samedi 27 février 2010

Babysitter

J'ai déjà mentionné ici le fait que nous n'avons pas de famille à proximité et que j'ai beaucoup de mal à me décider à laisser les petits grumeaux à une babysitter. Dur de faire confiance à quelqu'un que je ne connais pas, avec mes enfants, avec mon chez moi... Pourtant j'ai beaucoup babysitté étant plus jeune, dès 13 ans, j'ai gardé des grands enfants, des nourissons, des singletons, des jumeaux et des familles nombreuses. Pourquoi ne suis pas capable de faire preuve de la même confiance que ces parents? Surtout que les grumeaux sont au lit à 19h30 et se réveillent très rarement, en général pour une suce perdue... Pas trop durs donc à garder!

Pour l'instant nos rares sorties se limitaient aux vacances scolaires quand ma maman vient voir ses petits enfants ou de rares occasions où la mère du Petit Chimiste est venue passer le weekend pour qu'on puisse aller voir un concert ou fêter l'anniversaire d'un copain. Pas trop de sorties improvisées donc!


Mais il semblerait que notre vie sociale pourrait bientot reprendre du poil de la bête!


Au hasard d'une conversation avec l'éducatrice des garçons à la crèche, elle m'a proposé ses services de babysitter. Avant que vous ne vous étonniez, elle n'a que 22 ans et vit encore chez ses parents, c'est une petite jeunette! C'est la solution parfaite, elle connait les garçons par coeur, je peux lui faire totalement confiance (après tout je lui fais confiance tous les jours quand je les laisse à la crèche!), les garçons la connaissent donc ne paniqueront pas s'ils se réveillent au milieu de la soirée, c'est une professionnelle, elle a un brevet de secouriste ... je ne peux pas trouver mieux mais je n'aurais jamais osé lui demander!


Mon seul souci c'est de savoir combien la payer ... De mon temps je prenais 15F de l'heure avant minuit, 20F après (oui, ma carrière de babysitter s'est terminée avant l'euro!). Avec l'inflation, tout ça, je suis sure que les babysitters de nos jours prennent bien plus. Vous les payez combien vous vos babysitters de nos jours? Et vous avez des conseils pour que ça se passe bien?

mercredi 24 février 2010

Bambis

A l’aube de leurs 15 mois, nos petits bouchons se décident ENFIN à faire leurs premiers pas.

Ah ça on peut dire qu’ils savent entretenir le suspense. Depuis avant Noël, ils faisaient mine d’être prêts. Noah se lâchait et tenait debout quelques secondes. Liam a fait quelques pas tout seul le 1er janvier. Hésitant, mais tout seul. On leur a acheté des chaussures de marche. ‘It’s only a matter of time’ les éducatrices de la crèche me répétaient tous les jours. Et puis rien. Pendant des semaines. Deux petits garçons instables, deux petits culbutos qui voulaient désespérément marcher mais seulement avec la main de leur maman dans la leur. Mais tout seul, hors de question.

Pourtant j’étais prévenue. Quand les garçons ont préféré le bum shuffle au quatre pattes, j’ai aussi découvert qu’ils marcheraient certainement plus tard que leurs copains. A l’époque cette information m’avait réjouie. J’appréhendais le passage à la marche, deux petits garçons lâchés dans notre petit appartement, en train de me vider mes étagères, ca m’angoissait. Et puis avec le temps qui passait et leur masse corporelle qui s’élevait, je me suis rendue compte que deux petits garçons qui, a défaut de marcher, seraient au moins capable de se tenir debout sans aide, ca me faciliterait quand même bien la tâche. Et tant pis pour les étagères. Alors j’avais hâte qu’ils marchent. Mais maintenant que moi j’étais décidée, eux non!

La semaine dernière, sa grand-mère de France à peine débarquée de l’avion, Liam a eu le déclic. Alors que jusqu'à maintenant il se jetait par terre ou dans les bras après 2 pas, il s’est mis à marcher à une allure raisonnable, à reprendre son équilibre quand il commençait à vaciller. Il a passé une heure à faire des allers retours de plus en plus long entre nous deux. Et comme rien ne vaut un peu de compétition entre frères jumeaux, Noah, qui en avait certainement marre de toute l’attention que recevait son frère s’est mis lui aussi à faire quelques pas tout seul. Alors que la veille il hurlait si je faisais mine de vouloir lui lâcher la main ! Evidemment ils sont encore loin d’être des marcheurs expérimentés et la question ‘lequel je ramasse en premier ?’ m’a traversé l’esprit un certain nombre de fois cette semaine. A défaut de me faire greffer des bras élastiques, façon Inspecteur Gadget, j’ai rajouté de l’Arnica dans ma trousse de secours.

mardi 23 février 2010

Sherpa

Il y a quelques semaines, nous avons fait la transition à des sièges autos de groupe 1. Et oui, parents indignes que nous sommes, nous utilisions encore les sièges coques. Après tout, ils sont conçus pour des enfants jusqu’à 10kg et les nôtres d’enfants ne les faisaient pas encore. Et pour être tout à fait honnête, j’ai repoussé ce moment autant que possible. Parce qu’avec mes grumeaux qui ne marchaient pas, les coques c’était bien plus pratique.

Maintenant comment faire ?
Je les descends dans la voiture à tour de rôle, en laissant un dans l’appartement, libre de s’assommer contre la cheminée ou de me vider la bibliothèque ? J’en laisse un dans la voiture pendant que j’amène l’autre à la crèche puis je reviens chercher le deuxième ? J’ai essayé mais je retrouvais celui qui restait dans la voiture en larmes. Et puis pas trop envie de sortir la double poussette pour faire 50 mètres… Je peux les porter tous les deux (je suis forte comme Popeye moi maintenant!) mais comme ils ne marchent pas encore, je ne peux pas en poser un pendant que je détache l’autre.

Enfin j’ai trouvé la solution. J’ai ressorti mon écharpe de portage ! Noah dans le dos (Liam fait la planche, je ne peux plus l’y mettre…), les mains libres, je peux mettre et sortir Liam du siège auto et les porter tous les deux en même temps. Hourrah !

J’ai un peu l’air d’une ânesse surchargée avec mes deux grumeaux, leurs sacs, le parapluie quand il pleut mais en attendant qu’ils marchent bien, ça fera l’affaire!

vendredi 19 février 2010

Night shift


Beaucoup de parents de jumeaux mettent en place un système durant les premiers mois pour que chaque parent puisse dormir un certain nombre d'affilée, avec un passage de relais au milieu de la nuit. Certains, ceux qui ont les moyens, engagent une night nanny qui prend toute la nuit en charge et permet aux parents éreintés de recharger leurs batteries. Chez nous, pas de night nanny, pas de passage de relais, tout pour ma pomme.

Au début j'allaitais, donc fatalement, au minimum toutes les 3 heures, il fallait se réveiller. Ensuite, quand les intervalles entre chaque tétée se sont allongés, je continuais à assurer les nuits. Puisque je n'avais rien à faire de mes journées je n'allais pas travailler le lendemain et que le Petit Chimiste, lui, oui. Pendant ce temps, les grumeaux s'habituaient à ce que ce soit toujours leur maman qui vienne au milieu de la nuit et le Petit Chimiste développait une surdité sélective à la chair de sa chair. Même quand ils dormaient encore dans notre chambre, à deux pas de notre lit. Combien de fois s’est il réveillé le matin en me disant ‘oh ils n’ont pas pleuré cette nuit…’ alors que je n’avais pas fermé l’œil de la nuit…

Puis j'ai repris le travail. La surdité était maintenant bien installée et les grumeaux habitués à voir venir leur maman la nuit. J’ai bien essayé de balancer des coups de pieds bien placés pour sortir le papa de sa torpeur. Mais même quand ca marche et qu’il y va, les grumeaux ne sont pas d’accord. « Attends, c’est la nuit là, elle est où maman? On sait qu’elle est là, on va continuer à hurler jusqu’à ce qu’elle vienne. .. » Bilan, puisqu’ils hurlent, je ne dors pas (et non, je ne fais pas partie de ces mamans chanceuses qui arrivent à dormir par-dessus les hurlements de leurs rejetons) donc je me lève. Et c’est le cercle vicieux.

Le seul moment où les grumeaux acceptaient leur papa, c’était le matin, armé d’un biberon. Mais même maintenant, vu qu’il est parti bien avant qu’ils se réveillent, ils n’ont plus l’habitude de le voir le matin et les rares weekends où le Petit Chimiste décide de se lever, on ne peut pas dire que les grumeaux sont ravis.

Heureusement, je suis en train de les initier au doux bonheur de la grasse matinée…
Watch this space !

samedi 13 février 2010

Un coup de baguette magique



Une question que les futures mamans de jumeaux me posent souvent, c’est de savoir combien de temps il leur faudra pour retrouver la ligne…

La réponse, comme le dit si bien une expression d’ici, c’est ‘how long is a piece of string… ?’. Tout dépend de combien de kilos la maman a pris pendant sa grossesse, de son métabolisme, de si elle allaite ou pas, si elle se remet au sport rapidement (avec des jumeaux ….c’est cela oui….), si elle a un cuisinier nutritionniste qui lui concocte des plats équilibrés ou si elle survit avec un régime shortbread et teacakes (euh oui, ça sent le vécu). Enfin vous avez compris : ça dépend.


Personnellement, j’ai pris 15 kilos, ce qui me donnait un tour de taille de 110cm ! Pour une hauteur de 1m57, vous imaginez ? J’avais l’air d’une sucette géante. Parce qu’en plus, paradoxalement, alors que mon ventre s’arrondissait, j’ai maigri des jambes. Peut être l’effort de porter tous ces kilos et les kilomètres à pied que je faisais tous les jours pour aller travailler… J’ai perdu 12 kilos à l’accouchement et les 3 kilos de reste en allaitant. Pas un bon régime, je n’avais jamais le temps de manger, je mangeais des cochonneries et j’ai puisé dans mes réserves pour allaiter, c’est certainement aussi pour ca que ca c’est si mal passé, mais n’y revenons pas… Bref, une semaine après la naissance des garçons, je portais mes jeans d’avant, ceux qui étaient un peu loose à la taille mais très rapidement j’étais dans ma garde robe complète de pré-grossesse. Enfin, presque….


Parce que maintenant, post grossesse multiple, ma silhouette n’a rien à voir à celle d’avant… Oui mes jambes et mes bras se sont affinées, certainement l’effet de porter mes deux bonhommes et leurs sièges autos et de pousser leur poussette régulièrement. Mais la bouée résiduelle est toujours là. On m’a dit d’être patiente, il faut 9 mois a la peau pour se détendre, il faut autant pour qu’elle revienne en place. Quelqu’un lui a dit a ma bouée que ca faisait 15 mois maintenant ? Alors oui je pourrais faire des abdos, aller à gym… peut être entre 5h30 et 6h du matin avant que les grumeaux se réveillent… Alors je camoufle habilement mon muffin top et pour les occasions spéciales, j’ai investi dans des sous vêtements miracles. Les Magic pants. Et là, je retrouve la silhouette de mes 20 ans, ventre plat, fesses toniques, jambes fines… Si ils n’étaient pas autant "tue l’amour", j’aurais presque envie de les porter tous les jours !

vendredi 5 février 2010

Mes indispensables: le Bumbo


Ca faisait longtemps que je pense à l'écrire ce billet, tellement longtemps que je ne m'en sers plus de cet indispensable, mais il m'a tellement bien servie que je me dois quand même de lui consacrer un billet ....

Donc voilà, un autre indispensable, du moins pour quelques mois, avant que vos grumeaux ne soient capables de tenir assis tout seul (et même après): le siège Bumbo.

Je ne pense pas que ce siège se trouve facilement en France vu les commentaires que j’ai reçus de ma famille et amies quand ils ont vu les photos des grumeaux dans leur Bumbo mais honnêtement je n’aurais pas pu m’en passer !

J’ai commencé à m’en servir quand Liam et Noah commençaient à bien tenir leur tête, vers 3 ou 4 mois. Ils avaient envie de voir le monde d’une autre perspective qu'allongés sur le tapis d’éveil ou soutenus par un coussin, mais ils étaient encore trop petits pour tenir assis tout seul.
Le Bumbo leur permettait d’être en position assise, bien soutenus dans le siège moulé. Ils avaient leurs mains libres pour commencer à jouer avec des petits jouets et pouvaient mieux voir ce qui se passait autour d’eux. Vous me direz, et les transats c’est pas mieux ? Je crois que ça dépend vraiment des bébés. Moi, mes grumeaux, le transat, ils n’aiment ça que quand ils sont crevés et qu’ils ont besoin de recharger les piles un moment ou pour un dodo improvisé. Mais sinon, au bout de 5 minutes, ils craquent et ça depuis toujours!
Ils y ont passé des bons moments à jouer, « discuter ». J’ai des photos trop mignonnes, où ils commencent à se passer des jouets ou à se coller les pieds l’un contre l’autre.. ..

Je m’en suis aussi beaucoup servie dans les premiers temps de la diversification alimentaire. Je les trouvais encore un peu petits pour la chaise haute et ça me permettait de les avoir les deux en face de moi et de leur donner la becquée facilement. Et puis le Bumbo il n’a pas peur de la purée de carottes ou de la compote de pommes. Un coup d’éponge et c’est comme si de rien n’était ! On peut même acheter un petit plateau qui s’accroche au Bumbo. Pour ceux qui n’ont pas la place pour une chaise haute, ça peut valoir le coup.

Mais après ? Quand les grumeaux tiennent bien assis tout seul, qu’ils se promènent partout et qu’ils mangent dans leur chaise haute, le Bumbo, on s’en sert encore ? Et bien oui… Parce que quand ils sont fatigués ou énervés, les grumeaux sont instables et si on a les mains occupées ailleurs, on ne peut pas amortir les chutes ! Pratique aussi pour les « fixer ». Par exemple, quand je les sortais du bain, je sortais le premier, le mettais en pyjama, et hop, dans le Bumbo le temps que je sorte l’autre. Comme ça il ne s’ouvrait pas le crane contre le lavabo ou n’allait pas m’explorer le contenu de la poubelle. On peut faire ça aussi avec un transat, mais je n’avais pas la place dans ma salle de bains miniature!

Le seul problème ? C’est que les enfants finissent par grandir et ne plus y rentrer – ou apprendre à en sortir ! Certains trouveront peut être que c’est un gros investissement pour un objet que l’on n’utilisera que quelques mois.

Personnellement, le Bumbo est un indispensable et en plus indestructible. J’ai acheté les miens d’occase (neuf ça fait un peu cher) il y en a des tonnes sur eBay. En 8 mois, ils n’avaient pas pris une ride… Comme les grumeaux n’y rentraient plus, je les ai revendus. Et si nous agrandissons la famille, j’en rachèterais un sans hésitation !

mardi 2 février 2010

History in the making

La semaine dernière, nous fêtions l’anniversaire du Petit Chimiste. Comme je ne me suis pas encore décidée à chercher une baby sitter, nous avons fêté ça en tête à tête à la maison. J’ai cuisiné un bon petit repas (ce qui en soit est une special occasion puisque c’est toujours Monsieur qui cuisine chez nous), nous avons débouché une bonne bouteille de vin, éteint la télé et profité de notre soirée.


Au cours de la conversation, nous sommes revenus un an en arrière, essayant de se remémorer ce que nous avions fait pour son anniversaire l’année dernière. Certainement rien d’exceptionnel avec deux petits grumeaux de 8 semaines, probablement un repas maison aussi, sauf que cette année, nous avons pu savourer une coupe de champagne après le dessert alors que l’année dernière, on donnait certainement des biberons… mais ni l’un ni l’autre n’avons réussi à nous rappeler précisément cette soirée. En fait, nous avons réalisé pendant les vacances de Noël que nous ne nous rappelions pas grand-chose des premières semaines a la maison, du moins pas en détail… une espèce de brouillard entoure cette période de notre vie.


Pourtant après avoir ramené nos bébés à la maison, la vie a continué, la Terre a continué de tourner. Il y a eu mon anniversaire, Noël, l’anniversaire du Petit Chimiste et nous avons bien sûr fêté tout ça, un petit peu complètement en pilotage automatique. Parfois j’ai l’impression que ces semaines sont passées incroyablement vite et pourtant à l’époque les journées ne semblaient jamais finir, têtées après tétées, couches après couches, lessives après lessives, les jours et les nuits qui se suivaient et se ressemblaient, même gestes répétés tous les jours, et puis la fatigue, le manque de sommeil si cruel et la raison pour laquelle mes souvenirs sont tellement flous.

Heureusement j’ai des tonnes de photos de ces premières semaines, une sorte de documentaire en image, un support à ma mémoire qui flanche. J’ai aussi quelques articles de blogs, beaucoup d’emails envoyés à la famille. Et puis en reparlant souvent de ces premières semaines avec le Petit Chimiste, des anecdotes remontent à la surface, des moments drôles, des moments d’émotion et aussi des moments où on a cru péter les plombs et auquel on repense maintenant avec un sourire (comme le jour où j’ai fait fondre 4 biberons et un stérilisateur dans le micro ondes parce que, tellement épuisée, j’avais oublié d’y mettre de l’eau …).


Il est bien sûr impossible de se rappeler chaque minute mais ces anecdotes deviendront nos souvenirs, des histoires que nous raconterons aux garçons quand ils grandiront et qui deviendront l’histoire de notre famille tout comme les anecdotes de mon enfance que j’ai entendues des milliers de fois …

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