Il me semblait bien pourtant que le Petit Chimiste était là à mon premier accouchement et qu'il se rappelait raisonnablement bien comment ça se passait ... Mais depuis hier soir, je me pose sérieusement la question....
"Oh ben si tu accouches au milieu de la nuit, on prendra les garçons avec nous à l'hopital ..."
Oui, oui, pour de vrai, le Petit Chimiste amènerait bien deux petits troizans à moitié endormis dans la salle d'accouchement à l'hopital. Au moins ils auraient enfin une réponse convaincante à la question phare du moment "et comment il va sortir de ton ventre le bébé?" ...
[Si vous vous demandez comment on en est arrivés là, petit flashback:
Nous avions convenu que les voisins du deuxième s'occuperaient des garçons quand il serait temps de partir à l'hopital en attendant que le renfort arrive (ma belle mère). C'est un couple de retraités qui n'a jamais pu avoir d'enfants et ils adorent les garçons. Souvent le dimanche, le PC les leur monte pour une heure, c'est donc lui qui leur a demandé. Dimanche dernier, je confirme avec le PC - t'es sûr qu'ils nous les garderont? oui, oui, pas de problème ...
Hier soir, je changeais les draps du lit d'appoint en disant au PC que si nous devions partir au milieu de la nuit et que la voisine ait besoin de dormir ici, ça serait une chose de moins à faire au moment de partir. Et là, je découvre qu'il leur a dit que si j'accouchais au milieu de la nuit, on ne les dérangerait pas et on se débrouillerait! Quand je lui ai demandé comment il pensait qu'on allait "se débrouiller", c'est là qu'il m'a assommé avec son plan B !!!
Et puis tant qu'on y était dans les révélations, j'ai aussi découvert que ma belle mère qui était supposée monter à Glasgow en voiture dès qu'on l'appelait a changé d'avis. Elle a peur de se perdre et préfère venir en train, elle arrivera donc après la bataille quand on n'aura plus besoin d'elle.]
C'est pas grave, hein, je prendrais un taxi et j'irais accoucher toute seule comme une grande en attendant que ce soit une heure décente pour réveiller les voisins et que l'on puisse réserver un train pour la belle-mère. On n'est jamais mieux servi que par soi même.