Aurevoir été 2014, je ne te regretterai pas.
Tu avais bien commencé pourtant, je me réjouissais de passer un dernier été à la maison avec mes garçons, le soleil était au rendez vous et nous avons passé trois douces semaines en Ecosse à se promener et profiter de notre beau pays.
Puis nous avons pris l'avion pour la France, trois semaines dont nous rêvions depuis longtemps.
Et puis cette nuit de juillet, ce caillot de sang baladeur, une lumière qui s'éteint.
Pendant des semaines, nous avons oscillé entre l'espoir et le désespoir, nous avons voulu croire qu'une fois encore, Elle allait se réveiller contre l'avis des médecins.
Pendant des semaines, Il nous a caché sa maladie, pour que l'on ne s'occupe que d'Elle, pour qu'Il ne s'occupe que d'Elle, jusqu'à ce que ce soit trop tard et que l'on ne puisse plus rien faire pour Lui.
Ce dimanche 24 août, Elle s'est endormie pour toujours.
Trois jours plus tard, Il l'a rejoint, Lui qui n'aurait pas su vivre sans Elle.
J'ai perdu mes grands parents, mes modèles d'amour, de tendresse, de patience et de longévité et
ma maman est orpheline.
Ce soir, je suis lasse, épuisée par toutes ces larmes mais je vais me relever, il le faudra bien.
Au bout du monde, il n’y a pas de route, mais
le terme d’un pèlerinage.
Au bout de l’ascension, il n’y a pas
l’ascension, mais le sommet.
Au bout de la nuit, il n’y a pas la nuit, mais
l’aurore.
Au bout de l’hiver, il n’y a pas l’hiver, mais
le printemps.
Au bout de la mort, il n’y a pas la mort, mais
la VIE.
Alberte & Denis
63 ans de mariage et une grande famille qui les pleure ...