
vendredi 18 juin 2010
Tu fais quoi dans la vie ?


Mais comment en suis-je arrivée là avec une formation de chimiste vous demanderez vous ?
Comme je le disais plus haut, les boules qui étaient traditionnellement fabriquées en bois sont maintenant faites en plastique. Je suis donc arrivée dans l’entreprise pour travailler sur un projet de recherche sur ces matériaux et le procédé de fabrication.
Le centième
Il paraît que ce billet est le centième que je publie sur ce blog. Déjà!
Pour l'occasion, j'ai décidé de re-publier deux articles de mes archives, deux articles qui décrivent les deux moments clés sans lesquels ce blog n'existerait pas:
- le jour où j'ai découvert que ce n'était pas un mais deux bébés qui allaient nous rejoindre
12 semaines. 12 semaines entre le moment où la ligne bleue apparait sur le test de grossesse et le jour où l'on découvre enfin ce nouveau bébé sur un écran ... C'est bien long quand c'est la première fois! Mais le grand jour finit enfin par arriver. Tout avait bien commencé, il faisait beau, chaud, une belle journée de printemps. Nous sommes arrivés à l'hopital avec beaucoup d'avance et dans la salle d'attente, je sirotais tranquillement ma bouteille d'Evian comme on me l'avait recommandé. Sauf que je ne savais pas qu'on allait devoir attendre aussi longtemps et que je n'avais pas besoin de boire autant ! Quand on nous a enfin fait passer dans la salle de consultation, j'étais déjà en larmes tellement j'avais besoin d'aller aux toilettes ! La radiologue a poliment mis ça sur le compte de l'émotion...
L'échographie commence - première surprise, le gel dont on enduit le ventre des futures mamans est chaud et beaucoup moins désagréable que ce à quoi je m'attendais. Enfin le grand moment arrive. Notre bébé est là sur l'écran, parfaitement formé, je m'attendais à un petit haricot, mais il ressemble déjà à un vrai petit être humain avec un coeur qui bat à toute vitesse ... La radiologue nous décrit ce que l'on peut voir sur l'écran, sa tête, son coeur, ses bras et là une de ses jambes ... Oh et puis attendez il y en a un(e) autre (oh and here is another one) ... Un(e) autre quoi ? Une autre jambe? J'espère bien, je ne suis pas préparée à avoir un bébé unijambiste ... Et dans sa lancée, sans aucun préliminaire, elle continue: et voilà votre deuxième bébé, félicitations, ça en fait deux pour le prix d'un !!!
A cet instant, je ne pense plus à ma vessie et je commence à me répéter en boucle "Oh my God, oh my God, oh my God". Après quelques secondes de panique intérieure, je me tourne vers le Petit Chimiste et son visage est illuminé par un immense sourire. Je sais que tout va bien se passer.
Je ne me rappelle pas du reste de l'échographie. On ne saura jamais qui étaient twin 1 et twin 2 ce jour là et heureusement parce que j'ai complètement zappé le pauvre twin 2. Mon cerveau tournait à toute vitesse avec des milliers de questions, de considérations pratiques et de "pourquoi nous?". On est sortis de la pièce, nos photos à la main et une expression de choc sur le visage - ou dans le cas du Petit Chimiste, le même sourire béat ! Dans la salle d'attente, en attendant de voir la sage femme, j'ai continué à paniquer et à bombarder le Petit Chimiste avec toutes mes questions, tout ce qui allait devoir changer dans notre vie, deux fois plus de mobilier, une plus grande voiture etc ... Lui, comme toujours, est resté serein et a réussi à me rassurer et me réconforter.
Plus tard, après le rendez vous avec la sage femme, nous nous sommes un peu remis de nos émotions et décidons d'aller manger un morceau en ville. Sur le chemin, une seule conversation sur nos lèvres... Nous devions vraiment avoir l'air de deux idiots avec nos sourires extatiques lorsque le choc initial fit enfin place à un immense bonheur...
- et puis, le jour où nous avons enfin fait connaissance avec nos deux petits mousses après 8 mois d'attente
C'était un dimanche ... Après une soirée au restau marocain sur Great Western Road, je m'étais couchée vers minuit et m'apprétais à faire une belle grasse matinée bien au chaud sous la couette sachant très bien que cela serait une des dernières que je ferais d'ici une dizaine d'années! A 4h du matin, comme tous les matins, une sensation familière m'a réveillée. Alors que je me retournais dans le lit pour aller éliminer mon thé à la menthe, j'ai entendu un "pop" puis je me suis retrouvée trempée! A moitié endormie, je n'ai pas compris tout de suite ce qui se passait. Pas très futée quand même vu mon état, mais moi non, il m'a bien fallu 5 minutes pour comprendre ... Je suis allée m'asseoir dans le canapé et j'ai ouvert mon livre "Your Pregnancy weeks by weeks" au chapitre sur l'accouchement. Il peut se passer des heures entre le moment où la poche des eaux se rompt et le début des contractions alors je me suis dit que j'allais "réviser" - oui je suis comme ça moi! Mais le Petit Chimiste qui devait trouver son lit un peu trop vide s'est réveillé et est venu voir ce qu'il se passait. Il a trouvé que c'était un peu tard pour les révisions vu que je connaissais déjà le livre par coeur et qu'il valait mieux faire quelque chose de plus constructif. Par exemple appeler la maternité.
Je me suis donc exécutée en expliquant à la sage femme de service que je pensais avoir perdu les eaux mais que je n'avais pas de contractions et que j'avais bien envie de retourner finir ma nuit. Un sentiment qui allait devenir bien trop familier dans les semaines à venir... Mais elle ne partageait pas mon opinion. Avec les grossesses multiples on n'est jamais trop prudent elle m'a dit, vous feriez mieux de venir tout de suite. En plus il commençait à neiger alors c'aurait été vraiment trop bête de se retrouver bloqués à la maison avec deux bébés en route! J'ai attrapé ma valise et dit adieu à ma vie calme et organisée, à mon appartement propre et rangé. On beau s'y préparer pendant des mois, qu'est ce que ça fait drôle de fermer la porte derrière soi et de se dire que la prochaine fois que l'on repassera cette même porte, on sera quatre...
Arrivés à la maternité, il ne neigeait plus, je n'avais toujours pas de contractions et je me disais vraiment que j'aurais mieux fait de ne rien dire à personne et de rester au lit! Une fois examinée par le médecin de nuit, elle a confirmé qu'effectivement, la poche des eaux s'était rompue. Comme le risque d'infection devient un problème une fois que les bébés ne sont plus protégés par le liquide amniotique, il fallait me garder en observation. Elle m'a donc trouvé un lit dans le service de prénatalité et m'a suggéré de dormir en attendant que quelque chose se passe. Elle a renvoyé le Petit Chimiste à la maison avec la même consigne. Evidemment, moi j'étais maintenant excitée comme une puce, trop impatiente de rencontrer enfin mes bébés pour vouloir dormir.
Vers 7h, j'ai enfin réussi à trouver le sommeil, pour être finalement réveillée par ma première contraction dix minutes plus tard. Rien de trop douloureux pour commencer, des petites contractions toutes les 10 minutes, je me suis dit que ça allait être trop facile cette histoire! A 8h, l'obstétricien de service est passé et m'a annoncé que je n'en étais qu'à un pathétique 1cm.... Vous êtes là au moins pour la journée, il me dit, je repasserai vers midi pour voir où vous en êtes. Quelle déception, moi qui espérais voir mes bébés bientôt, voilà qu'il allait me falloir attendre encore une journée, voire même plus ... J'ai commencé à me promener dans le service, dans le vague espoir de faire accélérer les choses et puis surtout parce que ça m'occupait l'esprit d'être en mouvement!
Vers 10h, le Petit Chimiste a téléphoné pour savoir si il était autorisé à revenir dans le service, je lui ai répété ma conversation avec l'obstétricien pour le prévenir qu'on risquait d'attendre toute la journée et qu'il ferait mieux d'amener de quoi nous distraire. Il a pris ça comme une invitation à prendre son temps: il a pris une longue douche, est allé acheter le journal, fait quelques courses... Il est arrivé peu après 11h alors que mes contractions étaient passées aux 3 minutes et que je commençais à me demander s'il allait arriver à temps et s'il était trop tôt pour demander ma péridurale! Quand j'ai dit à la sage femme que je trouvais tout ça un peu douloureux, elle m'a amené du paracétamol. J'en ai déduit que j'étais une mauviette et que je ferais mieux de me taire et de souffrir en silence. A midi, je souffrais toujours en silence (plus ou moins!) et mes contractions étaient passées aux 90s et duraient pas loin d'une minute chacune. Je trouvais que ça allait un peu vite vu ce que m'avait dit le consultant mais personne n'avait l'air de s'affoler donc encore une fois, je me suis dit que j'allais pas faire mon intéressante et attendre qu'on s'occupe de moi. Quand l'obstétricien est repassé, peu après midi, j'étais à 5cm et il a décidé de me transférer en salle d'accouchement. Je me suis dit que c'était le bon moment pour évoquer ma péridurale, il m'a suggéré 'gas and air' - un mélange d'oxygène et d'oxide nitreux (plus connu sous le nom de gaz hilarant). Encore une fois, je me suis sentie une vraie mauviette... Le temps de tout préparer et de rameuter la foule de personnel qui doit assister à un accouchement de jumeaux, j'avais à peine 10s de répit entre chaque contraction, je pouvais à peine parler, pliée en deux par la douleur et je ne pouvais plus marcher. Ils ont encore perdu ce qui m'a paru une éternité pour trouver un fauteuil roulant mais finalement à 12h15 je suis arrivée dans la salle d'accouchement.
La sage femme qui devait délivrer les bébés a fait les présentations de tout le personnel (infirmières, pédiatres, etc) avant de m'examiner. Quand j'ai vu son regard, j'ai compris que l'on n'allait plus attendre très longtemps et que je pouvais faire une croix sur ma péridurale. J'étais passée de 5 à 10 cm en moins de 10 minutes. 10cm. Le nombre magique qui dit qu'il est temps de se mettre à pousser. A ce moment là avec un timing impeccable, l'anesthésiste est arrivé comme une fleur ..."Vous avez demandé une péridurale?" Il a remballé son matériel et m'a fait promettre de la demander plus tôt la prochaine fois! Quel sens de l'humour...
A partir de là, mes souvenirs de la demi heure qui a suivi deviennent un peu vagues. Le médecin a débranché mon gas and air parce qu'on rigolait trop avec le Petit Chimiste: on trouvait que ça me faisait une voix de Darth Vader et le médecin a du penser qu'on ne prenait pas trop les choses au sérieux... Et là j'ai compris ce que le Bon Dieu voulait dire quand il a puni Eve et lui a dit qu'à cause de ses idioties, les femmes accoucheraient dans la souffrance... Je me rappelle avoir serré la main du Petit Chimiste très très fort, d'avoir ri quand il m'a dit de ne pas crier si fort parce que j'allais faire peur aux bébés, d'avoir dit oui à l'obstétricien quand il m'a demandé si il pouvait utiliser les forceps parce que le premier bébé était en détresse.
Puis enfin, à 12h52, après quelques secondes qui m'ont semblé durer des heures :"it's a boy!" et ses premiers pleurs ... Je me rappelle très clairement le premier regard posé sur mon petit Liam, si petit, si fragile avec ses grands yeux interrogateurs et son visage tout marqué par les forceps. J'ai eu le droit de le prendre quelques précieuses minutes contre moi avant que l'obstétricien me rappelle qu'il y avait un deuxième bébé qui aimerait bien se joindre à la fête! Un bébé encore plus petit, encore plus fragile et encore plus en détresse qui est arrivé lui aussi à l'aide de forceps 8 minutes plus tard. Un deuxième petit garçon! Et un papa ravi! Quand j'ai demandé à voir Noah, la sage femme m'a repassé Liam et m'a proposé de lui faire du peau à peau. Je sais maintenant que c'était une manoeuvre de diversion: Noah a eu besoin d'être 'rescussité' à la naissance. Un terme bien dramatique pour dire qu'il a eu besoin d'un peu d'aide pour commencer à respirer tout seul. 30 secondes sous masque, c'est pas grand chose mais ça m'a paru bien long. Enfin j'ai pu les serrer tous les deux contre moi, les plus beaux bébés du monde à mes yeux ...Très rapidement, tout le personnel médical s'est eclipsé pour nous laisser savourer nos premiers moments en famille. Seuls l'obstétricien et la sage femme sont restés, lui parce qu'il avait un peu de couture à faire et la sage femme pour m'assister pendant les premières heures, s'assurer que je récupérais bien, que les bébés allaient bien et ne se refroidissaient pas.
Le reste de la journée est passé très vite entre mes premières tentatives d'allaitement, le contrôle de nos tensions et températures respectives, les perfusions et prises de sang pour surveiller ma numération globulaire (j'ai perdu pas mal de sang) et déterminer le groupe sanguin des bébés... Et surtout des heures et des heures passées les yeux dans les yeux avec ces deux adorables petits êtres, des heures à caliner, à s'émerveiller, à les regarder dormir, si calmes et tranquilles après cet évènement qui venait de changer leur vie et la nôtre ...Moins de six heures entre ma première contraction et la naissance de mes bébés, certainement pas un record mais les six heures les plus intenses et riches en émotions de toute ma vie! Six heures que je n'oublierai jamais et qui sont maintenant écrites ici pour la postérité.
Les premières photos sont là.
mercredi 16 juin 2010
Le dilemne des chaises hautes - la suite ...
Anne, j'ai beaucoup aimé le système pour remonter les chaises et l'idée du réhausseur. Mais j'ai décidé que je préférais que les garçons aient leurs propres chaises plutot que de monopoliser les chaises des grands - on n'en a que 4 et même si on n'a pas souvent des visiteurs à table, j'aimerais qu'ils aient une chaise :)
En tout cas, j'ai retenu une leçon importante: pour le(s) prochain(s), je penserai à mettre les chaises hautes sur la liste de naissance. Avec Liam et Noah je n'avais pensé qu'à l'immédiat sans réfléchir qu'ils n'allaient pas rester bébés toute leur vie!
Je suis toujours fixée sur mon idée de chaise en bois (sus à l'envahissement du plastique!) et à l'encombrement minimum. Lilu et Cécile, j'adore vos chaises Combelle ... Mais malheureusement, elles ne se font pas de ce coté ci de la Manche ! Et même si je continue à rêver à la Stokke (je suis jalouse de vous toutes qui en ont une ou même deux!!!), il est certain que nous n'avons pas les moyens d'en acheter deux... et d'occasion, on en trouve très rarement... évidemment vu que même les adultes s'en servent!
Donc comme Tash me l'a suggéré, je cherche des équivalents à coût moindre.
Pour l'instant, j'ai six candidates (de haut en bas et de gauche à droite):

J'ai l'impression qu'à part le prix, il y a vraiment très peu de différence entre les six - surtout entre la Adjust with Me et la Megan, j'ai beau regarder, je vois pas ... - et les critiques que j'ai lues pour l'instant sont très enthousiastes. Ma préférence va pour l'instant vers la Megan car on peut l'avoir en blanc pour aller avec ma table et surtout on la trouve sur ebay à un prix défiant toute concurrence (£33, livraison inclus!). Vous en pensez quoi?
Maintenant, il me reste à convaincre le Petit Chimiste... Il ne comprend pas pourquoi je veux changer de chaises alors que celles qu'on a "font leur boulot". Evidemment il ne comprend pas. Ce n'est pas lui qui passe une heure tous les weekends à démonter, déhousser, récurer, gratter dans les coins pour nettoyer les chaises et les garder présentables et hygiéniques. Ce n'est pas lui qui se prend les pieds dans les chaises tous les jours en ouvrant les rideaux ou en arrosant les jardinières. Ce n'est pas lui qui doit réorganiser toutes les chaises à chaque repas parce qu'il n'y a pas assez d'espace au sol pour toutes les chaises puis les réorganiser après le repas parce que sinon il ne voit pas la télé depuis sa place sur le canapé (oui on vit dans un appart mouchoir de poche). Ce n'est pas lui qui doit rebrancher la télé tous les jours parce qu'en réarrangeant les chaises je fais systématiquement sauter le cable. Et évidemment mon argument 'je les trouve moche' ne prend pas, puisque c'est moi qui les avait choisi (l'argument 'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis'). Il a donc posé son veto (il rigole pas des fois le Petit Chimiste...)
Mais j'ai un plan.
jeudi 10 juin 2010
High chair dilemna
Il y a bientôt un an et apres une longue étude de marché, nous avons acheté deux chaises hautes pour les garçons. Une affaire! Je les ai achetés au tiers de leur prix d'origine à une maman de jumeaux qui bradait son matériel de puériculture avant de repartir vivre en Malaisie.
D'après moi, c'était les chaises idéales. En plastique, facilement nettoyables avec une housse qu'on pouvait enlever et passer à la machine. Le dossier pouvait s'incliner ce qui permettrait à mes bébés (8 mois à l'époque) de boire leurs biberons facilement. La tablette s'enlevait aussi facilement pour être nettoyée et avait un trou dans lequel on pourrait mettre leur gobelet. Et d'après moi, le summun c'était les paniers en dessous qui me permettraient de ranger leurs jouets ainsi que leurs bavoirs, les lingettes pour les débarbouiller etc. Je me trouvais trop maline d'optimiser ainsi la place dans notre salon avec un objet à double emploi.

Nos chaises hautes avec leurs propriétaires, il y a presqu'un an ...
Avance rapide 10 mois plus tard: je ne peux plus supporter la vue de ces chaises hautes.
La housse est difficile à enlever, en revanche, elle offre plein de coins et de recoins dans lesquels les miettes s'accumulent. Les gobelets ne rentrent pas dans le trou de la tablette, en revanche, la purée et le yaourt, oui. Et c'est la plaie à nettoyer! L'option d'incliner les sièges? Je m'en suis servie 5 fois grand maximum. Les biberons ils n'en boivent plus que le matin, sur mes genoux - notre moment calin du matin. Et ne me parlez pas des paniers! Vidés par les petits nains un nombre incalculable de fois... et un véritable nid à microbes! Tout ce qui tombe de la chaise (miettes, morceaux de nourriture) atterit dans le panier. Je devais les vider minimum une fois par semaine pour un grand nettoyage et regulièrement passer les jouets au karcher à la machine. Je les ai enlevés très vite et remplacés par des paniers à jouets traditionnels, loin, loin de la table! On ne peut pas les plier et elles prennent une place pas possible, on se prend les pieds dedans et on peut à peine accéder aux fenêtres. Et puis les couleurs vives qui me plaisaient au début ... je n'en peux plus! Bilan, je vais les vendre. Mais il me faut trouver une autre solution.
Cette semaine, nous menons une petite expérience, avec les garçons assis sur des sièges de grand avec nos chaises hautes de voyage (des harnais Gro qui s'attachent à tout type de chaises). Verdict: super pour des chaises d'appoint mais pas une solution de longue durée. Nos chaises sont trop basses pour nos grumeaux petit modèle, je suis donc obligée de leur donner la becquée ou d'utiliser des coussins qui vont être salis en 2 minutes chrono si je les laisse manger tout seul, et évidement c'est encore plus difficile de manger tout seul quand on dépasse à peine de la table!
Ce que je voudrais, dans l'idéal, c'est MA chaise haute de quand j'étais petite. Elle est encore chez ma maman et les garçons s'en servent pendant les vacances. Une chaise haute en bois, toute simple qui ne prend pas de place, que l'on peut mettre directement contre la table ... Mais des chaises hautes comme ça, ça n'existe plus... Ou si vous savez où en trouvez, dites le moi!

Les garçons dans ma chaise haute (et celle de mon cousin), l'été dernier
Ce que je cherche donc, c'est l'inverse de mes chaises en plastique! Une chaise haute qui ne prend pas de place, que l'on peut pousser contre la table et ainsi éliminer le besoin d'une tablette. Une chaise haute sobre, en bois, qui irait avec ma table et mes chaises et grandirait avec mes enfants. J'ai trouvé, ça s'appelle une Stokke Tripp Trapp et ça coute un bras (ou deux!).
dimanche 6 juin 2010
Consoler ou gronder
Je ne vais pas vous mentir, mes petits bonhommes ne sont pas des anges. La plupart du temps, ils jouent ensemble, se racontent des histoires (comme sur la photo), ils rigolent, montent des coups contre leur mère et partagent leurs jouets... Mais de temps en temps, comme tous les frères et soeurs, ils se disputent. En général parce qu'ils veulent la même chose au même moment. Jusqu'à maintenant c'était à celui qui tirait plus fort sur l'objet de leur affection et j'évitais d'intervenir parce qu'en général, ça ne faisait qu'empirer la situation.
Mais récemment, ils ont découvert qu'ils pouvaient se pousser et se faire tomber. Celui qui tombe perd le jouet et banco, celui qui pousse part en courant avec... Ils se poussent de plus en plus violemment et il arrive qu'ils se cognent contre des meubles ou les murs. Je dois donc intervenir avant que ça ne finisse mal!
Mon instint me dit d'aller consoler le poussé en premier mais le pousseur doit aussi apprendre qu'il n'est pas acceptable de pousser son frère et de façon générale d'utiliser la violence pour arriver à ses fins... Mais une fois le poussé consolé, le pousseur a évidemment quitté les lieux et déjà oublié son forfait. Trop tard donc pour le réprimander. Que faire?
vendredi 4 juin 2010
Voilà presqu'un mois que je n'ai pas écrit une ligne… Quelle honte !
Je n'ai pas vraiment de bonnes excuses. Juste un manque de temps, d'envie et de motivation. Je pense souvent à des idées de billets, je les écris dans ma tête et puis quand vient le moment d'ouvrir l'ordinateur, j'ai toujours autre chose à faire ou je ne sais pas par où commencer ! Pourtant il y a des choses à raconter... La vie des grumeaux chez les grands, Liam qui se met à marcher à quatre pattes 3 mois après avoir appris à marcher, ce que je fais pour gagner ma vie (une requête spéciale), l'arrivée des beaux jours, les premiers vrais mots des petis gars (ça y est, ils savent dire 'non' ....), nos projets de vacances ...
J'espère vous revenir bientôt, ce weekend peut être... en attendant je voulais juste vous rassurer que tout va bien.