vendredi 30 juillet 2010

Bientot les vacances !



Plus qu'une semaine avant le début des vacances tant attendues !

Après toute l'hystérie du volcan islandais au printemps, nous avions décidé de partir en voiture. Etant donné que les spécialistes prévoyaient que le volcan continuerait à cracher des cendres pendant des mois et avaient prévenu que de nombreux vols risquaient d'être annulés tout l'été, nous pensions que c'était un moyen sûr de ne pas voir nos vacances ruinées à la derniere minute. L'idee de passer deux jours en voiture avec deux petits garcons de 20 mois nous paraissait plus alléchante que de passer deux semaines de vacances coincés dans un appartement à Glasgow avec les deux petits garçons en question.



Notre programme - avec 'pit stops' chez les parents du Petit Chimiste dans le NW de l'Angleterre, puis à Londres chez sa soeur, puis en Normandie chez ma soeur, puis à Clermont Ferrand chez des amis ... deux jours de voiture minimum et nombreux pétages de plomb garantis.



Puis le volcan s'est calmé, les autorités aussi et finalement, deux jours en voiture avec deux petits monstres, c'était plus une si bonne idée que ça... Comme dit ma petite soeur, on a arrêté de fumer du crack et on a décidé de prendre l'avion, comme d'habitude! Sauf que cette fois ci on part de Londres et pour la première fois depuis 10 ans, je ne vole pas low cost mais avec British Airways (on a cassé notre tirelire Airmiles et pas déboursé un centime - yay! comme dirait Noah ).

Ce weekend c'est last minute shopping, la semaine prochaine je fais les valises et vendredi soir, on prend la route! Premier arrêt chez les parents du Petit Chimiste qui font office de cat-sitter, samedi, descente sur Londres, hotel samedi soir et avion trop tôt dimanche matin! Montpellier nous voilà !!!


jeudi 29 juillet 2010

Mon Papi, encore ...

Merci beaucoup pour tous vos messages sur mon dernier billet.

J'ai encore du mal à accepter le départ si soudain de mon Papi. Je me rattache à tous ces souvenirs d'enfance... ces étés dans les Cévennes où il nous emmenait pêcher, ramasser des framboises, explorer les causses ou nager à la piscine municipale ... ces automnes où nous allions ramasser des champignons ... ces hivers où nous faisions de la luge dans le jardin ... nos balades après le repas du soir en promenant les chiens où il m'apprenait des proverbes en occitan ... Papi, c'est le seul dont je me souvienne...

Roginèla del vèspre (Ciel rouge du soir)
Regaudís lo mèstre (Réjouis le maitre)
Roginèla del matin (Ciel rouge du matin)
De plueja sus lo camin (La pluie est en chemin)


Je me répète toutes ces petites remarques, ces expressions qui me rappelleront pour toujours mon Papi ... ma petite perle fine (c'était moi, sa première petite fille...) ... il vaut mieux vous avoir en photo qu'en pension (en vérité, il était fier de notre bon appétit, il était fier que l'on aime ses truites et les saucisses qu'il faisait griller pour nous) ... ces petits, ils sont beaux comme des camions (oui, oui c'est un compliment!)...

Mon Papi n'était pas parfait, un peu mysogyne, un peu raciste, un peu pénible parfois à poser les mémes questions à chaque réunion de famille pour s'entendre donner les mêmes réponses, à ne pas comprendre pourquoi on avait besoin de voyager et d'envoir envie de vivre ailleurs que là où on etait nés... Comme beaucoup de papis de sa génération... Mais c'est ces petits défauts qui faisait de lui un personnage.

Je pense à ces réunions de famille, ces Noël, ces anniversaires où il ne sera plus là ... Il ne sera plus là pour servir l'apéro et diriger le rythme du repas en bon patriarche, il ne sera plus là pour nous régaler d'histoires et d'anecdotes, il ne sera plus là pour envoyer une victime à la cuisine a chaque fin de repas pour chercher son paquet de tabac, il ne sera plus là pour forcer tout le monde à reprendre un verre de Calva ou une coupe de champagne à la fin du repas ... il n'y aura plus personne assis en bout de table ...

Il est parti avec sa plus belle canne à pêche et les photos de la famille dont il était si fier. Papi, j'espère que là où tu es, les rivières sont pleines de truites et les forêts de champignons.


dimanche 18 juillet 2010

Papi Yves - 22 janvier 1932 - 10 juillet 2010

Cette semaine, pour la première fois depuis leur naissance, j'ai du laisser mes petits bouchons pour deux jours. Deux jours entiers, un peu plus de 48 heures. Deux soirs où ils se sont endormis sans que je leur lise une histoire et leur fasse un bisou. Deux matins où ils se sont réveillés sans moi, sans calin pour commencer la journée du bon pied. J'ai toujours cru que la première fois que je les laisserai, j'aurais le temps de m'y préparer, que ce serait pour un weekend en amoureux avec le Petit Chimiste ou pour aller rencontrer le nouveau bébé de ma soeur.
Mais cette semaine, j'ai du les laisser en catastrophe pour aller dire aurevoir à mon Papi.


Mon Papi nous a quitté samedi dernier sans crier gare. Le matin, il était allé faire le marché à la ville d'à coté. A midi, il avait mangé de bon appétit ("comme quatre" nous a dit Mamie). En début d'après midi, il s'était installé devant la télé pour regarder l'étape du Tour (sacré pour mon Papi), il est allé chercher un Cornetto à la cave puis il a répondu au téléphone. Il n'a jamais fini ni son Cornetto ni sa conversation. Il est parti en une fraction de seconde, sans douleur et sans peine. 78 ans, en pleine forme, il a laissé derrière lui ma pauvre Mamie qui a perdu celui qui l'accompagnait depuis 57 ans, 3 enfants, 10 petits enfants, 3 (bientot 4) arrières petits enfants. Nous devons tous maintenant apprendre à vivre sans lui...


Papi Yves et son arrière petit fils, Noah Yves Edwin (avril 2009)


Première rencontre avec leurs premiers arrières petits enfants. Happy times ...

vendredi 9 juillet 2010

Mummy ...

Depuis plusieurs mois, Liam et Noah nous abreuvent de Mama et Dadda. Au début on était contents et tout fiers. Et puis rapidement, on s’est rendus compte qu’ils répétaient Mama et Dadda à tout va et sans aucune intention, il se trouve juste que ce sont des sons faciles pour eux !


Il y a quelques semaines, alors que je les récupérais à la crèche, Noah m’avait gratifié d’un ‘Mammy’, entre maman et mummy, mais qui ne s’est jamais répété.

On commençait à se faire une raison, se dire que nos enfants ne s’adresseraient jamais à nous…


Et puis, samedi matin, le choc… Imaginez la scène : je suis dans ma cuisine minuscule en train de préparer une tournée de pancakes pour le petit déjeuner, le Petit Chimiste est dans le salon, les garçons sont pénibles, ils ronchonnent parce qu’ils ont faim, qu’ils veulent être portés, voir ce que je fais et je n’avance pas parce qu’ils trainent dans mes pieds. Je les installe sur les grands tabourets pour qu’ils voient ce que je fais sans être dans mes pieds. Je me retourne pour verser la première louche de pate à pancake dans la poêle et là, une petite voix m’interpelle … « Mummy … » Je me retourne d’un coup … Noah tend ses bras tout potelés vers moi et me répète « Mummy, mummy ! » … Mon cœur a éclaté en mille morceaux ! Depuis il a bien compris qu’il me fait craquer avec son arme fatale… Si je le gronde, il fait sa bouche toute triste en gémissant « Mummy »… Le matin, si je traine pour leur amener leurs biberons, j’entends à travers la porte un plaintif « Mummy » … A la crèche, si j’ai le malheur de faire un câlin à Liam en premier, il le pousse en me répétant « Me Me Mummy »… Et le plus mignon: il me fait des clins d'oeil en me disant Mummy, ça veut dire qu'il veut que je lui prête mes lunettes. Comment voulez vous résister à cette petite bouille d'amour?


mercredi 7 juillet 2010

Petit deuxième

On dirait que 2010 est l'année du baby boom. En tout cas dans mon entourage ça n'arrête pas, copains, collègues et même dans ma famille … deux cousines et une de mes sœurs (je vais être tatie woohoo !)

Chez mes copines, c'est surtout la question du deuxième qui se pose… En faire un ? Et avec combien d'écart? Deux ans c'est bien mais bon ...Replonger dans le brouillard du nouveau né alors qu'elles sortent à peine la tête de l'eau après le premier et recommencent à peine à dormir des nuits de huit heures…? Passer encore un été en mode baleine alors qu'elles rentraient enfin dans leur deux pièces d'avant grossesse ? Reprendre un congé maternité alors qu'elles viennent enfin d'obtenir cette promotion qu'on leur promettait depuis avant leur premier congé ? Et si c'était des jumeaux !?

Et quand il est déjà en train de couver ? Comment gérer la fatigue quand on a un petit nain à la maison qui veut jouer alors qu'elles veulent faire la sieste ? Comment préparer le premier à l'arrivée d'un nouveau bébé qui va complètement accaparer sa maman du moins dans les premiers temps ? Parfois le premier doit changer de lit, de chambre peut être même de maison pour faire de la place pour le petit deuxième… Et puis il faut trouver une deuxième place dans la même crèche et s'équiper d'une double poussette si le premier ne marche pas encore très bien… Un vrai casse tête !

Je me dis que je suis bien contente d'avoir fait le petit deuxième en même temps que le premier ! Mais une part de moi jalouse un peu ces futures mamans. Oui j'ai deux enfants mais je n'ai vécu qu'une grossesse (certaines me diront que c'est une chance !) et qu'une période « nouveau né » dont j'ai l'impression de n'avoir pas pu vraiment en profiter parce que j'étais tellement fatiguée, débordée par ces deux bébés dont je ne savais que faire… Une part de moi rêve d'une deuxième chance de couver, de câliner un bébé en exemplaire unique, de pouvoir enfin allaiter comme je le souhaitais avec les garçons…Et si je suis tout à fait honnête, une part de moi rêve d'une fille… Je sais très bien que je pourrais avoir encore des jumeaux puisque les garçons sont des faux jumeaux (non identical/fraternal for UK/US readers) et que j'ai donc une prédisposition. Je sais très bien que je pourrais avoir encore des garçons, que l'on ne choisit pas. Je suis prête à prendre le risque.

Mais ne nous emballons pas, le petit troisième, ce n'est pas de sitôt ! A moins d'un accident, on attendra que les garçons rentrent à l'école, c'est à dire dans 3 ans !

vendredi 2 juillet 2010

He's on a roll (again)


Depuis que les grumeaux font des bêtises marchent, les rouleaux de papier toilette étaient hors d'atteinte sur le rebord de la fenêtre, travaux dans la salle de bains oblige. Maintenant que la salle de bains est terminée, le Petit Chimiste a reinstallé le dévidoir de papier toilette. Evidemement, ils n'ont pas raté l'occasion ... Et oui, vous l'avez deviné, c'est Noah qui était sur le coup le premier!



jeudi 1 juillet 2010

Panne de lait

6.45 ce matin. Je suis plantée devant mon frigo et je n'en crois pas mes yeux. Il n'y a plus de lait. A peine de quoi remplir un demi biberon... Comment est ce arrivé, je n'en sais rien mais c'est le drame. Je me précipite dans mes placards à la recherche d'une brique de lait UHT, on en a toujours une de secours. Ah mais non, la brique de secours, Papa Chimiste l'a utilisé pour faire une béchamel non prévue dans les courses et il ne l'a pas remplacée. C'est vraiment le drame. Dans 15 minutes, je suis supposée donner deux grands biberons à deux petits garçons affamés et il n'y a pas une goutte de lait en vue. Evidemment, le Petit Chimiste est parti depuis plus d'une heure, je ne peux pas l'envoyer en mission d'urgence.
Je fais une évaluation des risques rapide (une déformation professionelle...).
Scénario 1: les affamés se réveillent et je leur donne un quart de biberon chacun. Ils vont réclamer 'Mow' comme des petits Oliver Twists au bout de deux minutes chrono, puis pleurer, hurler, attaquer le frigo et certainement aussi leur mère indigne.
Scénario 2: je les laisse tout seul dans l'appart le temps de filer à l'épicerie acheter une bouteille de lait. Peu de chance que les services sociaux fassent une descente surprise à cette heure bien matinale (à toute heure s'ailleurs!) et me surprenne en flagrant délit d'abandon d'enfant. Oui mais quand même, l'affaire Madeleine McCann a laissé des traces...
Oui mais tout sauf des hurlements de bon matin...

6.50. Je jette un oeil dans leur chambre. Liam dort à poings fermés. Noah est réveillé et raconte des secrets à ses peluches. Il ne peut rien leur arriver.
J'embarque les clés de la voiture, tant pis pour la planète, ce matin je ne prends pas le temps de marcher.
J'ai mis 4 minutes 43 pour faire l'aller retour. Mon coeur n'a jamais battu aussi vite, mon cerveau tournant à toute allure, imaginant mes enfants kidnappés ou attaqués par un renard .

4 minutes 43 plus tard, je re-jette un oeil dans leur chambre. Liam dort toujours à poings fermés. Noah est réveillé et raconte toujours des secrets à ses peluches. Il ne leur est rien arrivé. Ouf.

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