La collection des cousins - été 2011

En décembre dernier,j'avais déjà fait la collection d'hiver. Cet été, j'ai remis ça, version plus légère. Des petits débardeurs en coton qui peuvent portés à meme la peau ou par dessus un tee shirt ou une chemise. Les garçons ont déjà portés les leurs à plusieurs reprises - vous les avez déjà vus sur nos photos de la plage...

Ils aiment particulièrement les petites poches que j'ai rajoutées devant dans lesquelles ils peuvent glisser des petits trésors (ou leur tétine, ce qui déforme tout et me rend folle!).

Flavie a une version particulièrement estivale dans un joli jaune qui brille comme le soleil de la Méditerranée ! Et pour faire une pause dans tout ce tricot, je lui ai fait un petit bloomer assorti (je vous en reparle bientot).

Et la super bonne nouvelle de la semaine dernière c'est qu'à partir du mois de janvier, la collection des cousins devra etre déclinée en 4 exemplaires - et non ce n'est pas les garçons mais Flavie qui va avoir un petit frère ou une petite soeur. Préparez vous à voir de la layette par ici !

Modèle: Adam de Georgie Hallam - sur Ravelry
Laines: Ultra Pima de Cascade Yarns - de chez Laine et Tricot - ma laine coup de coeur de l'été, un coton tout doux et tout brillant, un régal ... (Et en plus elle passe à la machine woohoo!).

Compte à rebours

Plus que 6 dodos et on sera dans l'avion

Aeroplane mummy, AEROPLANE !!!

Un calendrier de fortune pour des petits garçons très impatients qui sont prets à aller prendre l'avion tous les matins ...

De retour?

Oh là là quelle vilaine, me voilà encore absente pendant des semaines sans meme une bonne excuse! Merci beaucoup à celles d'entre vous qui sont venues prendre mes nouvelles, les copines de l'autre coté de l'écran... Alors que dire de cette absence, pas grand chose.... Beaucoup de boulot et pas très envie de me remettre devant l'écran le soir, une grande frénésie créatrice (j'essaie de vous montrer tout ça avant les vacances) et un temps morose. Heureusement, le soleil a enfin décidé de nous honorer de sa présence et du coup, tout parait plus gai.

Le weekend dernier, premier weekend ensoleillé, une seule chose à faire: seaux et pelles embarqués, nous voilà en route pour la plage (a Troon, pour les connaisseurs) ! Une bonne dose de sable, une généreuse ration de soleil, un grand bol d'air iodé et une rasade d'eau de mer, nous étions remontés pour toute la semaine ...

Et les vacances, c'est dans moins de 15 jours, le compte à rebours a commencé !!!

Potty training - part 3

Voilà maintenant plus d'une semaine que nous sommes sans couches (ou presque) et il est l'heure de tirer un premier bilan...  Le bilan est mitigé: un succès retentissant pour un des blondinets et une expérience traumatisante pour le deuxième.

Commençons par la success story de la semaine:

Noah - les éducatrices avaient raison. Il était prêt. Samedi dernier, au saut du lit, Noah a réclamé ses "big boy pants". On a enlevé la couche, enfilé un slip et dépoussiéré le pot. On lui a réexpliqué le principe du pot et on l'a laissé faire. Il s'est assis 256753 fois sur le pot sans faire une goutte. Il a réussi à avoir 3 accidents entre les 256753 tentatives. On a  remis une couche pour la sieste qu'il nous a fait enlever fissa à son réveil pour aller faire son premier pee-pee dans le pot. Clairement l'idée avait mûri pendant la sieste. Reste du weekend, rien à signaler, tous ses pee-pee dans le pot. 100% de réussite, 0% accident.

Lundi à la crèche, il a eu quelques accidents, le temps de comprendre comment utiliser les toilettes (ils n'ont pas droit au pot). Depuis, il est propre. Trop fastoche.

Au cas où vous penseriez que je fais un peu trop la maline avec mon blondinet propre instantément, j'ai une autre histoire pour vous. Le cauchemar de la semaine.

Liam - sa maman avait raison. Il n'était pas prêt. Samedi dernier, au saut du lit, Liam a réclamé ses "big boy pants". On a enlevé la couche, enfilé un slip et dépoussiéré le pot. On lui a réexpliqué le principe du pot et on l'a laissé faire. Il s'est assis sur le pot 2 ou 3 fois, une fraction de seconde à chaque fois. il s'est retenu tant qu'il a pu avant d'avoir un ou deux accidents. On a remis une couche pour la sieste qu'il nous a fait enlever fissa à son réveil (comme Noah, Mummy) pour faire pee-pee dans sa culotte. On l'a ensuite surveillé comme de l'huile sur le feu et on lui a proposé le pot aux premiers signes d'une envie. Rien à faire. Le reste du weekend, il a refusé de s'asseoir sur le pot, je l'ai changé une dizaine de fois, serpillé le plancher etc etc.

Lundi dernier à la crèche, il a changé 7 fois de pantalons, tant et si bien qu'il est rentré à la maison avec le bas de jogging d'une autre petit garçon. Rebelote mardi et mercredi. Il accepte de s'asseoir sur les toilettes à la crèche mais panique au moment crucial et se débat, se relève et en met partout. A la maison, c'est pire. Il refuse de s'asseoir sur le pot même si je le surprends en pleine action. Il danse sur place pendant des heures, pleure, gémit, refuse le pot et fait une crise de panique à la première goutte, même dans sa couche. Même en pleine nuit. La semaine dernière, j'ai passé deux heures à essayer de le calmer au mileu de la nuit de jeudi. L'envie l'avait réveillé et il ne voulait pas s'asseoir sur le pot mais ne voulait pas non plus faire dans sa couche. Il a mouillé tellement de pantalons qu'il ne comprenait plus que dans une couche, ça ne risque rien. Il a ensuite fait une crise de panique quand il n'a plus pu se retenir.

Toutes mes angoisses se sont révélées justifiées. Humiliation, frustration, déception et surtout tristesse. Humilié par les pantalons mouillés. Vexé de voir son frère applaudi et félicité. Frustré et triste de ne pas réussir à faire ce qu'on lui demande. Traumatisé. Je m'en veux de l'avoir forcé, d'avoir persévéré toute cette semaine à la demande de la crèche et contre mon instinct.
Ce weekend, j'ai décidé d'arrêter les dégats et on a mis les pull ups. Pas complètement le retour aux couches (il a refusé) mais un compromis pour le laisser essayer le pot quand il a envie, à son rythme mais éviter les accidents à répétition. Il a fait plusieurs pee-pee dans les toilettes de la crèche mais à la maison, il va sur le pot quand ça lui chante. Généralement quand je l'ai mis au lit ou quand je suis occupée et qu'il cherche à attirer mon attention...

Bref, c'est pas parce qu'ils sont nés le même jour que c'est les mêmes modèles et on va devoir prendre notre temps avec Liam !

La réponse à la devinette

Comme promis voici enfin la réponse de la devinette tant attendue…

Et nous avons même une (presque) gagnante: Cécilouette!

Alors que veut dire kayayou …?

Littéralement, kayayou vient de “carry you” = te porter pour les non Anglophones parmi vous.

La première fois que j’ai entendu les grumeaux utiliser kayayou, c’était après notre première expérience de luge au mois de janvier. Sur le chemin de retour, les petites jambes étaient fatiguées d’avoir trop marché dans la neige et leur papa proposait aux grumeaux de les porter: “do you want me to carry you?” … Aussitôt adopté par les grumeaux, kayayou est devenu le mot de passe pour se faire porter ! Ils devraient dire kaya-me mais évidemment à deux ans et des poussières, la grammaire, c’est le cadet de leurs soucis !

Par extension, maintenant kayayou veut aussi dire sors moi de mon lit ou fais moi un câlin … Le weekend je me réveille souvent au son de “kayayou Mummy, kaaayaaaayouuuuuuuu “ !

 Kayayou Daddy, KAYAYOU !!!

 

Kayayou in action !

Potty training - part 2

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis… Combien de fois me suis je répétée cette phrase depuis l’arrivée des grumeaux… Les principes et grandes résolutions qui s’évaporent comme neige au soleil …

Il y a presqu’un mois, j’écrivais ici que je n’allais pas essayer le potty training avant nos vacances au mois de juillet. Absolument pas, j’étais catégorique. Pas la peine de les presser, pas envie de faire des tonnes de machines qui mettraient des jours à sécher, pas envie de les humilier avec des accidents à répétition etc… Et puis, vendredi dernier, une de leurs éducatrices me demandait au hasard d’une conversation si j’avais pensé au potty training. Je lui ai énuméré à peu près tous les arguments ci dessus, en insistant bien que je pensais qu’ils n’étaient pas prêts, que je m'en occuperai pendant les vacances. Elle m'a écouté gentiment et je pensais qu'on allait en rester là.

Lundi, elle est revenue à la charge. Apparemment, depuis une quinzaine de jours, les deux petits mousses ont l’air particulièrement intéressés par les bigs toilets et ce qu’y font les copains. Ils s’assoient régulièrement dessus quand les éducs changent leurs couches et parlent de big boy pants. Ils demandent à être changés très régulièrement (ils font ça aussi à la maison, mais je mettais ça sur le compte des couches lavables qui absorbent moins rapidement que les couches jetables de la crèche). D’après elle et les autres éducs, ils sont mûrs, plus que mûrs. En plus, il y a deux autres petits garcons qui sont prêts aussi et dont les parents ont demandé qu’elles leur enlèvent les couches. Pour elles, elles préfèrent faire les quatre en même temps. Un de leurs arguments qui m’a fait sourire, c’est qu’avec quatre, elles remplissent les machines de pantalons mouillés plus vite pour nous les rendre propres le soir ! Moi qui croyais que quand ils étaient vraiment prêts, il n'y avait pas tant d'accidents que ça ...

Je me suis inclinée devant le poids de leur expérience (et l’argument pseudo écolo!). Peut être qu'effectivement, ils sont prêts avant moi...

Je crois que surtout, j’ai du mal à accepter qu’encore une fois, ils vont passer un grand cap de leur développement à la crèche plutot qu’avec et grâce à moi. Je suis encore convaincue qu’ils ont fait leurs premiers pas à la crèche – ils ont fait des premiers pas à la maison, mais je ne pense pas que c’était les vrais premiers. Pour moi, c’est mon rôle de parent de leur apprendre la propreté et j’ai l’impression d’abandonner mes responsabilités en laissant la crèche s’en occuper. L’éternel sentiment de culpabilité de la mère qui travaille repointe le bout de son nez… Je sais bien que je dois privilégier leur bien être et leur développement plutot que mes états d’âme à deux sous. Je sais aussi que c’est un travail d’équipe, que je ne vais pas les remettre en couche en rentrant à la maison mais continuer le travail des éducatrices. Je sais aussi que j’ai déjà fait pas mal de travail en amont et probablement contribué un peu au fait qu’ils soient maintenant prêts. Peut être aussi que je me fais une montagne de pas grand chose!

Quoi qu’il en soit, lundi c’est décidé, on enlève les couches.

PS. Réponse à la devinette demain !!!

La devinette de la semaine

Je sais que certain(e)s d’entre vous s’inquiètent de mon silence prolongé… je vous rassure, rien de grave! Juste une petite baisse de regime comme il m’arrive périodiquement.. Un ras le bol generalisé, manque d’envie et d’inspiration. Une depression saisonnière presque. Et oui, les depressions saisonnières au mois de juin, c’est possible. Parce que quand on met encore des chaussettes, un pull et un mantau d’hiver un 7 juin, on a le droit d’être déprimé non? Enfin, comme Anne, je me force à rester po-si-ti-ve: au moins, pas besoin d’acheter une garde robe d’été pour les garçons ! Allez, dans un peu plus de 6 semaines, on aura trop chaud sur la terrasse de Manou à Montpellier !

Pour me faire pardoner de mon absence, je vous propose une devinette qui traine dans mes brouillons depuis un petit bout de temps.

Comme tous les enfants de leur âge, Liam et Noah sont loin de parler encore parfaitement. Pour être honnête, entre les mots écorchés ou déformés et le franglais, c’est parfois encore du vrai charabia! Ce que j’ai remarqué aussi c’est que du fait qu’ils sont deux et qu’ils se comprennent parfaitement, ils ne font pas beaucoup d’effort quand on essaie de les corriger …

Mais bon, avec une oreille avertie, un peu de patience et d’imagination, on décode!

Par exemple, il n’est pas trop difficile de deviner ce que sont une bananane, une képontine, une p'une ou des stoberries. Avec un peu de contexte, on peut comprendre qu’amber et baleine sont les couleurs noire et bleue - parce qu’Amber notre minette est noire et que les baleines sont bleues – que des sharp sont des ciseaux et du pique des boissons gazeuses – parce qu’il faut faire attention avec les ciseaux qui sont sharp et que Manou leur a dit un jour que la limonade, ça “pique” ! Une fois qu’on enlève les pronoms personnels, on comprend bien qu’un tonlit et une tatasse ne sont finalement qu’un lit et une tasse…

Mais je mets n’importe qui au défi de savoir ce que “kayayou” veut dire !!!

Vous voulez essayer de deviner?