jeudi 28 janvier 2010

La bronchiolite, ici et ailleurs


Si vous lisez mon blog vous savez que les grumeaux ont eu une bronchiolite au mois de décembre (bon après ce billet, c'est fini j'arrête d'en parler!).
Ce qui a été très intéressant, c'est que l'un a été malade en Ecosse et l'autre en France et donc j'ai pu comparer directement les deux approches.

Pour Liam, c'était en Ecosse. J'ai mis 3 jours avant de l'amener chez le docteur parce que c'est la croix et la bannière pour avoir un rendez vous (et que je pensais qu'il n'avait qu'un rhume!). Il faut appeler à 8h le cabinet pour avoir un rendez vous le jour même, évidemment même règle pour tout le monde donc ça sonne occupé, faut insister, insister, insister. Si tu n'as pas eu la secrétaire à 8h10, tu peux faire une croix sur ton rdv et recommencer le lendemain. A chaque fois, il faut presque supplier la secrétaire, à chaque fois je joue la carte "c'est des bébés, ils ont de la température, je suis très inquiète". Bref j'attends en général que ça en vaille vraiment la peine ... mais au moins j'ai toujours réussi à avoir un rendez vous.
Arrivée chez le docteur avec mes deux grumeaux, elle ausculte Liam sous toutes les coutures, fait un prélèvement de morve, elle a l'air inquiète. Elle me marque des antibios pour son nez qui coule et puis semble se reprendre. Finalement elle me demande de l'amener aux urgences pédiatriques mais ne me dit pas pourquoi! Vous imaginez mon angoisse! Le Petit Chimiste évidemment à l'autre bout du pays, enfermé dans une salle de conférence, injoignable!
Plus tard dans l'après midi, je réussis enfin à amener Liam aux urgences où il est vu assez rapidement par une pédiatre qui m'explique que c'est une bronchiolite mais que mon médecin voulait vérifier le taux d'oxygène dans son sang pour décider de l'hospitaliser ou pas ... ce qu'elle ne peut pas faire à son cabinet ... mais elle aurait pu m'expliquer!
Finalement la pédiatre me laisse repartir en me disant que Liam va se guérir tout seul et que comme c'est un virus, elle ne peut rien me donner, faut attendre que ça passe, un peu de paracétamol si il a de la fièvre et si on est inquiet on le ramène aux urgences et ils le mettront sous oxygène! Voilà donc comment on (ne) traite (pas) la bronchiolite en Ecosse.
En leur faveur, j'ai quand même reçu 2 coups de fil du médecin, 48 heures puis une semaine plus tard (la veille de Noel, alors que le cabinet était fermé!) pour savoir comment allait Liam. C'est du bon suivi de patient ça quand même...

Pour Noah c'était en France. Evidemment, là j'ai pas attendu, surtout à 3 jours de Noel. J'ai reconnu les symptomes et puis surtout notre médecin de famille est de l'autre côté de la rue, j'ai appelé à 10h, à 11h30 j'étais dans le cabinet ...
Elle m'a annoncé la couleur tout de suite. On a discuté d'un traitement. Elle préférait éviter la kiné respiratoire qui est plus indiquée pour les tout bébés qui ne savent pas tousser et risquent de s'étouffer dans leurs glaires. Elle m'a marqué un traitement au baby haler (en photo) à la place, qu'elle m'a gracieusement prêté. Des suppositoires pour le nez qui coule. Elle m'a demandé de le revoir le lendemain pour s'assurer que le traitement faisait de l'effet. En moins de 48 heures, Noah était déjà plus en forme même si comme son frère, ils ont continué à tousser pendant au moins une semaine après.

Rapport coût des deux bronchiolites: en Ecosse, ça ne nous a rien coûté. Pour les enfants tout est gratuit, médecin, spécialiste, hospitalisation, médicaments, vaccinations etc (par exemple quand Liam a été opéré pour une hernie, on n'a pas déboursé un centime). En France, comme je n'ai pas de Carte Vitale, on a tout payé. Ca nous a coûté presque plus cher que les 4 billets d'avion. Bon j'exagère mais quand même. Heureusement, nous avons nos cartes EHIC (l'équivelent de l'ancien E111) donc on devrait être remboursé mais je doute que ce soit à 100%, nous verrons, c'est encore des démarches supplémentaires que je n'ai pas eu le temps de faire pour l'instant.

Je ne sais pas quelle approche est la meilleure. La surmédicalisation de la France est un phénomène bien connu. En l'occurence, et peut être parce qu'en bonne française, je ne suis contente que si je sors de chez le médecin avec une ordonnance sous le bras, j'ai été rassurée d'avoir un traitement pour Noah. Au moins, ça m'a donné l'impression que je pouvais faire quelque chose pour l'aider à se sortir de sa maladie alors que j'avais le sentiment d'avoir abandonné Liam avec sa toux, sa température et son mal être.

Vous en pensez quoi? Vous trouvez normal de devoir se battre pour avoir un rendez vous chez le médecin? Etes vous rassurés par un traitement ou préferez vous laisser la nature ou plutot le système immunitaire de nos enfants faire leur travail? Si vos enfants ont eu la bronchiolite comment ont ils été traités?

vendredi 22 janvier 2010

Swine flu aka H1N1



Le sujet a fait beaucoup de vagues à l'automne sur les blogs de mamans en France. Vacciner ou ne pas vacciner, telle était la question... Jusqu'à maintenant, je n'avais pas beaucoup réfléchi à la question puisque nous n'étions pas dans les catégories prioritaires.

Je suis pour la vaccination de façon générale. Mais ce vaccin produit à la va vite et dont on ne connait pas les effets à long terme ...? Bien sûr, il a été testé et approuvé par les autorités compétentes. Mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir un peu d'appréhension à cet égard. J'avais mis la question dans un coin de ma tête en me disant que je ferai de plus amples recherches et déciderai le moment venu.
Depuis début janvier, la vaccination de la nouvelle vague priroitaire a débuté, c'est à dire les enfants de 6 mois à 5ans, sans antécédents médicaux.
La semaine dernière, j'ai reçu la convocation pour vacciner Liam et Noah. Hier.

Le moment était venu de prendre une décision.

Evidemment c'était une décison à prendre à deux. Le Petit Chimiste préferait qu'ils soient vaccinés, mais il comprenait mes doutes et m'a promis de soutenir ma décision, quelle qu'elle soit. Vous trouvez pas qu'il est fort mon Petit Chimiste? Il joue le père qui soutient mes décisions, me valorise. En fait, il s'est débarassé de la question!

Avant Noël, j'aurais probablement dit non. Ils n'ont aucun antécédents de santé qui les rend particulièrement fragiles. Pas de grande prématurité, pas d'asthme, pas d'allergies. Et puis il y a eu leurs deux bronchiolites. Je me dis qu'ils ont peut être les poumons plus fragiles que ce que je croyais. Ils sont en collectivité et m'ont prouvé à plusieurs reprises qu'ils attrapent presque tout ce qui passe. Et puis en les vaccinant, je protège aussi les autres.

Alors hier, nous avons vacciné. Swine flu ne passera pas par nous.

Et vous, vous avez fait vacciner vos enfants, vous avez eu le choix? Et vous ferez vous vacciner quand on vous le proposera?

lundi 18 janvier 2010

La quête du Graal


Me voici de retour après un mois d'absence...
Tout d'abord bonne année à tous, je suis encore dans les temps!
Pour nous une année qui s'annonce sous le signe du changement et j'espère du mieux.

Comme mon dernier billet de 2009 le suggérait, j'ai beaucoup de mal à trouver un équilibre entre ma vie professionelle et ma vie personelle et en particulier, mon rôle de maman. Je sais bien que je ne suis pas la seule, preuve en est que la maman des pimousses postait la semaine dernière un billet dans la même veine.

Jusque là, j'avais l'impression de bien gérer, peut être m'étais je convaincue que je pouvais jouer sur tous les fronts et que tout le monde y trouvait son compte. Mais j'ai toujours cette boule dans le ventre, celle de toutes les working mums ... Je me sens coupable d'abandonner mes enfants tous les jours même si je sais qu'ils sont entre des mains extrèmement compétentes. Je suis jalouse des éducatrices qui passent presque plus de temps avec mes enfants que moi, en tout cas plus de quality time. Parce que le matin on se presse pour être à l'heure et le soir ils sont fatigués de leur journée, ce ne sont pas toujours des moments propices au jeu et à l'éveil. Les weekends sont trop courts, à peine le temps de se retourner et c'est déjà lundi. Je les vois grandir et se développer grace aux rapports quotidiens de leurs éducatrices et leur classeur rempli de photos. J'exagère un peu mais c'est parfois l'impression que j'ai. Nos 17 jours de vacances à quatre pendant les vacances de Noel m'ont fait un bien fou. L'impression de me reconnecter avec mes petits bouts, de profiter d'eux, d'avoir le temps de juste les regarder vivre... Liam nous a fait l'immense plaisir de faire ses premiers pas. Je sais que nous allons certainement rater ceux de Noah. J'ai demandé à la crèche de ne pas me le dire, histoire de préserver ce moment magique pour nous lorsqu'il fera ses premiers pas à la maison. Combien de premières fois vont ils encore vivre à la crèche et que nous allons rater ...?

Mais je ne peux pas, je ne veux pas être une maman au foyer. C'est très égoiste je sais. J'ai une longue liste de raisons pour laquelle je veux continuer à travailler (par où je commence?). Mais je voudrais le beurre et l'argent du beurre!

Alors on a réfléchi pendant les vacances mais il n'y a pas de solution miracle. Voici pour l'instant les changements que nous envisageons:

1 - Je voudrais travailler à temps partiel, un 80%. Les vendredis sont assez calmes au travail et de toutes façons, je ne suis pas irremplaçable. Ca me permettrait de passer de plus long weekends avec mes grumeaux. De m'avancer dans les tâches ménagères du weekend pour gagner un peu de family time le samedi et dimanche quand le Petit Chimiste est à la maison. J'espère aussi qu'un jour de repos supplémentaire à la maison leur permettra d'être moins fatigués et moins vulnérables à tous les microbes qui passent. Je voudrais aussi en profiter pour aller à des playgroups ou un twin group, pour rencontrer d'autres mamans, me sentir un peu moins isolée ...

2 - Nous allons déménager, pour nous rapprocher du travail du Petit Chimiste. Il sera donc plus à la maison, c'était tellement plus facile pendant les vacances quand nous étions un adulte pour un enfant! En contrepartie, les grumeaux et moi passeront plus de temps en voiture mais vu qu'ils s'endorment tout le temps en rentrant de la crèche, ils feront une sieste! Son nouveau travail lui permettra aussi de prendre plus de congés et des journées pour s'occuper de petits grumeaux malades. Ca évitera le désastre du mois de décembre où je les ai amenés à la crèche malades parce que je ne pouvais plus prendre de journées ...

3 - Nous avons aussi décidé de ranger notre fierté - "on peut tout faire tout seul sans aide" - et appeler au secours quand on ne peut plus gérer. Ceci a déjà été mis en place la semaine dernière. Noah a eu une otite et je ne pouvais pas déjà prendre une semaine de congés après 3 jours de reprise! Nous avons appelé leur Nana anglaise au secours. Elle a passé la semaine à la maison, chouchouté le malade... Alors d'accord c'était dur de partager ma maison avec ma belle mère une semaine. Mais je suis prête à sacrifier mon confort et un peu de ma sanité pour le bien être de mes grumeaux.

Voilà comme je le disais, pas de solution miracle. Mais des petits changements qui nous espérons devraient améliorer les choses pour notre famille.

Et vous, les autres working mums, vous négociez ça comment ...? Des suggestions? Et les mamans professionelles, vous en pensez quoi de cet éternel dilemne?

vendredi 18 décembre 2009

La goutte d'eau qui fait déborder le vase

Pardonnez mon silence ici ces derniers temps, mais depuis une quinzaine de jours notre appartement s'est transformé en hopital de campagne... Nez qui coulent, bébés qui toussent, fièvre qui monte et descend plus qu'une montagne russe, grosse fatigue... Evidemment j'ai aussi attrapé les miasmes de mes petits chéris et nous avons tous été aussi miserable les uns que les autres.

Noah a fait une cure d'antibiotiques la semaine dernière et après un petit mieux, il vient de nous reprendre un tour de rhume. Liam toussait comme un tuberculeux depuis ce dimanche, dormait 20h sur 24, ne mangeait plus rien... Mercredi, j'ai enfin réussi à avoir un rendez vous chez le médecin qui l'a mis immédiatement sous antibiotiques et m'a envoyé aux urgences à l'hopital pédiatrique. Une bronchiolite. Comment en est on arrivés là, je ne sais pas...

Ma faute en grande partie, à force de vouloir être super woman, employée modèle, manager hors pair et maman extraordinaire. A jongler sur tous les fronts avec un papa aux abonnés absents à cause de son boulot à Dundee. A continuer à aller travailler quand les grumeaux sont malades ou que je suis malade, pour ne pas être 'celle qui n'est jamais là', parce que je ne travaille qu'avec des hommes qui ne comprennent pas, parce que c'est bientot Noël, qu'on a des commandes par dessus la tête, des deadlines et des targets serrées. J'ai fait passer mon employeur et ma fierté avant mes enfants. Je les ai laissés à la crèche alors qu'ils n'étaient pas en forme, en me disant que c'était un rhume qui allait passer. J'ai pris quelques demies journées pour qu'ils se reposent, mais c'était pas assez. Mardi, juste avant une réunion avec 5 de mes collègues, tous des hommes, j'ai eu un appel de la crèche que j'ai pris dans la salle de réunion. L'éducatrice des grumeaux pour me dire que Liam n'allait vraiment pas bien et avait pleuré toute la matinée. Je me suis mise à pleurer, comme une idiote, devant mes collègues. le trop plein, la culpabilité de ne pas mettre mes enfants avant le reste, l'épuisement, le stress... la fameuse goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Mes collègues ont été très compréhensifs et attentionnés, m'ont dit que je n'avais pas besoin d'être super woman tout le temps, que j'avais le droit d'être humaine et de demander de l'aide, que je devais accepter de ne pas pouvoir tout faire toute seule. Mon patron m'a envoyé à la crèche et m'a ordonné de ne pas revenir avant que les grumeaux soient remis. Aujourd'hui, je suis allée travailler une dernière matinée avant le début de mes congés de Noël. Il est maintenant temps de se reposer, de faire le point et de préparer un meilleur 2010 pour nous quatre...

lundi 7 décembre 2009

Seven

J'ai été taguée par la maman des pimousses et je dois donc vous révéler 7 de mes secrets... mais attention l'un d'entre eux est un mensonge!

1. Je porte des lunettes depuis l'âge de 3 ans. Je suis astigmate ascendant myope et Le Petit Chimiste est myope et presbyte (oui oui c'est possible: un oeil de chaque). Ce sera un miracle si les grumeaux ne doivent pas porter de lunettes...
2. Je ne peux pas quitter la maison si mon lit n'est pas fait et qu'il y a de la vaisselle dans l'évier. A 4h du matin quand je suis partie à la maternité après avoir perdu les eaux, j'ai fait mon lit avant de partir...
3. Je colore mes cheveux depuis l'âge de 16 ans. Je regarde mes photos d'enfance pour me rappeler ma couleur naturelle
4. Je n'ai pas le droit d'aller chez Ikéa toute seule. Et surtout pas avec la carte du compte joint.
5. Je mesure 1m85 et je chausse du 8 (42). Ce n'est pas toujours facile de s'habiller et de se chausser...
6. J'espérais un garçon et une fille. Quand il s'est avéré que c'était 2 garçons, j'ai eu une fraction de seconde de déception. Maintenant, je me demande pourquoi et je ne peux pas imaginer notre vie autrement!
7. Une copine qui fait des gâteaux à tomber m'a demandé la recette du gâteau aux carottes que j'avais fait pour l'anniversaire de Liam. Je n'aurais pas été plus fière si on m'avait donné le Prix Nobel de Chimie (plus riche oui par contre).
Pour être fidèle à la tradition des taggueuses, je me dois de passer le bâton. A votre tour l'apprentie maman des gumelles et Juju et sa tribu. Si je ne vous ai pas nominé et que vous êtes tenté(e)s, n'hésitez pas!

mercredi 2 décembre 2009

In case of emergency


Hier soir il nous est arrivé un mini drame.


J’étais toute seule à la maison avec les garçons. Petit Noah qui avait un coup de mou était dans mes bras, pendant que Liam était debout, appuyé contre un fauteuil, en train de jouer tranquillement avec un tableau musical posé sur le fauteuil. Un moment calme, paisible, avant d’aller prendre le bain. Tout d’un coup, pour une raison que je ne m’explique toujours pas, Liam a perdu l’équilibre et est parti à la renverse s’étaler contre le rebord de la cheminée. Comme dans les films, j’ai eu l’impression de vivre la scène au ralenti… Il s’est mis à hurler, je me suis précipitée pour le ramasser et réalisé qu’il saignait de la tête. Grand moment de panique, je respire, c’est moi la mère, faut que je garde mon calme. Respire, respire, respire. Pendant ce temps là, Noah pas trop content d’avoir eu son câlin interrompu se joint aux hurlements…Coup de bol, j’ai fait la remise à niveau de mon brevet de secourisme la semaine dernière et ils nous ont donné des compresses stériles. Je vais en chercher une et la tient contre la tête de Liam, Noah sur l’autre genou reprend son câlin, sans se rendre compte du drame. Ils arrêtent de pleurer mais je n’ose pas regarder sous la compresse. Ca saigne toujours. Que faire ? Partir aux urgences toute seule avec les deux, impossible… Appeler une ambulance… ? Finalement, ce n’était que quelques égratignures pas bien profondes qui devraient bien vite cicatriser.


Mais cela m’a fait réfléchir. Que faire en cas d’urgence ? Si Le Petit Chimiste est là, il peut en garder un pendant que j’amène l’autre aux urgences, mais avec les deux comment faire ? Si Liam s’était ouvert la tête profondément, il faut garder une pression sur la blessure, comment pourrais je les attacher tous les deux dans leurs sièges autos, les descendre à la voiture, conduire jusqu'à l’hôpital? J’aurais pu lui faire un bandage de fortune pour le trajet, mais une fois arrivée aux urgences, comment gérer les deux bébés ? Je ne connais personne ici qui aurait pu me garder Noah au pied levé. Appeler une ambulance, oui, mais si Liam avait du partir à l’hôpital, encore une fois, que faire du deuxième bébé ?


Ce n’est pas la première fois que je me rends compte que nous n’avons pas de plan B. Nous sommes le plan A, le seul et unique plan. Quand les bébés sont malades, je n’ai personne pour les garder, quand suis malade, je n’ai personne pour les garder, si la crèche est fermée, je n’ai personne pour les garder, si les bébés se blessent, je n’ai personne pour les garder...


De ce mini drame, j’ai retenu deux leçons.


Leçon 1 : il nous faut une pharmacie digne de ce nom et une trousse de secours avec compresses, bandages etc. Avec deux garçons qui vont bientôt marcher, courir, faire du vélo et grimper aux arbres, ca risque de devenir indispensable.
Leçon 2 : il nous faut mettre au point un plan B. Facile à dire …


Et vous, vous avez des plans B, des plans d'urgence? Vous avez déjà vécu une visite aux urgences avec deux enfants en bas âge?

mardi 1 décembre 2009

Glutony

Sachant que:
1- Les grumeaux sont en possession de deux calendriers de l’Avent chacun – un pour chaque grand-mère,
2- Leurs parents sont en possession de zéro calendrier de l’Avent chacun – les grand mères ayant naturellement déplacé leur centre d’affection de leurs enfants à leurs petits enfants,
3- Le chocolat c’est mauvais pour les dents – les leurs, pas les nôtres bien sûr,
4- Ils ne savent pas compter jusqu’à 25, encore moins 50,
5- Le concept de Noël les dépasse complètement,
6- Ce blog est presque anonyme, vous n’avez pas notre adresse et ne pouvez pas nous dénoncer aux Social Services.

Trouvez vous scandaleux de lorgner sur les chocolats de ses propres enfants, la chair de sa chair et de se demander si on ne pourrait pas, comme ça, ni vu ni connu, en piquer un… ?

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