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mardi 29 janvier 2013

Jamais sans ma ninie

Vous l'avez peut être remarqué sur mes photos, Finn, tout comme ses grands frères, a une tétine - une ninie, comme elles ont été rebaptisées par les mêmes grands frères. Et contrairement à ses grands frères, je n'ai pas attendu 10 semaines avant de céder! [24 heures si vous voulez tout savoir!]
 
Bon alors les tétines, ça tombe, on les perd, on les retrouve sous le canapé avec les moutons, faut les stériliser 10 fois par jour, bref c'est pénible. Alors, j'ai décidé d'acheter un attache-tétine. Et failli m'étouffer en voyant les prix pratiqués pour un clip et un petit bout de tissu ou de ruban... Ni une ni deux, j'ai acheté un stock de clips en plastiques et un autre stock de pressions et j'ai fait un tour dans ma réserve de rubans. Une heure plus tard, j'avais une collection d'attache tétines à assortir à toutes les tenues de notre petit père! Et on n'a pas encore perdu une seule tétine. Result.

 
Evidemment comme il a le sens de la contradiction, petit Finn cherche son pouce. Mais comme il ne le trouve jamais quand il faut (c'est à dire au milieu de la nuit) et que je préfère avoir un jour à lui supprimer la tétine plutot que son pouce, on continue à lui donner "ninie".



jeudi 9 juin 2011

Potty training - part 2

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis… Combien de fois me suis je répétée cette phrase depuis l’arrivée des grumeaux… Les principes et grandes résolutions qui s’évaporent comme neige au soleil …
Il y a presqu’un mois, j’écrivais ici que je n’allais pas essayer le potty training avant nos vacances au mois de juillet. Absolument pas, j’étais catégorique. Pas la peine de les presser, pas envie de faire des tonnes de machines qui mettraient des jours à sécher, pas envie de les humilier avec des accidents à répétition etc… Et puis, vendredi dernier, une de leurs éducatrices me demandait au hasard d’une conversation si j’avais pensé au potty training. Je lui ai énuméré à peu près tous les arguments ci dessus, en insistant bien que je pensais qu’ils n’étaient pas prêts, que je m'en occuperai pendant les vacances. Elle m'a écouté gentiment et je pensais qu'on allait en rester là.

Lundi, elle est revenue à la charge. Apparemment, depuis une quinzaine de jours, les deux petits mousses ont l’air particulièrement intéressés par les bigs toilets et ce qu’y font les copains. Ils s’assoient régulièrement dessus quand les éducs changent leurs couches et parlent de big boy pants. Ils demandent à être changés très régulièrement (ils font ça aussi à la maison, mais je mettais ça sur le compte des couches lavables qui absorbent moins rapidement que les couches jetables de la crèche). D’après elle et les autres éducs, ils sont mûrs, plus que mûrs. En plus, il y a deux autres petits garcons qui sont prêts aussi et dont les parents ont demandé qu’elles leur enlèvent les couches. Pour elles, elles préfèrent faire les quatre en même temps. Un de leurs arguments qui m’a fait sourire, c’est qu’avec quatre, elles remplissent les machines de pantalons mouillés plus vite pour nous les rendre propres le soir ! Moi qui croyais que quand ils étaient vraiment prêts, il n'y avait pas tant d'accidents que ça ...

Je me suis inclinée devant le poids de leur expérience (et l’argument pseudo écolo!). Peut être qu'effectivement, ils sont prêts avant moi...
Je crois que surtout, j’ai du mal à accepter qu’encore une fois, ils vont passer un grand cap de leur développement à la crèche plutot qu’avec et grâce à moi. Je suis encore convaincue qu’ils ont fait leurs premiers pas à la crèche – ils ont fait des premiers pas à la maison, mais je ne pense pas que c’était les vrais premiers. Pour moi, c’est mon rôle de parent de leur apprendre la propreté et j’ai l’impression d’abandonner mes responsabilités en laissant la crèche s’en occuper. L’éternel sentiment de culpabilité de la mère qui travaille repointe le bout de son nez… Je sais bien que je dois privilégier leur bien être et leur développement plutot que mes états d’âme à deux sous. Je sais aussi que c’est un travail d’équipe, que je ne vais pas les remettre en couche en rentrant à la maison mais continuer le travail des éducatrices. Je sais aussi que j’ai déjà fait pas mal de travail en amont et probablement contribué un peu au fait qu’ils soient maintenant prêts. Peut être aussi que je me fais une montagne de pas grand chose!

Quoi qu’il en soit, lundi c’est décidé, on enlève les couches.

PS. Réponse à la devinette demain !!!

vendredi 15 avril 2011

Baby bottles

J'ai résisté, je ne voulais pas, j'allais les jeter sans remplacements.
Et puis j'ai craqué, je ne pouvais pas les laisser arreter cold turkey ...
J'ai racheté deux biberons.

L'été dernier, j'avais envoyé toute notre collec' de biberons en Normandie avant l'arrivée de Flavie.  J'en avais gardé quatre. Deux furent oubliés dans un hotel à l'aéroport de Gatwick, il n'en restait que deux... Les pédiatres reommendent d'arreter les biberons vers 12 mois et n'utiliser que des tasses. Je m'étais dit que c'était les deux derniers. Après ces deux là, finito, exit les biberons. Et puis ils ont commencé à se fendiller, à se craqueler et la love story des garçons avec leurs biberons ne faisaient pas mine de se terminer...
J'aime trop nos moments câlins le matin quand ils sentent encore le sommeil et qu'on se colle tous les trois sur le futon de leur chambre pendant qu'ils boivent leurs biberons.
J'aime trop la liberté de pouvoir emporter le biberon dans la voiture et leur laisser le finir sur le chemin de la crèche.
Chez moi, on a bu des biberons jusqu'à l'âge de  dix six ans, un biberon pour se réveiller doucement avant d'affronter la journée, c'est mieux qu'une tasse non?
Et je vous interdis de dire qu'en gardant des biberons à la maison, j'essaie de me convaincre que mes bébés ne grandissent pas si vite que ça !

vendredi 11 mars 2011

Ma nouvelle Bible (et celle de mes enfants)

Je suis depuis longtemps déjà une adepte de Google et Wikipédia, toujours là pour combler les lacunes de mon cerveau, trouver une recette sympa ou les coordonnées perdues de mon dentiste.

Plus récemment, et 5 ans après tout le monde, je me suis mise à You Tube.

Une technique de tricot ou de crochet que je ne connais pas : il y a toujours un tuto sur You Tube.

De nouveaux abdos ou exercices de Pilates pour faire enfin la peau à ma bouée avant la saison du maillot de bain : il y a plein d’idées sur You Tube.

Les comptines en anglais que me fredonnent les garçons et que je ne connais pas (ou une en français dont je ne me rappelle plus les paroles) : la vidéo est bien sûr sur You Tube.

Evidemment, mes enfants du 21ème siècle ont immédiatement pris le train en marche et ils me réclament maintenant « Incy spider » et « Piggle Piggle ». Au début un peu réticente, je dois avouer que 3 minutes de Incy Wincy Spider ou 10 minutes de In the Night Garden, c’est 3 (ou 10) minutes de tranquillité pour moi. 3 (ou 10) minutes où je peux me brosser les dents sans spectateurs ou finir de préparer le repas tranquille.

Comme ils ne regardent pas la télé, à part les weekends où on regarde parfois un petit bout de DVD, je me dis que c’est quand même pas si grave… Et puis quand ils devront faire leurs devoirs sur leurs netbooks en 2020, ils seront déjà à l’aise avec le support …



 

mardi 6 octobre 2009

Renier ses principes - Part Five, les couches lavables

Pour moi c’était une évidence, il était hors de question d’utiliser des couches jetables. Malgré ce que m’en disait ma mère qui se rappelle encore le lavage des langes à la main pour faire partir les taches irréductibles, je ne voulais pas utiliser de couches jetables. Sachant qu’un enfant utilise pas loin de 5000 couches entre sa naissance et la propreté, soit 35 m3 de plastique qui met des centaines d’années à disparaître (l’équivalent d’une pièce de taille moyenne pour vous donner une idée), la petite écolo en moi avait tranché. Le Petit Chimiste voyait plutôt l’avantage financier des couches lavables puisqu’une fois l’investissement de départ, il n’y a en théorie plus grand-chose à débourser.


Et puis nous avons eu le choc des jumeaux. Ca a tout remis en cause.


On m’a tellement dit que les jumeaux ça prenait tellement de temps, que je n’aurais même pas le temps de prendre une douche les premiers jours, je me suis demandée comment j’allais trouver le temps de mettre en route des machines supplémentaires pour laver 100 couches par semaine (au bas mot). Et les étendre. Et les plier.
Bien sur il y a l’option d’utiliser un service de lavage de couches qui collecte les couches et vous les ramène toutes propres et toutes pliées. Mais mon argument environnemental en prendrait un coup… grosses machines industrielles, produits chimiques pour que les couches sentent bon, sèchent plus vite et se plient mieux et bien sur l’essence pour venir collecter les couches. Et mes 100 couches, j’en fais quoi en attendant qu’ils me les collectent ? Il aurait aussi fallu en acheter tellement pour assurer un roulement !


Je sais que c’est possible pourtant, j’ai lu des blogs de maman de jumeaux voire même de triplés qui le font. Des super mamans. Pas comme moi.

Et en plus maintenant, ils vont à la crèche, où ils n’acceptent pas les couches lavables.
Alors on achète des couches jetables. On culpabilise à chaque fois qu’on sort une poubelle de couches. On se rattrape en recyclant autant que possible tout le reste, on composte, on achète d’occasion… Et comme l’allaitement, je me donnerai une deuxième chance pour les couches lavables au prochain !

mardi 22 septembre 2009

Renier ses principes – Part Four, le controlled crying ou la méthode 5/10/15

L’autre jour, je vous annonçais fièrement que Liam faisait enfin ses nuits. Contrairement à Noah pour qui ça c’était fait tout seul, avec Liam, il a fallu que l’on y travaille. Voici notre histoire et comment encore une fois je suis revenue sur mes principes.

Depuis l’âge de 5 mois, Liam ne tète plus la nuit – ca n’a pas été sans mal ça aussi, mais c’est une autre histoire pour un autre jour. Donc a priori il aurait du dormir sans interruption jusqu’au petit matin. A priori… Il a eu des périodes où il dormait bien, mais après nos vacances en France, c’était devenu l’enfer.
Pendant les vacances, il se réveillait plusieurs fois par nuit. Je lui trouvais des excuses. Il fait trop chaud, il a soif, il est dans un lit qu’il connaît pas, etc, etc… Pour ne pas réveiller toute la maison, je le prenais dans mon lit. Après tout, son papa n’était pas là, y avait de la place et puis pas besoin d’aller travailler le lendemain, possibilité de trainer au lit grâce à super mamie qui assurait le quart du matin. Oh il était content le père Liam de dormir de nouveau avec sa maman ! Sauf qu’en rentrant à Glasgow, ça lui a fait tout drôle de se retrouver dans son lit… Alors il a continué à se réveiller pour son câlin de la nuit. Pas bête la guêpe.


J’ai essayé de le sevrer, en le prenant un peu moins longtemps dans mes bras, en le laissant dans son lit et lui tenant la main, en lui chantant des berceuses… méthode douce. Dès que je le reposais dans son lit ou que je lui lâchais la main, il se réveillait et se mettait à hurler. Ca pouvait prendre plus de deux heures pour le rendormir. L’horreur. Ca a duré deux semaines. Le jour où j’ai failli m’endormir pendant ma pause déjeuner, j’ai décidé que enough is enough, on allait prendre des mesures.


C’est là que j’ai renoncé à mes principes et décider d’essayer le controlled crying, aussi appelé méthode 5/10/15 chez les francophones.
Le principe, c’est de laisser le bébé pleurer pour lui « apprendre » à se consoler et se rendormir tout seul.
Première réaction (la mienne quand j’ai entendu parler de la méthode) : Oh là là, mais c’est cruel cette affaire. Le pauvre bébé il a besoin d’amour, de réconfort. Il a besoin de savoir qu’il n’est pas abandonné et que ses parents sont là pour lui, même quand il essaie de dormir. Ca va le traumatiser de hurler tout seul comme ca dans son petit lit. Non vraiment, jamais oh grand jamais je ne torturerai ainsi mon petit amour.
Sauf que le petit amour, c’était devenu un petit monstre fourbe qui empêchait sa mère de dormir, toutes les nuits, pendant des heures. Alors le petit amour, il était temps de le remettre dans le droit chemin.


Première nuit, il s’endort à 19h comme tous les soirs. A 3h, il commence à pleurer, je vais le voir pour m’assurer qu’il n’a pas de problème. Non, c’est le coup de d’habitude. « Liam, c’est la nuit, Noah et Papa dorment, et Maman va dormir aussi, rendors toi ». Et je referme la porte. Hurlements. Hurlements. Hurlements. Je suis dans mon lit avec un coussin sur la tête. Je me déteste. Il me déteste. Pourquoi elle revient pas, il se demande le pauvre bonhomme. 5 longues minutes. J’y retourne. « Liam, c’est la nuit, bla bla bla ». Hurlements. Hurlements. Hurlements. Je retourne au lit, le Petit Chimiste est réveillé, on est allongés dans le noir, main dans la main. C’est long 10 minutes quand ton bébé hurle dans la pièce d’à côté. Mais on a commencé il faut continuer. On a tenu, 10 minutes, puis 15, puis trois fois 20. Oui, pour les forts en maths, ca fait une heure et demie. Une LONGUE heure et demie. Et puis, il s’est rendormi jusqu'à 7 heures sans un bruit.
Deuxième nuit. Même scénario. Premières 5 minutes, hurlements. Puis les dix minutes qui ont suivies, il pleurait mais doucement et par intermittence et il commençait à se calmer tout seul. Je n’ai même pas eu besoin d’y retourner après 15 minutes.
Troisième nuit. Il se réveille, je me lève pour aller voir si tout allait bien. Tétine perdue. Je lui remets. Il se rendort illico.
Quatrième nuit. Pas un bruit.
Et depuis, il dort de 19h à 6h du matin.

Ca a été une des expériences les plus désagréables de ma carrière de maman. Bien pire que le mouche bébé. Mais je suis persuadée que la fin en justifiait les moyens.

ATTENTION: ne pas utiliser la méthode avant d'étre absolument sure que votre bébé n'a pas soif ou faim et qu'il n'a mal nulle part, etc. En général, une maman est capable de différiencer les pleurs de son bébé. Ne pas utiliser avant au moins 6 mois, avant c'est vraiment cruel (mon opnion!). Et lorsque votre bébé traverse la fameuse période d'angoisse de la séparation, adapter la méthode pour prendre ça en compte. Il y a plein de conseils et de sites et forums de support sur t'internet!

vendredi 4 septembre 2009

Renier ses principes - Part Three, dormir avec bébé

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas écrit un petit billet ‘y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis’. Aujourd’hui le co sleeping. Avant l’arrivée des grumeaux, c’était un clair no, no. Les bébés dans notre lit : hors de question ! Trop dangereux … mauvaises habitudes …on va les écraser… on les aura encore dans notre lit à 18 ans … et comment on va leur faire un petit frère ou une petite sœur… ?

Avance rapide jusqu'à la première nuit de retour de la clinique. A chaque fois qu’on les posait dans leurs beaux couffins douillets, préparés amoureusement par leur maman avant leur naissance, ils se mettaient à hurler. Ben oui, quand on vient de s’endormir contre papa ou maman qui est tout chaud et sent tout bon (surtout maman qui sent bon le lait !), ça fait un électrochoc quand on se retrouve tout seul dans un couffin tout froid qui sent tout drôle…

A 5 heures du matin, en voyant se profiler la nuit blanche, on a décidé que ‘pour la première nuit’ on pouvait les garder dans notre lit… La deuxième nuit, je me suis endormie en essayant de les endormir, leur papa n’a pas osé les déplacer dans leurs lits, trop peur de les réveiller, et on a tous dormi quelques heures d’affilée sans que personne ne bouge… La troisième nuit, ils ont commencé dans leurs couffins mais après la première tétée de la nuit, ils sont restés là… La quatrième nuit, je me suis endormie en les allaitant. Quand je me suis réveillée, paniquée, persuadée que j’avais du les écraser ou que j’allais les retrouver étouffés sous le coussin d’allaitement, ils étaient tous les deux endormis profondément, blottis contre moi, un de chaque coté…

Très vite, je me suis rendue compte qu’ils dormaient plus longtemps quand ils dormaient avec nous et qu’effectivement, je pouvais m’endormir sans danger avec eux à mes cotés. D’une part parce que je ne bouge pas la nuit et d’autre part parce que je crois que mon sixième sens de mère m’empêchait de bouger sachant qu’ils étaient là. Plus besoin d’attendre qu’ils se rendorment pour les remettre dans leurs lits. Plus besoin de me sortir de mon lit douillet quand ils pleuraient pour la tétée au milieu de la nuit. Parfait

Evidemment, il faut prendre quelques précautions (beaucoup de conseils sur les sites spécialisés en français ou en anglais) et à mon humble avis, savoir s’arrêter à temps, avant qu’ils prennent de mauvaises habitudes et éviter qu’ils partagent encore votre lit alors qu’ils sont prêts à rentrer à la fac ! Nous, on a arrêté vers 3 mois. Ils ne faisaient plus qu’une tétée par nuit et commençaient à prendre un peu trop de place! Il y a eu quelques rechutes, quelques nuits où ils n’arrivaient pas à trouver le sommeil. Mais depuis qu’ils sont dans leur chambre, c’est fini.
Et j’avoue que ça me manque, me réveiller et les sentir près de moi, leur odeur de bébé, leur petit corps tout chaud, complètement abandonné dans le sommeil…

Quand ils sont malades et pleurent la nuit, je dors avec eux sur le futon dans leur chambre. Je joue à celle qui se sacrifie pour ses enfants, mais en vérité c’est mon guilty pleasure, un flashback de ces premiers mois passés si vite...


Les garçons à 3 mois (Liam en bleu, Noah en beige)

- une de leurs dernières nuits dans notre lit!

lundi 29 juin 2009

Renier ses principes - Part Two la tétine

Pour continuer dans la série 'y a que les imbéciles qui changent pas d'avis'... la tétine.

Je fais partie de ces gens qui se disaient: plutôt mourir que de donner une tétine à mes enfants. Je suis horrifiée chaque fois que je croise des parents avec des enfants de 3 ou 4 ans avec une tétine dans la bouche. Des enfants qui souvent sont en train de faire du toboggan ou de courir après leur petit frère. Pourquoi ont ils donc une tétine dans la bouche?! Je pouvais concevoir la tétine pour dormir mais dans la journée? Donc c'était décidé, pas de tétine.


Pendant deux mois, j'ai résisté. Et souffert. Noah était un "sucky baby", un bébé qui avait besoin de téter pour se réconforter, pour s'endormir. Il a passé beaucoup de temps accroché au sein puis à son biberon, profondément endormi. A l'instant où on le décrochait pour le mettre dans son couffin, il se mettait à hurler... Il a ainsi passé beaucoup de nuits dans notre lit accroché à sa maman (un autre principe vite oublié de ne pas laisser dormir les bébés avec nous!). Au mois de janvier, ma soeur est venue nous voir et nous avons passé une semaine infernale à essayer d'endormir Noah ... Biberons vides, petits doigts dans la bouche, on a tout essayé. Ma soeur n'arrêtait pas de me répéter qu'il avait besoin d'une tétine mais moi, têtue comme une mule, je résistais. Le dernier jour elle m'a acheté un paquet de tétines. Je l'ai jeté au fond d'un tiroir. Trois jours plus tard, après une nuit particulièrement courte et alors que je me débattais toute seule avec deux bébés sur-fatigués qui n'arrivaient pas à s'endormir, j'ai ouvert le tiroir. Stérilisé les tétines et le coeur gros, je leur ai mises dans la bouche. J'avais l'impression de leur mettre une muselière. Cinq minutes plus tard, ils étaient tous les deux profondément endormis ...


L'effet tétine (à 10 semaines)



Depuis mes bébés ont des tétines... On essaie de ne pas en abuser, de les restraindre aux siestes, au coucher et aux trajets en poussette ou en voiture (qui souvent se transforment en sieste de toutes façons) mais je dois avouer que je m'en sers parfois pour gagner 5 minutes, quand les biberons ne sont pas prêts ou que l'un s'impatiente pendant que je change l'autre ... Et je leur ai même acheté des tétines personnalisées. Pour quelqu'un qui était tellement anti tétine, un comble!




mercredi 25 mars 2009

Renier ses principes - Part One, l'allaitement

Avant d'être enceinte, et avant de devenir maman, j'avais plein de principes et de théories sur la façon d'élever les enfants, les choses à faire et ne pas faire ... C'est drôle comme une fois que la réalité nous rattrape, tous ces principes et bonnes résolutions passent rapidement à la trappe. J'en ai toute une série comme ça et aujourd'hui je commence avec... l'allaitement.


Pendant ma grossesse, j'ai beaucoup lu. Des livres sur la grossesse, sur l'accouchement, sur la gemellité et le bilinguisme. Mais un des livres qui a passé le plus longtemps sur ma table de chevet, c'est "Breast is best" de Penny Stanway. La preuve n'est plus à faire, le lait maternel est le 'top du top' pour nourrir un bébé. J'ai aussi lu beaucoup de témoignages et de blogs de mamans qui avaient allaité avec succès leur jumeaux. J'étais donc déterminée à allaiter mes bébés, au moins jusqu'à leurs 6 mois, date à laquelle je compte reprendre le travail.
Maheureusement mes bébés n'avaient pas lu tous ces témoignages et en ont décidé autrement...

Ca avait mal commencé dès le premier jour, Noah n'arrivait pas à téter et moi trop mal en point, je ne pouvais pas tirer mon lait, il a donc du prendre du lait en poudre à la seringue ... Puis quand il a fini par comprendre comment ça marchait, il était trop fatigué et s'endormait tout le temps en cours de route! Donc il me fallait tirer du lait pour compléter après chaque tétée. Et comme si c'était pas assez compliqué, tous les deux refusaient de prendre le sein droit ... je sais c'est bizarre et personne n'a su m'expliquer pourquoi mais du coup je ne pouvais pas les allaiter en même temps... Ca voulait dire que quand l'un tétait, si l'autre avait faim, il fallait le laisser pleurer, l'horreur! Donc il fallait toujours que j'ai du lait de tiré pour ces moments là et que je jongle avec un au sein et l'autre au biberon, trop pratique... Bref c'était beaucoup de travail et j'arrivais régulièrement au soir avec plus assez de lait pour mes bébés, plus aucune énergie et tous les trois en larmes ... Donc à mon grand regret nous sommes passés au lait en poudre après 6 semaines. Les garcons n'y ont vu que du feu et moi, je suis beaucoup plus en forme !

Je suis très déçue évidemment. J'avais cette vision de pouvoir allaiter mes deux bébés en même temps, pouvoir les emmener partout sans me soucier de mettre les biberons dans le sac. J'ai passé beaucoup de temps à culpabiliser, à me dire que je n'avais pas assez insisté et que j'avais abandonné trop tôt... Mais quand je repense aux soirées et aux nuits passées à pleurer (eux et moi!) parce qu'ils avaient faim et que je n'avais plus de lait, je me dis que finalement tout le monde y gagne au change. Bébés repus et maman en forme, c'est quand même mieux.

Et puis peut être si j'ai un autre bébé, en modèle unique cette fois, j'aurais la chance d'allaiter plus longtemps ...

PS: ne m'envoyez pas les services sociaux, je ne laisse pas mes poupons boire le biberon tout seuls! Si vous regardez bien, les biberons sont vides, j'ai pris la photo a la fin d'une tétée!

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