vendredi 11 septembre 2009

Mes indispensables - Part 1, le coussin d'allaitement

Comme toutes les mamans qui attendant leur premier ou premiers (!), j’ai passé ma grossesse à préparer l’arrivée de mes bébés, et à séparer l’indispensable des gadgets. Bien sur, il y a l’indispensable vraiment indispensable… vêtements, couches, couffins et/ou berceaux, tapis à langer, landau ou poussette, sièges autos pour les automobilistes… et puis ensuite on va à Mothercare ou Baby’s R Us et on erre dans les allées en se demandant si on a vraiment besoin d’une petite baignoire de bébé, de ces beaux transats qui bercent, chantent (mais ne font pas la vaisselle), de support pour poser les couffins, de poches kangourous qui coutent les yeux de la tête … Chaque famille choisira ses « indispensables moins indispensables » selon ses besoins. Voici donc ma nouvelle série, les indispensables de Pépette!

Pour commencer, le coussin d’allaitement. Un peu ironique sachant que je n’ai allaité que 6 semaines, mais le coussin d’allaitement est mon meilleur ami depuis maintenant plus d’un an, parce qu’un coussin d’allaitement sert à bien plus que ça…

Mon coussin m’a beaucoup servi avant même que les bébés arrivent, pour me caler dans le canapé, pour soutenir ma bedaine ou comme coussin d’appoint pour une sieste improvisée devant la télé.

Evidemment quand les bébés sont arrivés, le coussin a rempli sa fonction première de coussin d’allaitement, bien pratique pour les placer à la bonne hauteur, parce que même s’ils ne pesaient pas lourd, au bout d’une demi-heure, mes bras commençaient à tirer ! Et pour les rares fois où j’ai du les allaiter en même temps, je n’aurais simplement pas pu faire sans ! Mais comme je ne suis pas Angelina Jolie, pas de photos!

Le coussin m’a aussi beaucoup servi pour caler les grumeaux sur le canapé ou sur notre lit. Ah ils en ont fait des belles siestes blottis l’un contre l’autre, bien au chaud dans les « bras » du coussin…

Liam (à gauche), Noah (à droite)


Quand ils sont passés au biberon, je pouvais aussi les caler sur le coussin et leur donner le biberon en même temps, plus pratique que les transats je trouvais et ils étaient souvent plus calmes, certainement plus rassurés par la présence de leur frère.


Puis quand ils ont commencé à mieux tenir leur tête je les ai pris sur les genoux et pendant quelques temps, le coussin s’est retrouvé au chômage technique. Je l’avais relégué sur une étagère en haut d’une armoire, en attendant de le revendre… ce coussin qui nous avait rendu tellement de services, abandonné …

Et puis les garçons ont commencé à se tenir assis. Mais dans les premiers temps, ils n’étaient pas très stables. Et comme je n’avais qu’une paire de mains, mais une paire de garçons vacillants, j’ai ressorti mon vieil ami de sa retraite anticipée et il nous permettait de soutenir et d’amortir les chutes des Bambi …



Liam (à gauche), Noah (à droite)

Même maintenant, alors que les garçons n’ont plus besoin de support, je m’en sers encore de temps en temps pour Liam : quand il est un peu fatigué, il se laisse parfois tomber en arrière pour un petit repos improvisé. Evidemment sans préavis ! Donc pour éviter qu’il ne s’assomme sur le parquet, quand je le vois ramollir un peu, hop, je glisse le coussin derrière !


Je ne sais pas combien de nouvelles fonctions nous allons encore lui trouver, peut être que la mobilité des garçons sonnera définitivement le glas pour le coussin mais depuis un an, il est mon plus fidèle allié et figure en bonne place sur la liste de mes indispensables !


mercredi 9 septembre 2009

Hand foot and mouth disease

Le syndrome pieds mains bouches vous connaissez? Moi j'en avais jamais entendu parler. Mais c'est la nouvelle maladie super contagieuse à la mode à la crèche des garçons. On en est à la deuxième épidémie en moins de deux mois. Et comme mes grumeaux ils s'intègrent bien, ils l'ont attrapée les deux fois.
A priori c'est comme la varicelle ou autre maladie de la petite enfance, super contagieux, mais une fois que tu l'as eue, ça y est, ton petit organisme de grumeau est vacciné et t'es tranquille pour la vie. A priori.


La première fois, ils avaient eu la version débutant. Quelques petits boutons par ci par là, un sur la lèvre, un sur le menton, des aphtes dans la bouche, quelques points sur les jambes. Moi je suis pas convaincue que c'était ça mais le docteur a été affirmatif, c'était la HFMD. C'est sur qu'avec la consultation par téléphone, ça permet de faire un diagnostic fiable.


Ce coup ci, ils sont passés au niveau 2. Liam s'est réveillé dimanche matin avec la tête de Tom Hanks dans Philadelphia. Des grosses pustules partout sur le menton, la langue couverte de boutons. Pendant oh à peu près 5 minutes, j'ai essayé de me convaincre que c'était parce qu'il fait ses dents et qu'il bave des litres et des litres de salive par jour et que son petit menton n'en pouvait plus. Et puis je me suis rappelé les photos que j'avais regardées sur Internet la dernière fois. Ouais bon d'accord. Ca explique la fièvre de la veille et la mauvaise humeur de bon matin. Et puis le lendemain, Noah s'y est mis. Il a le menton d'un ado acneique, couverts de gros boutons blancs bien dégoutants et des mains de sorcière couvertes de petites verrues.


Ce matin le spot count était le même qu'hier et la bonne humeur légendaire de mes grumeaux retrouvée donc je pense qu'on est sur la voie de la guérison. Et j'espère que cette fois ci leur système immunitaire a pris des notes et que la prochaine fois, on va y passer au travers!

samedi 5 septembre 2009

Tombe tombe la pluie

Une petite comptine qui a du succès avec les grumeaux en ce moment:


Tombe tombe tombe la pluie
Tout le monde est à l'abri
Y a que mon p'tit frère
Qui est sous la gouttière
Qui pêche du poisson pour toute la maison


Je me demande d'où me vient l'inspiration...

vendredi 4 septembre 2009

Renier ses principes - Part Three, dormir avec bébé

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas écrit un petit billet ‘y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis’. Aujourd’hui le co sleeping. Avant l’arrivée des grumeaux, c’était un clair no, no. Les bébés dans notre lit : hors de question ! Trop dangereux … mauvaises habitudes …on va les écraser… on les aura encore dans notre lit à 18 ans … et comment on va leur faire un petit frère ou une petite sœur… ?

Avance rapide jusqu'à la première nuit de retour de la clinique. A chaque fois qu’on les posait dans leurs beaux couffins douillets, préparés amoureusement par leur maman avant leur naissance, ils se mettaient à hurler. Ben oui, quand on vient de s’endormir contre papa ou maman qui est tout chaud et sent tout bon (surtout maman qui sent bon le lait !), ça fait un électrochoc quand on se retrouve tout seul dans un couffin tout froid qui sent tout drôle…

A 5 heures du matin, en voyant se profiler la nuit blanche, on a décidé que ‘pour la première nuit’ on pouvait les garder dans notre lit… La deuxième nuit, je me suis endormie en essayant de les endormir, leur papa n’a pas osé les déplacer dans leurs lits, trop peur de les réveiller, et on a tous dormi quelques heures d’affilée sans que personne ne bouge… La troisième nuit, ils ont commencé dans leurs couffins mais après la première tétée de la nuit, ils sont restés là… La quatrième nuit, je me suis endormie en les allaitant. Quand je me suis réveillée, paniquée, persuadée que j’avais du les écraser ou que j’allais les retrouver étouffés sous le coussin d’allaitement, ils étaient tous les deux endormis profondément, blottis contre moi, un de chaque coté…

Très vite, je me suis rendue compte qu’ils dormaient plus longtemps quand ils dormaient avec nous et qu’effectivement, je pouvais m’endormir sans danger avec eux à mes cotés. D’une part parce que je ne bouge pas la nuit et d’autre part parce que je crois que mon sixième sens de mère m’empêchait de bouger sachant qu’ils étaient là. Plus besoin d’attendre qu’ils se rendorment pour les remettre dans leurs lits. Plus besoin de me sortir de mon lit douillet quand ils pleuraient pour la tétée au milieu de la nuit. Parfait

Evidemment, il faut prendre quelques précautions (beaucoup de conseils sur les sites spécialisés en français ou en anglais) et à mon humble avis, savoir s’arrêter à temps, avant qu’ils prennent de mauvaises habitudes et éviter qu’ils partagent encore votre lit alors qu’ils sont prêts à rentrer à la fac ! Nous, on a arrêté vers 3 mois. Ils ne faisaient plus qu’une tétée par nuit et commençaient à prendre un peu trop de place! Il y a eu quelques rechutes, quelques nuits où ils n’arrivaient pas à trouver le sommeil. Mais depuis qu’ils sont dans leur chambre, c’est fini.
Et j’avoue que ça me manque, me réveiller et les sentir près de moi, leur odeur de bébé, leur petit corps tout chaud, complètement abandonné dans le sommeil…

Quand ils sont malades et pleurent la nuit, je dors avec eux sur le futon dans leur chambre. Je joue à celle qui se sacrifie pour ses enfants, mais en vérité c’est mon guilty pleasure, un flashback de ces premiers mois passés si vite...


Les garçons à 3 mois (Liam en bleu, Noah en beige)

- une de leurs dernières nuits dans notre lit!

mardi 1 septembre 2009

C'était nos vacances


Deux semaines de pur bonheur. Des tas de visiteurs, de la famille, des copains, des vrais, ceux que l’on ne voit pas souvent mais qu’on a l’impression d’avoir quitté hier. Des heures à ‘blaguer’, se rattraper sur les potins des derniers mois. Rencontrer les nouveaux bébés des copines et réaliser que leurs enfants grandissent aussi vite que les miens. Du soleil, de la chaleur, pas une goutte de pluie. Des grasses matinées grâce à une grand-mère généreuse qui assurait les matins. Des petits déj’ sur la terrasse qui durent jusqu’à l’apéro de midi. Des bons petits plats, des fruits et légumes du jardin, des croissants tout frais et des brioches moelleuses. Les découvertes alimentaires des grumeaux : melon frais, pastèque, crème de marrons, glace au chocolat (messy!). Des siestes à l’ombre. Des fins d’après midi dans la piscine avec des grumeaux qui sont comme des poissons dans l’eau. Des soirées sur la terrasse à jacasser avec ma mère et mes sœurs, un verre dans une main et un pot de Haagen Dasz Macadamia Nut Brittle dans l’autre. Un beau mariage, des cousins pas vus depuis trop longtemps. Et surtout, surtout, le temps de prendre le temps… Dur, dur, la reprise !

PS. Noah en haut, Liam en bas. 9 mois déjà ...

jeudi 27 août 2009

Aéroport

La plupart des compagnies aériennes acceptent les bébés à partir d’une semaine. Moi à une semaine, je sortais tout juste de la maternité, j’avais 15 heures de sommeil au compteur depuis la naissance des grumeaux et des points de suture qui rendaient la marche à pied un peu difficile donc la dernière chose que j’avais envie de faire c’est d’aller prendre l’avion. Mais il doit y avoir des aventuriers dans ce monde ! J’ai donc attendu jusqu’à 5 mois pour les amener en France. Et comme je vous l'avais dit dans mon dernier billet, on vient de remettre ça!

Je vous ai déjà parlé du challenge des valises, sachant qu'en plus, il faut partir aussi léger que possible puisque les garçons vont être pourris gâtés par la famille française… Qu’à cela ne tienne, en bonne mère que je suis (ahem !) je me sacrifie et je ne prends qu' une garde robe allégée. Pas facile mais je survis. Une fois réglé le casse tête des valises, il faut affronter l'aéroport...

Je vous épargnerais les péripéties de nos voyages mais voici mes astuces pour rendre l’expérience un tant soi peut plus calme et sans accroc :


- Avant la sécurité, renseigne toi si tu peux passer ta poussette au portique où s’il va te falloir la vider de son contenu (grumeaux, housse de pluie, tabliers, paniers etc). Pour info à Prestwick elle passe, à Nimes ou Marseille non. Réfléchis comment tu vas plier ta poussette avec tes deux grumeaux dans les bras pendant que des agents de sécurité pas aimables te regardent faire avec impatience… Maintenant, on les prend en poche kangourous comme ça on a les bras libres pour la poussette et les bagages à main (que l'on peut d'ailleurs mettre dans la poussette). Et comme on a les poches kangourous sur nous, ça fait un truc de moins dans la valise (rusé nous? un peu...). Tu as aussi l'option de mettre la poussette en soute dès l'enregistrement. Solution que j'ai choisi cette fois ci et ça simplifie bien le passage à la sécurité. Vivement qu'ils marchent, ce sera encore plus fastoche (ou non ...).

- A la sécurité, ils vont te faire gouter le lait de tes chers et tendres enfants. Si comme moi, l’odeur du lait en poudre te donne des hauts le cœur, amène des briquettes pré mélangées (ils ne les font pas gouter). Plus cher mais préférable à revisiter ton petit déjeuner sur les chaussures de l’agent de sécurité. Sauf s’il est pas aimable comme à Marseille.

- A l’embarquement, si tu voyages en low cost avec l'ami Ryanair, assure-toi que tu as acheté ton droit à l’embarquement prioritaire. Et quand tout le monde se jette sur la porte quand ton avion est appelé, agite ta carte d’embarquement avec tes gommettes prioritaires. Ecrase des pieds et casse des tibias s’il le faut. C'est bien connu dans les aéroports la politesse n'existe plus.

- Ignore les commentaires désagréables du bagagiste qui n’aime pas ta poussette. Pour info, j’ai la poussette double la plus légère qui existe, moins lourde que certaines simples. Je la monte et descend au premier tous les jours avec mes deux grumeaux dedans alors il ne va pas me faire croire qu’avec ses gros bras musclés il ne peut pas se la coltiner sur les 5 mètres qui le sépare de la soute.

- Assieds toi tranquillement avec tes deux grumeaux dans la certitude que PERSONNE ne viendra s’asseoir à coté de toi. Les gens n’aiment pas les enfants. Au cas où un passager sans peur et sans reproche tente sa chance, informe le qu’il n’y a que 4 masques à oxygène sur une rangée de 3 sièges donc qu’il peut passer son chemin puisque justement tu es déjà 4 .

- Au décollage et à l’atterrissage, essaie de faire téter ton grumeau. Ca évite le mal aux oreilles et les hurlements intempestifs. Pendant le vol croise les doigts pour qu’ils dorment. Pour moi, un petit biberon de jus Pomme Verveine de chez Nestlé, c'est l'endormissement garanti. Sinon courage pour les occuper! Prévoie des sacs à malice dans ton bagage à main... Ignore les 'tsss tss' et les 'can she not control her children' des gens qui n'ont jamais eu d'enfants ou qui ont oublié... Heureusement, les jumeaux ça attire souvent la sympathie (ou la pitié) et donc les gens sont souvent plus sympas.

- Si tu dois changer ton grumeau, tough luck. Personnellement, dans les toilettes de l’avion je peux pas. Il me faut 4 mains, 2 pour changer le grumeau, 1 pour maintenir mon équilibre et 1 autre pour m’assurer que le grumeau en question ne finit pas dans le lavabo ou la tête écrasée contre le mur. Ca fait deux mains de trop donc pas possible. Et puis si ils sont un peu grands, ils rentrent plus... Comme on a une rangée à nous (voir point précédent), je le change sur le siège du milieu, jusqu’à présent, personne ne m’a jamais rien dit.

- Avant l’arrivée, renseigne toi si tu récupères ta poussette au pied de l’escalier où si elle part avec le reste des bagages. N’attends pas ta poussette indéfiniment sinon tu te retrouveras dehors, toutes portes fermées et tu ne pourras pas toujours être sauvée par les gentils monsieurs qui viennent récupérer la mamie en fauteuil roulant.

Et vous c’est quoi vos astuces pour voyager tranquille avec vos enfants ?


vendredi 7 août 2009

Valise


La semaine prochaine, nous partons en vacances à Montpellier.
Et qui dit départ en vacances dit aussi préparatifs et valises.



J’ai horreur de faire les valises. J’y pense pendant des semaines à l’avance, je fais des listes, je remplis et vide les valises dans ma tête, je fais des cauchemars… Le petit Chimiste se moque de moi. Lui il fait ses valises en deux temps trois mouvements. La moitié du temps, une fois arrivé à destination il nous faut aller faire des courses parce qu’il lui manque toujours quelque chose. Caleçons, chaussettes, rasoirs, la cravate qui va avec son costume pour un mariage... Le pire, Prague en janvier, moins 15°C tout le weekend, il n’avait ni manteau, ni écharpe, ni bonnet. Mais je ne suis pas sa mère et je ne ferai jamais ses valises.



Et évidemment c’est trois fois pire maintenant que je voyage avec deux petits modèles. Qui plus est, en avion, avec Ryanair où les enfants n’ont pas droit aux bagages. Ils ont le droit de payer leur place sur les genoux de leur accompagnateur mais ils n’ont pas droit aux bagages. Enfin bon, mes récriminations contre l’ami Ryanair, ça pourrait bien faire l’objet d’un autre billet !



Vous imaginez combien de bazar ça nécessite deux nains de 8 mois ? Heureusement la grand-mère à l’arrivée a récupéré tout le gros matériel : sièges autos, chaises hautes, lits parapluie… Mais c’est quand même un casse tête de caser les affaires de 4 personnes dans deux valises de 15 kilos. Parce que les bagages à main contiennent l’absolu nécessaire de voyage. Les trucs qu’il nous faut avec nous à tout moment, les trucs qu’on ne met pas dans une valise parce que si la valise se perd c’est la fin du monde. Et là encore, 10 kilos par grumeau, c’est juste assez. Vous pensez bien… Biberons, lait, petits pots, gobelets, couches, lingettes, vêtements de rechange et bavoirs, tétines, doudous (Noah s’est pris d’affection pour une énorme chenille, j’essaie de le sevrer mais ça marche pas !), couvertures (parce que même en plein été on finit toujours par se geler dans l’avion), petits jouets et petits livres pour les distraire … bref 10 kilos chacun fastoche! Le casse tête, c’est qu’il faut que tout soit dans un seul et même sac, alors il faut être expert pour décider ce qui va au fond du sac et qu’on n’aura pas besoin en urgence et ce qui doit absolument rester dessus.



Enfin dans un sens j’apprécie ces contraintes puisque les bagages à main, comme leur nom l’indique, il faut se les trimballer à la main. Et quand il faut déjà jongler avec une double poussette et deux nains à la sécurité, on est bien content finalement de n’avoir qu’un seul sac à passer sur le tapis. Ah parce que les aéroports et les jumeaux, c’est une autre aventure que je vous garde pour une autre fois… !

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