acueillir mes chérubins. Pas une mince affaire. D'abord première décision à prendre, crèche, childminder (nourrice) ou nounou à domicile? Comme je ne connais pas d'autres mamans qui font garder leurs enfants, c'était difficile d'avoir des recommendations pour une nounou. Et puis elles sont limitées sur le nombre de bébés qu'elles peuvent prendre - deux. Donc ça voulait dire que Liam et Noah seraient les seuls bébés. Et moi, j'avais bien envie qu'ils voient d'autres bébés de leur age plutot que de se regarder mutuellement le nombril... C'est aussi pour ça que j'avais éliminé d'office la nounou à domicile. Donc je me suis décidé pour une crèche. Toutes les crèches municipales sont pleines à craquer, et malgré mes 'circonstances particulières', je ne remonte pas plus vite les listes d'attente. Comme me le disait ma health visitor, pour avoir une place dans les crèches de Glasgow, il faut être sur les listes des Social Services, mère célibataire, femme battue, alcoolique ou toxicomane ... Pas mon cas donc. Je suis donc sur les listes d'attente et j'aurais peut être une place dans 2 ou 3 ans. Bon. Je me suis donc rabattue sur les crèches privées, pas forcément moins bien, mais beaucoup plus chères! J'en ai vu beaucoup... Une décision importante quand on sait que c'est l'endroit où il vont passer la plupart de leur temps les 4 prochaines années ... Finalement je me suis décidée sur la crèche la plus proche de mon travail: je ferme la porte de mon bureau et 5 minutes plus tard, j'ai mon duo de choc dans les bras!

Ils ont fait une semaine d'adaptation avant que je reprenne. Adaptation pour la maman plus que pour les bébés je dois dire. Le premier jour, ils y ont passé 1 heure pendant que je remplissais des tonnes de formulaires dans le bureau de la directrice, tout en double évidemment - ils n'ont même pas remarqué que je n'étais plus là et je les entendais se marrer avec leur keyworker. Rassurant et en même temps, j'étais presque déçue que je ne leur manque pas plus que ça - oui, oui je sais, je suis un peu tordue! Le lendemain, 2 heures. Là, je les ai posés et puis leur keyworker m'a gentiment montré la porte. Jai pleuré pendant une demie heure dans la voiture... Et puis comme ça toute la semaine, une heure de plus tous les jours. Le coeur serré chaque fois que je refermais la porte derrière moi mais résignée de plus en plus... Finalement c'était plus facile le jour de la reprise parce qu'au moins, au travail j'avais beaucoup à faire, le cerveau occupé, plus trop le temps de penser à mes petits bonhommes abandonnés. Et puis je travaille dans un environnement à grande majorité masculin donc personne avec qui m'apitoyer sur mon sort!

Trois semaines plus tard, on commence à être bien installés dans notre nouveau rythme. Le secret, c'est d'être or-ga-ni-sés. Mais quand on est parents de jumeaux de toutes façons l'organisation ça vient naturellement! Liam et Noah ont l'air contents à la crèche. Ils sont les plus petits et ils sont fascinés par les plus grands qui commencent à trotter. Ils font bien plus d'activités que ce que l'on faisait à la maison - peinture avec des bébés de 6 mois? Je n'y aurais même pas pensé et pourtant ils ont adoré! Et je trouve que cela leur réussit d'avoir plus de stimulation, ils se concentrent plus sur leurs jeux ou leurs livres et ils sont plus sociables. Et surtout, my saving grace, depuis qu'il a commencé la crèche, Liam fait enfin ses nuits (Noah les faisait déjà depuis longtemps et je commençais à desespérer). Coincidence peut être mais moi je revis!

Maintenant je savoure mes weekends avec mes hommes et je me demande tous les jours ce que je faisais de mes soirées avant ...

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