Me voici de retour après un mois d'absence...
Tout d'abord bonne année à tous, je suis encore dans les temps!
Pour nous une année qui s'annonce sous le signe du changement et j'espère du mieux.
Comme mon dernier billet de 2009 le suggérait, j'ai beaucoup de mal à trouver un équilibre entre ma vie professionelle et ma vie personelle et en particulier, mon rôle de maman. Je sais bien que je ne suis pas la seule, preuve en est que la maman des pimousses postait la semaine dernière un billet dans la même veine.
Jusque là, j'avais l'impression de bien gérer, peut être m'étais je convaincue que je pouvais jouer sur tous les fronts et que tout le monde y trouvait son compte. Mais j'ai toujours cette boule dans le ventre, celle de toutes les working mums ... Je me sens coupable d'abandonner mes enfants tous les jours même si je sais qu'ils sont entre des mains extrèmement compétentes. Je suis jalouse des éducatrices qui passent presque plus de temps avec mes enfants que moi, en tout cas plus de quality time. Parce que le matin on se presse pour être à l'heure et le soir ils sont fatigués de leur journée, ce ne sont pas toujours des moments propices au jeu et à l'éveil. Les weekends sont trop courts, à peine le temps de se retourner et c'est déjà lundi. Je les vois grandir et se développer grace aux rapports quotidiens de leurs éducatrices et leur classeur rempli de photos. J'exagère un peu mais c'est parfois l'impression que j'ai. Nos 17 jours de vacances à quatre pendant les vacances de Noel m'ont fait un bien fou. L'impression de me reconnecter avec mes petits bouts, de profiter d'eux, d'avoir le temps de juste les regarder vivre... Liam nous a fait l'immense plaisir de faire ses premiers pas. Je sais que nous allons certainement rater ceux de Noah. J'ai demandé à la crèche de ne pas me le dire, histoire de préserver ce moment magique pour nous lorsqu'il fera ses premiers pas à la maison. Combien de premières fois vont ils encore vivre à la crèche et que nous allons rater ...?
Mais je ne peux pas, je ne veux pas être une maman au foyer. C'est très égoiste je sais. J'ai une longue liste de raisons pour laquelle je veux continuer à travailler (par où je commence?). Mais je voudrais le beurre et l'argent du beurre!
Alors on a réfléchi pendant les vacances mais il n'y a pas de solution miracle. Voici pour l'instant les changements que nous envisageons:
1 - Je voudrais travailler à temps partiel, un 80%. Les vendredis sont assez calmes au travail et de toutes façons, je ne suis pas irremplaçable. Ca me permettrait de passer de plus long weekends avec mes grumeaux. De m'avancer dans les tâches ménagères du weekend pour gagner un peu de family time le samedi et dimanche quand le Petit Chimiste est à la maison. J'espère aussi qu'un jour de repos supplémentaire à la maison leur permettra d'être moins fatigués et moins vulnérables à tous les microbes qui passent. Je voudrais aussi en profiter pour aller à des playgroups ou un twin group, pour rencontrer d'autres mamans, me sentir un peu moins isolée ...
2 - Nous allons déménager, pour nous rapprocher du travail du Petit Chimiste. Il sera donc plus à la maison, c'était tellement plus facile pendant les vacances quand nous étions un adulte pour un enfant! En contrepartie, les grumeaux et moi passeront plus de temps en voiture mais vu qu'ils s'endorment tout le temps en rentrant de la crèche, ils feront une sieste! Son nouveau travail lui permettra aussi de prendre plus de congés et des journées pour s'occuper de petits grumeaux malades. Ca évitera le désastre du mois de décembre où je les ai amenés à la crèche malades parce que je ne pouvais plus prendre de journées ...
3 - Nous avons aussi décidé de ranger notre fierté - "on peut tout faire tout seul sans aide" - et appeler au secours quand on ne peut plus gérer. Ceci a déjà été mis en place la semaine dernière. Noah a eu une otite et je ne pouvais pas déjà prendre une semaine de congés après 3 jours de reprise! Nous avons appelé leur Nana anglaise au secours. Elle a passé la semaine à la maison, chouchouté le malade... Alors d'accord c'était dur de partager ma maison avec ma belle mère une semaine. Mais je suis prête à sacrifier mon confort et un peu de ma sanité pour le bien être de mes grumeaux.
Voilà comme je le disais, pas de solution miracle. Mais des petits changements qui nous espérons devraient améliorer les choses pour notre famille.
Et vous, les autres working mums, vous négociez ça comment ...? Des suggestions? Et les mamans professionelles, vous en pensez quoi de cet éternel dilemne?
It all sounds very good ! Il ne faut pas avoir honte de demander de l'aide, la solidarité familiale, ça sert à ça, surtout quand le welfare state fait défaut. Une baby-sitter de temps en temps, ça peut être bien aussi pour se préserver du temps à deux. Et puis tu verras, en grandissant ils seront de moins en moins malades. Bon courage, l'année commence bien !
RépondreSupprimerNe pas voir grandir mon fils (même enfant unique, le problème se pose), ou que son père rate tout parce qu'il rentre quand il est couché, c'était ma pure hantise. Alors on a décidé de ne prendre une nounou que 4 jours par semaine, et on s'arrange pour être là le mercredi (heureusement, si on ne peut pas elle accepte les heures sup). Comme ça on approche des 50/50 en temps de présence. Mais comment c'est difficile déja de faire ça, et ça n'est possible que parce que l'un est freelance, l'autre fonctionnaire en horaires libres!!!
RépondreSupprimerCe sont de belles solutions, ça! La semaine de 4 jours est très populaire ici, au Québec, pour ceux (celles) qui peuvent l'obtenir.
RépondreSupprimerau risque de tomber sur 'une comme moi' (qui raconte tout au monde etier sur son blog!), je pense que l'option au pair est pas mal (elle est sous payé et toujours là!)
RépondreSupprimerJe pense que tu as trouve de super solutions! Tu as la chance d'avoir une partie de la famille a cote, ce qui va pas mal aider.
RépondreSupprimerMaryL, je ne vois pas ou la solution au pair (vs. solution creche/nounou) pour ce qui est du sentiment de voir ses enfants eduques par quelqu'un d'autre, par contre il est sur que le fait que l'au pair est a la maison, ca aide beaucoup dans les taches menageres et la gestion du temps (pas besoin d'amener les enfants a la creche/nounou)
Pascale - oui la baby sitter il va falloir que je m'y mette depuis le temps que je le dis !
RépondreSupprimerentretemps - ça me parait être un bon arrangement ça! Et vous avez de la chance d'avoir une nounou 'flexible' !
caroline - je pense que je devrais pouvoir l'avoir sans trop de problèmes. J'ai un peu mauvaise conscience par contre car je viens juste d'être augmentée et j'ai peur qu'ils croient que j'ai attendu ça pour demander la semaine des 4 jours. Déjà que je leur avais annoncé ma grossesse un mois après une promotion, ça fait un peu récidiviste :)
MaryL - oui l'au pair on y avait pensé, j'ai d'ailleurs une cousine qui s'était proposée. Mais on n'a pas la place! Déjà qu'à 4, on est les uns sur les autres ...
Tash - c'est sur que l'au pair, ça ne permet pas de voir ses enfants plus, mais ça simplifie beaucoup les problèmes de garde quand ils sont malades etc. Quand à la famille à coté ... pas vraiment! Les grands parents anglais sont à 3h de route! Et ce sera 4 quand on va déménager. Alors pour les garder au pied levé pas trop... :(
En effet c'est pas evident non plus. Mais bon ils sont dans le pays, pour moi, le jour ou ca arrivera, ils sont tous en france. Meme si l'Eurostar c'est environ 3h de train, les billets de derniere minute, c'est hyper cher (ca peut aller jusqu'a 150-200 euros) donc je peux oublier l'option grand parents! :(
RépondreSupprimerMais bon, comme on disait toutes tu trouveras plein de petites solutions au fur et a mesure et tout rentrera dans l'ordre! :)
Pour avoir été fille au pair en Angleterre, je peux témoigner que ce n'est pas loin de l'esclavage, outre le fait qu'il faut pouvoir la loger. Sauf pour du baby-sitting occasionnel, garder des enfants est un vrai métier, pas l'occasion de sous-payer une pauvre étudiante !
RépondreSupprimerTash - oui c'est sur que même si l'Angleterre c'est pas la porte à coté c'est quand même plus simple que la France! Ma belle mère a pris un bus pour venir, c'est moins cher à la dernière minute que le train...
RépondreSupprimerPascale - je n'ai jamais été jeune fille au pair mais effectivement les autres témoignages de copines ressemblent au tien: limite esclavagisme... Ce n'est pas une option pour nous. Pendant un temps, j'avais pensé prendre un appart pour ma cousine. Ca aurait pas couté beaucoup plus cher que la crèche avec l'assurance d'une babysitter sur demande et quelqu'un qui les garde même malades. Mais comme tu le dis, c'est un vrai métier de garder des enfants à temps plein et je préfère qu'ils soient en collectivité avec d'autres enfants (malgré le partage de microbes!)
Je ne suis pas convaincue non plus que d'utiliser la cousine ou quelqu'un d'autre de la famille pour servir d'au pair serait conseille: trop de risque de disputes famillialles!
RépondreSupprimerJ'espère de tout coeur que ton modus operandi va fonctionner!! Comme je te comprends! Etre constamment tiraillée entre son envie de rester près de ses enfants et celle de rester une femme active qui aime son boulot, c'est très difficile à vivre au quotidien. Quoiqu'on en dise, c'est une problématique plus féminine!!!!
RépondreSupprimerEn tous cas, ce sont de bonnes résolutions!
Bises à tes grumeaux!
Dans notre cas les grand-parents seront aux quatre coins de la planète, alors on n'aura pas d'aide au pied levé. Par contre je n'ai aucun problème à me consacrer aux enfants jusqu'à se qu'ils aient l'âge d'aller à l'école... même si ça veux dire quelques années de finances serrées.
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