jeudi 30 septembre 2010

Un rayon de soleil dans la tempête

La semaine dernière, une semaine difficile mais heureusement adoucie par l'arrivée de la délicieuse petite Flavie.

Ma première nièce, la première cousine des garçons, la fille de ma soeur, un rayon de soleil.

Je n'ai qu'une hâte c'est d'aller la rencontrer, la prendre dans mes bras, respirer ce parfum de bébé et caresser la douceur de sa peau.

C'est tellement beau un nouveau né.

mercredi 29 septembre 2010

J'arrête de crier - Compteurs à zéro

Après avoir tenu presque 2 semaines, j'ai crié vendredi ET samedi ET dimanche... Compteur remis à zéro lundi matin.

Je ne sais pas trop pourquoi j'ai craqué aussi facilement car les garçons n'étaient pas particulièrement plus difficiles ou plus turbulents que d'habitude.
En fait si, je sais. Une semaine difficile, très difficile au boulot où j'ai pensé sérieusement à démissioner. La perspective de travailler 12 jours d'affilée car je travaille ce weekend. Une machine à laver en rade après qu'un plombier incompétent venu réparer une autre fuite ait "accidentellement" coupé le tuyau de la machine - grosses fuites et je dois maintenant rester à coté de la machine quand elle rince pour vider la bassine - au rythme d'une machine par jour, vous imaginez la perte de temps. Un appart qui ne se vend toujours pas. Des voisins qui m'insupportent de plus en plus chaque jour. Un controle technique de ma voiture qui va couter très cher. Un ras le bol général. Envie d'être ailleurs.

Bref, j'ai passé ma frustration sur mon petit Chimiste et mes enfants. Parce que je sais qu'ils m'aiment et me pardonneront. Mais ce n'est pas une raison. C'est facile finalement de ne pas crier, de ne pas s'énerver quand tout va bien, quand il n'y a pas de stress extérieur. Mais dès qu'un grain de sable tombe dans l'engrenage, que ce soit de la fatigue, du stress, une déception, tout prend des proportions démesurées et la moindre incartade de mes loulous me font sortir de mes gongs. A moi de trouver d'autres moyens d'extérioriser la mauvaise humeur créée par d'autres autrement qu'en criant. Des suggestions?

mercredi 22 septembre 2010

J'arrête de crier - Public, je vous aime

Je me suis rendue compte que je crie très rarement en public. Je crie à la maison ou dans la voiture, quand je suis seule ou juste avec le Petit Chimiste mais presque jamais quand quelqu'un pourrait me voir ou m'entendre. Les rares fois où j'ai crié, c'est en général dans des situations dangeureuses, comme quand Noah m'a échappé et que j'ai eu tellement peur que je l'ai grondé très fort! Je ne pense pas que je fasse ça consciemment mais peut être au fond de moi, je me dis que ce n'est pas acceptable de crier sur ses enfants et j'ai peur d'être jugée?

Maintenant que j'ai commencé le challenge et que je sais que je dois rendre des comptes en quelque sorte et expliquer mes cris et mes colères, c'est presque comme si je criais en public. Je ne compte plus les fois où j'ai commencé à monter le ton et arrêté immédiatement en pensant au challenge. En me demandant ce que vous alliez en penser. En me disant que vraiment, c'était ridicule, inutile ou honteux de crier pour ci ou ça.

On conseille souvent aux gens qui se mettent facilement en colère de prendre une grande respiration ou de tourner 7 fois leur langue dans leur bouche avant de parler.
Moi j'essaie d'imaginer qu'il y a une autre personne dans la pièce, une copine, un membre de ma famille, une lectrice du blog ... Je me demande ce qu'il ou elle penserait en me voyant perdre le controle comme ça et en général ça suffit pour me calmer.

Et vous vous avez quoi comme astuce pour faire retomber la colère?

dimanche 19 septembre 2010

Paranoia?


Récemment, au Royaume Uni, nous avons eu quelques drames d'enfants attaqués par des chiens dit méchants. Déjà que je suis plutôt une cat person qu'une dog person, ces fait divers qui resurgissent régulièrement ne font rien pour me réconcilier avec la race canine. J'ai pourtant grandi avec un chien et je tolère sans problème les chiens de ma famille ou de mes amis. Les chiens avec lesquels j'ai un problème, c'est ceux qui courent en liberté dans les parcs, qui ne sont pas tenus en laisse, ne répondent pas à leur maitre et s'approchent trop près de mes enfants quand leur maitre n'est pas là.



Cet après midi, nous étions en promenade dans un parc de Glasgow. Liam menait la marche à une dizaine de mètres devant moi, en train de courir après un écureuil. Loin derrière nous, le Petit Chimiste avec Noah qui insistait pour pousser sa poussette tout seul ... Tout d'un coup, un Doberman surgit de nulle part et court à toute vitesse vers Liam en aboyant ... En une fraction de seconde, j'ai réalisé que je ne pourrais pas arriver à Liam à temps et je me suis mise à hurler NO NO NO en courant vers lui. Liam complètement inconscient du danger regardait le chien s'approcher de lui en répétant "doggie, woof, woof" Pour lui, tous les chiens sont doux et affectueux comme dans les livres d'image. Finalement, le chien ne s'intéressait qu'à l'écureuil mais je repense encore en tremblant à ces quelques secondes pendant lesquelles j'ai imaginé le pire.

Le propriétaire du chien en question a finalement réapparu alors que je serrais Liam fort dans mes bras et que le Petit Chimiste arrivait en courant, affolé par mes cris. Il s'est à moitié excusé de m'avoir fait peur, mais en sous entendant que j'avais un peu paniqué pour rien. Il a poursuivi son chemin comme si de rien n'était, sans laisse ni muselière pour son chien. J'étais tellement sous le choc que je ne lui ai rien dit! Deux autres propriétaires de chiens (en laisse) qui marchaient avec le Petit Chimiste avant que je ne me mette à hurler sont arrivés ensuite et très gentiment se sont assurés que Liam n'avait rien et que je n'étais pas trop secouée. Ils m'ont ensuite rappelé que tous les chiens doivent être tenus en laisse dans les parcs de la ville et m'ont proposé d'appeler le gardien du parc. Je n'avais qu'une envie c'était de rentrer à la maison et j'ai décliné leur proposition. Je sais bien que l'immense majorité des chiens ne feraient pas de mal à une mouche et qu'ils ont autant besoin de se dépenser que mes enfants mais pourquoi promener sans laisse un chien classé comme dangeureux dans un parc familial où les chiens doivent être tenus en laisse? Et pourquoi me ridiculiser pour avoir instinctivement voulu protéger mon enfant?

Maintenant que le choc est retombé et que mes bébés dorment paisiblement et en sécurité dans leur chambre, je me demande si j'ai paniqué trop vite, si je suis trop influencée par ces faits divers... Je ne veux pas que mes garçons grandissent avec une peur irrationelle des chiens mais je veux aussi qu'ils comprennent que tous les chiens ne sont pas Spot. Et vous, vous aurez fait quoi? Est ce que vous réussissez à ne pas transposer vos peurs sur vos enfants? Propriétaires de chien, vous pensez quoi des parents qui sont persuadés que votre chien va attaquer leur progéniture et vous font les yeux noirs si votre chien s'approche trop près ?



Liam, une dizaine de minutes avant le "drame"

PS - Une semaine que je n'ai pas crié (NO NO NO cet après midi ne compte pas) (woohoo !!!)

samedi 18 septembre 2010

Il y a 10 ans


Il y a 10 ans aujourd'hui, j'étais à l'aéroport de Montpellier avec mes deux valises en partance pour Manchester. Je promettais à ma Maman en larmes que ce n'était que pour un an, le temps d'obtenir mon double diplôme et que ça allait passer vite.

En arrivant à Manchester, il pleuvait, mes pieds étaient trempés dans mes ballerines et mes valises étaient à Paris après avoir raté leur correspondance. J'ai maudit ce lendemain de soirée trop arrosée où je me suis retrouvée dans le bureau des Relations Internationales de mon école d'ingénieur. Une soirée épique avec le groupe d'Erasmus de notre école que nous avons finie avec ma copine Vinciane en répétant à qui voulait l'entendre 'Next year we're going to Manchester' ... Evidemment le lendemain matin, j'aurais pu revenir sur mes paroles d'ivrogne et décider que next year, j'allais rester à Montpellier. Mais à 22 ans et encore chez ma maman, je trouvais que c'était une bonne occasion de quitter enfin le nid. J'ai ensuite passé l'été à compter les jours jusqu'à mon départ, impatiente de quitter le train train de Montpellier, de commencer une nouvelle vie loin de ma famille étouffante, loin du nid. Ce soir de septembre 2000, à Manchester sans mes valises, je n'avais qu'une envie c'était de le retrouver mon nid. Le lendemain, sous le soleil et mes valises arrivées, je retrouvais mon enthousiasme. Cette année fut sans aucun doute l'une des plus mémorables de toute ma vie. L'année des rencontres, de l'ouverture, du changement. Coté académique, soyons honnête, ce ne fut pas une année très bénéfique mais coté humain, incomparable... Evidemment vous savez maintenant que je ne suis jamais rentrée à Montpellier. J'ai rencontré mon Petit Chimiste à Manchester et je ne l'ai plus jamais quitté....

Il y a 10 ans, j'étais une petite étudiante célibataire et sans responsabilités qui pouvait partir vivre à Manchester pour un an sur un coup de tête avec toute sa vie dans deux valises. Aujourd'hui à l'heure du bilan de ces dix dernières années je ressens un mélange de fierté, de bonheur et de satisfaction mais aussi un peu de tristesse et de nostalgie.

Je suis fière, reconnaissante et heureuse du chemin accompli. Professionellement, j'ai terminé mes études un doctorat en poche et j'ai de la chance d'avoir un boulot stable. Dans ma vie privée, j'ai trouvé le compagnon qui partage ma route jour après jour, mon meilleur ami et le père de mes enfants. J'ai deux beaux enfants en bonne santé qui font beaucoup de bêtises mais remplissent malgré tout leurs parents de bonheur. J'ai un toit au dessus de ma tête, nous ne sommes pas dans le besoin.
Mais l'insouciance, la liberté de la Pépette d'il y a 10 ans me manquent parfois... La Pépette d'il y a 10 ans avait toute sa vie adulte devant elle et une infinité de choix. Maintenant, il y a beaucoup de choix qui sont faits pour moi. Par nécessité, par devoir, parce qu'il faut payer les factures et mettre du pain sur la table. Parce que c'est ça aussi d'être adulte.
Mais surtout, surtout, mon éternel dilemme de working mum me préoccupe de plus en plus... Je ne suis pas satisfaite de mon équilibre professionel et personel ... Je suis contente de mon travail mais je m'y ennuie parfois, me demandant si je ne serai pas mieux ailleurs, plus utile et plus épanouie ... Quand j'ai repris le travail, j'étais convaincue (ou me suis-je convaincue?) que je n'étais pas faite du bois dont on fait les mères aux foyers ... Maintenant, je ne sais plus ... Je les vois grandir et j'ai l'impression de passer à côté de tellement de choses ... Et surtout j'ai l'impression que le temps m'échappe, que je n'ai plus le contrôle de ma vie, comme si j'étais sur une autoroute, filant à grande vitesse à travers les années, chemin tout tracé, arrêts possible seulement aux aires d'autoroute (Noël, deux semaines au mois d'août ...) alors que ce dont j'ai envie c'est de prendre les départementales, de m'arrêter là où j'ai envie, quand j'en ai envie ...

Je pense que les 10 prochaines années verront encore de grands changements dans notre vie, et j'espère que je réussirais à sortir de l'autoroute ...

vendredi 17 septembre 2010

Anges et Démons !

Des bouilles d'anges ... mais ne vous fiez pas aux apparences !


Hier soir c’était la réunion “parents-prof” à la crèche des garçons. J’avais deux rendez vous avec chacune de leurs éducatrices attitrées et pendant ce temps là ils ont eu le droit de courir partout dans la crèche avec les autres enfants qui ne pouvaient pas être gardés. Ils ont eu la permission de manger des biscuits et des chips APRES le repas et même du jus de fruit, ils étaient comme des petits fous ! J’étais contente de pouvoir regarder leurs classeurs avec toutes leurs œuvres d’art et les photos prises au quotidien et avoir l’occasion de discuter un peu plus longuement avec les éduc’s de ce que font mes petits mousses tous les jours. C’était amusant de voir dans leur classeur les photos d’il y a un an quand ils ne se déplaçaient même pas encore et ne mangeaient que des purées, de voir un peu comme dans un film en accéléré tous les progrès réalisés en un an …

Apparemment mes garçons sont des pitres qui font rire tout le monde. Ils sont impossibles à gronder ou punir puisqu’ils sont tout le temps morts de rire quand ils font une bêtise et que si l’on en met un au coin, l’autre s’assied à côté et fait l’imbécile. Les educ’s ont souvent du mal à garder leur sérieux et je les comprends bien !
Liam est très remuant et parfois très bruyant, il cherche les limites et n’écoute pas ce qu’on lui dit, ou fait semblant de ne pas entendre. Un petit rebelle… Noah est plus sage mais plus coquin, plus facétieux. C’est le cerveau derrière les bêtises faites à deux … Un petit diablotin … Ca me rassure de voir qu’il n’y a pas que moi qui ait du mal à les dompter !
En contrepartie, ils sont très souriants, toujours à l’aise et bien intégrés dans leur classe et la routine de la crèche. Ils sont très affectueux et font des câlins à tout le monde - surtout Liam. Ils s’entendent bien avec leurs copains et partagent facilement leurs jeux – à part entre eux. Et ce sont les deux garçons les plus polis de leur classe - Noah n’oublie jamais de dire please (piz’)et thank you (tantyou).

Ces descriptions de leurs éducatrices correspondent exactement à celles que j’aurais faites!

jeudi 16 septembre 2010

Childproofing - or not?

Noah, il y a un an, attaque la collection de vin de ses parents ...



L'étagère de CDs, leur obsession il y a 3 mois ... maintenant ils n'y touchent plus!


Dans mon dernier billet sur le challenge J’arrête de crier, certaines d’entre vous me suggéraient de tout mettre en hauteur, barricader les portes etc. Ca parait logique mais en pratique ce n’est pas toujours faisable et/ou désirable.


Je n’ai pas assez d’étagères pour mettre en hauteur tous nos livres, CD et DVD. Pas assez de tiroirs pour laisser ceux d’en bas vides. J’ai une table basse avec des livres et des magazines dessous et pas envie d’en acheter une autre.
Je n’ai pas de serrures à mes portes et pas l’intention d’en faire poser puisque l’on espère bientôt déménager. Pour la même raison, nous n’avons pas de barrières de sécurité – pas envie de faire des trous dans les chambranles et la barrière sans vis achetée il y a un an ne résiste pas à deux loulous déterminés.
Nous ne sommes pas complètements inconscients quand même et nous pensons à leur sécurité. Les meubles de la cuisine ont tous des bloque-porte pour garder les petites mains à l’écart des couteaux, des verres ou des produits de nettoyage. Dans la salle de bains, les médicaments et produits de nettoyage sont également inaccessibles. Et tous les objets très fragiles ou auxquels on tient beaucoup sont quand même en hauteur.

Mais il y a beaucoup de choses auxquelles ils ont accès. Alors oui, je passe beaucoup de temps à dire ‘non, on ne touche pas’ et parfois je crie quand j’ai en ai assez répéter. Mais je crois qu’il faut qu’ils apprennent que tout ne leur est pas autorisé, que tout ne leur appartient pas et qu’il y a des interdits et des règles à suivre. Quand on va chez les copains ou dans la famille, chez des gens qui n’ont pas d’enfants, je ne peux pas transformer d’un coup de baguette magique leur maison en zone sûre (je vous raconte pas le bazar qu’ils ont mis dans le bachelor pad de mon frère cet été !!!). Donc il faut qu’ils sachent que quand je dis non, ça veut dire non. Evidemment l’apprentissage est long et il y aura encore bien des fois où ils se maquilleront avec mon rouge à lèvre ou dérouleront tous les rouleaux de papier toilette. Mais il n’y a pas mort d’homme, ce sont des bêtises inoffensives, énervantes certes, salissantes souvent mais ils ne sont pas en danger …

Ca prendra du temps mais déjà, il y a du progrès (je suis les conseils de Cécilouette et po-si-ti-ve) :
Ils ne lèvent plus le linge pour moi et ça fait longtemps qu’ils n’ont plus vidé le tiroir de chaussettes du Petit Chimiste.
Ils ne vident plus la machine à laver - un jour je les ré-autoriserais, quand ils auront appris à étendre la lessive :)
Ils ne touchent plus aux livres et magazines de la table basse et cet été chez ma mère qui a la même, ils n’ont même pas essayé. Ils prennent leurs livres mais pas les nôtres.
Ils ne vident plus les étagères de livres et CDs (on travaille sur celles des DVDs !)
Ils ne mettent plus leurs tétines dans la caisse du chat (les jouets oui, mais plus les tétines) (et oui, la caisse du chat a un toit et une porte)

Et chez vous c’est complètement "child proof" ou vous prenez des risques mesurés comme nous?



Le carnage chez mon frère ... raisins secs écrasés partout sur le carrelage blanc, marques de doigts partout sur l'écran plat, tiroirs de la table basse vidés... Et pourtant on était 6 adultes!

mardi 14 septembre 2010

Moni(a)

Vous vous rappelez quand je vous disais que Noah m'appelait Mummy?
Et que Liam ne m'appelait pas?

Tout ça c'est du passé.


Après deux semaines de vacances en France, ils m'ont affublée d'un nouveau nom.
D'accord c'est pas simple... des Mamies, ça ressemble étrangement à Mummy ... une Manou que leur Mummy appelle Maman, mais qui appelle leur Mummy Pépette ... des gens qui parlent de leur Mummy en disant 'ta Maman' ... c'est quoi ce sac de noeuds?


Liam a decidé que puisque c'était comme ça, il m'appelerait Moni. D'où ça vient, aucune idée. Mais il y tient.
Depuis que Noah a retourné la maison de ma grand mère en hurlant MUMMY (Manou lui avait dit qu'il allait voir Mamy, il a compris Mummy et il me cherchait partout...) il a décidé que Moni, c'était bien aussi.

Et quand ils sont d'humeur particulièrement affectueuse, c'est Moooooniaaaaaa....

lundi 13 septembre 2010

J'arrête de crier - Et on repart pour un tour!

Aujourd'hui je repars encore une fois à zéro puisque j'ai crié samedi ET dimanche. On dirait que je n'arrive pas à dépasser 4 jours...
Pas très fière de moi d'avoir craqué à plusieurs reprises ce weekend, mais c'est dur de rester calme quand:

- je leur répète 10 fois chacun de ne pas vider l'étagère des DVDs et qu'ils me narguent en y retournant encore et encore
- je gronde Liam pour avoir poussé Noah - sans élever la voix - et qu'il me regarde mort de rire et recommence
- Noah renverse volontairement son assiette sur la table et que Liam trouve ça très drole et fait pareil
- je les laisse jouer tranquillement dans leur chambre le temps d'aller prendre une douche et je les retrouve en train de fouiller dans ma trousse de maquillage dans ma chambre, Noah avec mon eye-liner dans la bouche et Liam couvert de rouge à lèvres (évidemment le rouge qui tient bien)

Voilà les 4 occasions où j'ai élevé le ton ce weekend. Des bêtises classiques d'enfants de 21 mois, rien de bien dramatique. A moi de travailler sur mon self control puisque ce n'est pas demain la veille qu'ils s'arrêteront de faire des bêtises!

vendredi 10 septembre 2010

Parcours du combattant


Apres le retour de vacances, nous nous sommes replongés dans la routine et ma liste de 'Things to do'. En tête de liste: organiser un rendez vous pour Liam pour voir un dermato.


Dans mes souvenirs d'enfant, organiser un rendez vous chez un dermato était simple. On découvrait un champignon, une verrue, un grain de beauté pas joli, Maman attrapait son répertoire, feuilletait jusqu'à D pour DERMATOLOGISTE, elle faisait tourner le cadran du télephone et une semaine plus tard grand maximum, on etait dans le cabinet du dermato.


15 20 25 ans plus tard et dans un autre pays, c'est une toute autre histoire.


En mai, je découvre ce qui ressemble beaucoup a une mycose sur les pieds de mes enfants (ongles jaunis, craquelures entre les orteils, je suis pas docteur mais bon, ca a l'air d'un pied d'athlète ou un truc du genre).

Je prends rendez vous chez le géneraliste (une semaine d'attente).

Elle n'est pas convaincue que c'est une mycose et d'abord des mycoses chez des enfants si jeunes, c'est très rare, elle ne connait pas de traitement adapté bla bla bla... Elle me demande de faire des prélèvements et elle les enverra au labo d'analyses.

Je fais les prélèvements (terme technique pour dire que je leur ai coupé les ongles des pieds dans une enveloppe).

Cinq semaines plus tard, je recois un coup de fil du médecin. Effectivement c'est une mycose (ah oui vraiment?), il faut que je reprenne rendez vous chez le géneraliste (une semaine d'attente).

Deuxième rendez vous. Elle est convaincue que c'est une mycose puisque le labo l'a dit mais bon, des mycoses chez des enfants de cette age, c'est très rare, elle ne connait pas de traitement adapté bla bla bla... Elle me donne une crème mais ca l'embête, c'est pour les adultes, elle ne sait pas ce que ca va faire chez des enfants de cet âge, bla bla bla... Elle me réfère à l'hopital des enfants pour un rendez vous chez un dermato.

Quatre semaines plus tard, je recois une lettre du service des rendez vous pour me dire qu'ils vont bientot m'envoyer une autre lettre pour arranger un rendez vous. Bientôt se passe (quatre semaines en fait) et comme on part bientot en vacances, j'appelle pour m'assurer qu'ils ne vont pas envoyer la lettre pendant nos vacances.

Retour de vacances. Une lettre de la NHS nous attend (datee du 11 août, pile poil pendant nos vacances) pour me dire d'appeler pour avoir un rendez vous dans les 7 jours. Evidemment quand on est à Montpellier et que la lettre est sur le palier de notre appartement en Ecosse, les 7 jours se sont écoulés. J'appelle le service des rendez vous sans succès (répondeur, répondeur, répondeur...). Quelques jours plus tard, je reçois une lettre similaire pour me dire d'appeler dans les 7 jours pour avoir un rendez vous et que c'est ma dernière chance sinon mon enfant aura raté le droit de voir un dermato et qu'en plus, ils le diront a mon géneraliste (ouh la grosse menace!).

Je rappelle les 3 numéros imprimés sur la lettre. Répondeur, répondeur, répondeur. Je laisse un message. Finalement ils m'ont rappelé et j'ai eu un rendez vous 3 semaines plus tard!

Le rendez vous sera mi septembre. Ca fera 4 mois que mes enfants se promènent avec des champignons aux pieds. Ils les ont certainement partagé avec leurs copains de la crèche, avec leurs cousins dans la piscine pendant les vacances ... Autant de personnes qui vont devoir se battre pour faire traiter leurs enfants. C'était bien plus simple il y a 15 20 25 ans...

mercredi 8 septembre 2010

Bâteau sur l'eau


Il y a environ 3 mois, Liam et Noah ont appris 'Row your boat' à la crèche - l'équivalent anglais de 'Bâteau sur l'eau'. Liam en particulier adore les chansons à geste et me réclamait sans cesse 'row'. Comme j'essaie de leur parler français le plus possible, j'essayais de lui chanter Bateau sur l'eau mais ça ne lui plaisait pas au monsieur!
Et puis hier soir, il m'attrape les mains en se balançant et je commence à chanter ' row, row your boat, slowly down the stream...' Et là il me regarde comme si je lui chantais des obscénités et il me dit d'un ton ferme 'BATEAU' !
Oh que j'étais contente!

mardi 7 septembre 2010

Régime dissocié


Ce soir le menu était simple: saucisses, pommes de terre bouillies en dés et petits pois.

Noah n'a mangé que des saucisses.

Liam n'a mangé que des petits pois.

Et les pommes de terre me direz vous?

Demain ce sera purée!

J'arrête de crier - J'ai tenu 4 jours


Ce weekend s'est bien passé. J'ai été tenté quelques fois de crier mais en pensant au challenge, j'ai réussi à m'arrêter avant d'hausser la voix.
Quelques techniques qui m'ont bien servies:

- préserver mon espace. Par exemple, je suis dans la cuisine - ma cuisine est minuscule (imaginez un couloir), on peut à peine s'y croiser à deux alors quand j'ai les grumeaux dans les pieds et que j'essaie de préparer un repas, ça devient vite agaçant. Si en plus, ils commencent à vider la poubelle ou sortir les bouteilles du casier à bouteilles, je peux très vite me mettre en colère! Si le Petit Chimiste est là, il les occupe mais quand je suis seule, ils veulent absolument être dans la même pièce que moi... Compromis: j'ai déménagé une caisse de jeux dans le couloir. Ils me voient mais ne sont plus dans mes pieds...

- prendre mes distances. Dimanche matin, j'essaie de les habiller et ils pleurent et chouinent sans aucune bonne raison apparente. Je sens la colère monter. Je les ai laissés en plan (Liam en couche et chaussettes!) et je suis allée me faire une tasse de thé. Ca les a pris par surprise et ils ont arrêté de chouiner tout de suite!

- les isoler quand il font des colères. On en a déjà parlé la semaine dernière.

Et puis hier soir j'ai crié.
Tous les soirs c'est le même scénario. Je les mets au bain puis les sors un par un. En principe, le Petit Chimiste récupère le premier sorti et commence à choisir une histoire pendant que je prépare le deuxième. Sauf que le Petit Chimiste a toujours apparemment des milliers de choses plus importantes à faire que de passer 20 minutes à mettre ses enfants au lit même si c'est lui qui a demandé à participer au rituel du coucher. Hier soir par exemple, il fallait apparemment préparer le riz pilaf de toute urgence avec un enfant sur les bras. Le jour d'avant c'était répondre à une offre d'emploi. Bref, des choses qui peuvent attendre que les enfants soient couchés. Vous l'avez compris, c'est après le Petit Chimiste que j'étais en colère parce que je voudrais qu'il soit avec nous 100% pendant ces 20 minutes au lieu de faire autre chose en même temps et de dire aux garçons "attends une minute que je finisse ça". Mais c'est Liam qui s'est fait gronder parce qu'il gigotait un peu trop pendant que j'essayais de lui mettre son pyjama...
Alors bien sûr il faut que j'arrête de passer ma frustration sur les enfants.
Mais c'est plus facile à dire qu'à faire!

En attendant, je repars à zéro.

dimanche 5 septembre 2010

Maman de jumeaux


Une main chacun pour les aider à manger,

un genou chacun pour un calin à trois...


Mais comment font les mamans de triplés?

vendredi 3 septembre 2010

Oh non ...

Ce matin dans la voiture...

Liam tousse et fait semblant de s'étouffer. Je ne me retourne pas, je conduis et c'est une de ses activités favorites en ce moment (il doit aimer me voir paniquer...)
Noah répète d'un ton dramatique "Oh non, oh non ...". Je ne me retourne pas, je conduis et c'est une de ses activités favorites en ce moment (il doit aimer me voir m'inquièter...)
Une seconde plus tard, l'odeur effleure mes narines. L'odeur aigre du lait caillé.
Liam ne fait pas semblant de s'étouffer, il est en train de vomir son biberon.
Je me retrouve coincée à un feu rouge et je panique. Liam sanglote, Noah hurle "Oh non !!!"

Heureusement, je suis à deux pas de la crèche, je fais presque un excès de vitesse pour arriver. Je détache Liam, il y a du lait caillé partout, sur ses habits, sur le siège auto, l'odeur est intenable. Je le déshabille sur le trottoir, il fait 10C mais tant pis (en priant pour que que la vipère ne passe pas par là ce matin). Les gars du lycée pro d'à côté me regardent avec un sourire en coin et les parents qui arrivent compatissent. Liam est mort de rire de se retrouver à poil sur le trottoir de la crèche, Noah répète toujours "oh non" d'un ton désolé. Je commence à imaginer un weekend sous le signe de la gastro.

Finalement, ce n'était qu'une fausse alerte. Liam rhabillé en version propre rigole toujours comme si de rien n'était et l'épisode vomito ne se répètera pas (j'ai appelé la crèche et tout va bien, ouf).

Maintenant, faut que je me rappelle comment déhousser le siège auto pour un nettoyage en règle!

jeudi 2 septembre 2010

J'arrête de crier - Fell at the first hurdle ...

Day one - 2 septembre

Ca avait bien commencé. J'avais résisté à un mauvais réveil, deux petits garçons grognons qui ne voulaient pas leur 'mik' puis finalement si, puis l'ont renversé par terre. Ajoutez à ça les jérémiades de Liam qui fait encore des dents et réclame des 'bikit' (biscuits) sans arrêt et je trouvais que j'avais bien géré le matin. En rentrant de la crèche, j'avais négocié sans crier un caprice de Noah qui voulait aller dans le jardin des voisins. Et puis... l'heure du bain est arrivée. Liam était dans la cuisine en train d'aider son papa. Quand j'ai voulu l'amener à la salle de bains il s'est mis dans une colère noire. Imaginez, je me roule par terre, je me débat si on essaie de me restreindre, je hurle ... En se débattant, il m'a donné un coup de tête dans l'oreille... La moutarde m'est montée au nez et j'ai crié... Je me suis vite arrêtée et je l'ai mis dans son lit, le temps qu'il se calme, pour éviter qu'il se fasse mal et qu'il ne me re-fasse mal. Après quelques minutes il était calmé et moi aussi, il a pris son bain avec Noah et on a fini la routine du soir dans le calme.
Je reprends donc à zéro demain mais j'ai retenu la leçon. Au lieu de restreindre Liam quand il fait une colère, je le mettrais à l'écart dans un endroit sûr pour qu'il se calme et pour éviter que je m'énerve aussi. Et vous, vous faites quoi pour gérer les caprices/colères de vos enfants?

J'arrête de crier - Le challenge


Vous avez peut être entendu parler du challenge "J'arrête de râler" ?
J'ai suivi un peu en pointillés les progrès de Christine Lewicky qui a réussi à ne pas râler pendant 21 jours d'affilée et ça m'a inspiré à me lancer mon propre challenge "J'arrête de crier".

J'ai eu du mal à l'admettre mais je suis une maman qui crie beaucoup trop. La plupart du temps pour rien en plus. Petite, ma maman criait beaucoup mais divorcée avec 4 enfants et un petit salaire, je comprends que parfois sa patience devait succomber à son niveau de stress... Alors peut être inconsciemment je répète ce que j'ai vécu mais je m'étais promis de ne pas être cette maman là, qui pète les plombs pour un rien, qui crie à tout bout de champ tant et si bien que ses enfants ne l'écoutent même plus de toutes façons. Le pire c'est que plus je crie, plus je m'énerve, plus ils s'énervent, plus je crie encore plus fort. Le cercle vicieux. Parfois après une grosse colère je me repasse la scène et je me rends compte que je me suis comportée comme une gosse en train de faire un gros caprice. Bel exemple pour mes enfants...


Au mois de juillet, j'ai eu une période particulièrement difficile. Mon papi venait de mourir, le boulot me pesait, ma famille me manquait, les agents immobiliers se suivaient dans notre appart pour tous nous répéter que nous ne tirerions pas le prix que nous voulions de notre appart ... bref, j'étais pas au meilleur de ma forme. Tous les soirs, ça finissait en cris pour des raisons toutes plus insignifiantes les unes que les autres. Un samedi soir, j'ai littéralement hurlé sur Noah après qu'il ait vidé une tasse d'eau sur le sol de la baignoire. Je tremblais de colère, je me suis mise à hurler sur Liam qui rigolait dans le bain et éclaboussait de l'eau partout. Ils s'amusaient innocemment comme des enfants et moi j'ai pété les plombs. J'ai appelé Le Petit Chimiste pour lui demander de prendre le relais et je suis partie. J'ai marché dans les rues de mon quartier en pleurant pendant une heure. J'avais honte, j'étais en colère contre moi même pour avoir perdu le contrôle pour une broutille. J'étais la pire maman du monde. Ca a été un électrochoc.

Août s'est mieux passé. J'ai très peu crié et pour des choses qui en valait la peine (Noah qui s'échappe en courant sur la route ou Liam qui pousse son frère dans les escaliers). Evidemment on a été en vacances, nourris, logés, blanchis chez ma maman pendant deux semaines. Loin des contraintes domestiques et des soucis du quotidien, c'est plus facile de décompresser, de relativiser et de rester calme. Mais la routine reprend et avec, les mauvaises habitudes. Ce weekend j'ai recommencé à crier pour des bêtises qui n'en valait pas la peine. En y réfléchissant je me rends compte que je crie souvent parce que je suis stressée à cause d'autre chose et c'est les garçons qui trinquent. Alors je me lance le défi de ne pas crier pendant 21 jours d'affilée. Comme Christine, je vais porter un bracelet que je changerai de poignet à chaque colère et je reprendrai le défi à zéro. J'espère que cela me fera réfléchir aux raisons pour lesquelles je crie, aux facteurs déclenchant mes colères, aux choses que je peux changer pour rester sereine, calme et composée en toutes circonstances.
2 septembre 2010 - Day one

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