dimanche 27 septembre 2009

Good morning!


Cette semaine, Liebel, la maman des pimousses nous racontait le matin dans la famille pimousses. Chez nous, les matins ça se passe comme ça:


6h : le réveil sonne. Il y a des jours, le réveil s’appelle Noah, d’autres, c’est Liam. On ne met jamais le réveil, ils ne s’oublient jamais.
6h05 : on a tapé ‘snooze’ mais ça marche pas et en général un deuxième réveil s’est mis en route. Le Petit Chimiste se lève et va dans la chambre des grumeaux arrêter le réveil leur donner le biberon, préparé la veille au soir (les grumeaux, ils n'ont pas la patience d'attendre le matin!).
6h15 : Je ne suis pas du matin et je m’extraie à peine de sous la couette. Après tout, c'est moi qui suit on dummy duty toute la nuit, alors j'ai droit à 10 minutes de plus! Je vais dans la chambre des grumeaux faire une tournée de bisous et de câlins. Si ils trainent trop à finir leur biberons, on les met dans les transats.

Noah


Liam


6h30 : Je prépare petit déjeuner, thé et café. Puis, on prend notre petit déjeuner en regardant BBC Breakfast. Les grumeaux trainent souvent encore en turbulette, soit avec nous sur le canapé, soit ils jouent sagement sur le tapis. Tout le monde se réveille tranquillement.






Des garçons et leurs télécommandes, bien sûr...


Ces derniers temps, ils ont pris l'habitude de nous supplier pour des morceaux de tartines, on dirait des petits vautours!


Et qu'est ce qu'ils sont contents quand on partage avec eux!


7h : Le Petit Chimiste part travailler, en me rappelant que mon sandwich (qu’il me prépare tous les matins) est sur le comptoir de la cuisine.
7h à 7h45 : Je change les couches, on s’habille, se coiffe, se maquille (pick and mix options qui ne s’appliquent pas nécessairement à tous les membres de la famille). Je finis de préparer leur sac: biberons, habits de rechange, tétines. Un paquet de lingettes le lundi. Un paquet de couches le mercredi.
7h50 : J’embarque les grumeaux dans leurs sièges autos.



Prêts à partir!


7h55 : Je finis de m’habiller. Toujours à la dernière minute pour éviter que les grumeaux ne me crachouillent dessus avant de partir. Une fois dans leurs sièges autos, le risque est quand même sérieusement minimisé, même s’il n’est pas complètement nul.
8h : tout le monde embarqué, attaché dans la voiture. 60 comptines et formulettes pour crèche dans le lecteur de CD (ils travaillent leur français!). En route pour la crèche!


Le weekend, c'est beaucoup plus relax! Le réveil sonne à la même heure mais on va les chercher et ils boivent leurs biberons dans notre lit. Après c'est séance câlins et/ou chatouilles ! Et après si on a de la chance ils se rendorment et nous aussi. Mais ça c'est très rare ...

Teeth count

Mercredi 23 septembre - 10 mois

Noah: 3 dents, 2 en bas, 1 en haut
Liam: 2 dents, en bas

Vendredi 25 septembre - 10 mois + 2 jours
Noah: 5 dents, 2 en bas, 3 en haut
Liam: 4 dents, 2 en haut, 2 en bas

Et oui, en l'espace de 48 heures, ils nous ont sortis 4 dents, comme ça l'air de rien. Et même pas de pleurs ou de nuit blanche. On a même failli ne pas s'en rendre compte. Champions!

mardi 22 septembre 2009

Renier ses principes – Part Four, le controlled crying ou la méthode 5/10/15

L’autre jour, je vous annonçais fièrement que Liam faisait enfin ses nuits. Contrairement à Noah pour qui ça c’était fait tout seul, avec Liam, il a fallu que l’on y travaille. Voici notre histoire et comment encore une fois je suis revenue sur mes principes.

Depuis l’âge de 5 mois, Liam ne tète plus la nuit – ca n’a pas été sans mal ça aussi, mais c’est une autre histoire pour un autre jour. Donc a priori il aurait du dormir sans interruption jusqu’au petit matin. A priori… Il a eu des périodes où il dormait bien, mais après nos vacances en France, c’était devenu l’enfer.
Pendant les vacances, il se réveillait plusieurs fois par nuit. Je lui trouvais des excuses. Il fait trop chaud, il a soif, il est dans un lit qu’il connaît pas, etc, etc… Pour ne pas réveiller toute la maison, je le prenais dans mon lit. Après tout, son papa n’était pas là, y avait de la place et puis pas besoin d’aller travailler le lendemain, possibilité de trainer au lit grâce à super mamie qui assurait le quart du matin. Oh il était content le père Liam de dormir de nouveau avec sa maman ! Sauf qu’en rentrant à Glasgow, ça lui a fait tout drôle de se retrouver dans son lit… Alors il a continué à se réveiller pour son câlin de la nuit. Pas bête la guêpe.


J’ai essayé de le sevrer, en le prenant un peu moins longtemps dans mes bras, en le laissant dans son lit et lui tenant la main, en lui chantant des berceuses… méthode douce. Dès que je le reposais dans son lit ou que je lui lâchais la main, il se réveillait et se mettait à hurler. Ca pouvait prendre plus de deux heures pour le rendormir. L’horreur. Ca a duré deux semaines. Le jour où j’ai failli m’endormir pendant ma pause déjeuner, j’ai décidé que enough is enough, on allait prendre des mesures.


C’est là que j’ai renoncé à mes principes et décider d’essayer le controlled crying, aussi appelé méthode 5/10/15 chez les francophones.
Le principe, c’est de laisser le bébé pleurer pour lui « apprendre » à se consoler et se rendormir tout seul.
Première réaction (la mienne quand j’ai entendu parler de la méthode) : Oh là là, mais c’est cruel cette affaire. Le pauvre bébé il a besoin d’amour, de réconfort. Il a besoin de savoir qu’il n’est pas abandonné et que ses parents sont là pour lui, même quand il essaie de dormir. Ca va le traumatiser de hurler tout seul comme ca dans son petit lit. Non vraiment, jamais oh grand jamais je ne torturerai ainsi mon petit amour.
Sauf que le petit amour, c’était devenu un petit monstre fourbe qui empêchait sa mère de dormir, toutes les nuits, pendant des heures. Alors le petit amour, il était temps de le remettre dans le droit chemin.


Première nuit, il s’endort à 19h comme tous les soirs. A 3h, il commence à pleurer, je vais le voir pour m’assurer qu’il n’a pas de problème. Non, c’est le coup de d’habitude. « Liam, c’est la nuit, Noah et Papa dorment, et Maman va dormir aussi, rendors toi ». Et je referme la porte. Hurlements. Hurlements. Hurlements. Je suis dans mon lit avec un coussin sur la tête. Je me déteste. Il me déteste. Pourquoi elle revient pas, il se demande le pauvre bonhomme. 5 longues minutes. J’y retourne. « Liam, c’est la nuit, bla bla bla ». Hurlements. Hurlements. Hurlements. Je retourne au lit, le Petit Chimiste est réveillé, on est allongés dans le noir, main dans la main. C’est long 10 minutes quand ton bébé hurle dans la pièce d’à côté. Mais on a commencé il faut continuer. On a tenu, 10 minutes, puis 15, puis trois fois 20. Oui, pour les forts en maths, ca fait une heure et demie. Une LONGUE heure et demie. Et puis, il s’est rendormi jusqu'à 7 heures sans un bruit.
Deuxième nuit. Même scénario. Premières 5 minutes, hurlements. Puis les dix minutes qui ont suivies, il pleurait mais doucement et par intermittence et il commençait à se calmer tout seul. Je n’ai même pas eu besoin d’y retourner après 15 minutes.
Troisième nuit. Il se réveille, je me lève pour aller voir si tout allait bien. Tétine perdue. Je lui remets. Il se rendort illico.
Quatrième nuit. Pas un bruit.
Et depuis, il dort de 19h à 6h du matin.

Ca a été une des expériences les plus désagréables de ma carrière de maman. Bien pire que le mouche bébé. Mais je suis persuadée que la fin en justifiait les moyens.

ATTENTION: ne pas utiliser la méthode avant d'étre absolument sure que votre bébé n'a pas soif ou faim et qu'il n'a mal nulle part, etc. En général, une maman est capable de différiencer les pleurs de son bébé. Ne pas utiliser avant au moins 6 mois, avant c'est vraiment cruel (mon opnion!). Et lorsque votre bébé traverse la fameuse période d'angoisse de la séparation, adapter la méthode pour prendre ça en compte. Il y a plein de conseils et de sites et forums de support sur t'internet!

vendredi 18 septembre 2009

Ils font leurs nuits?

Les premiers mois avec un bébé (ou plus), on est préparés psychologiquement ( à défaut de physiquement) au manque de sommeil. Je ne dis pas que c’est facile mais c’est part and parcel du rôle de parent. T’as signé le jour où t’as arrêté la pilule, maintenant, tu peux pas changer les termes du contrat…

Et puis petit à petit, il y a THE question qui revient dans toutes les conversations : alors le grumeau, il fait ses nuits ? La question qui angoisse, qui te fait te remettre sérieusement en question et instille sérieusement le doute dans ton cerveau de jeune parent maman fatiguée. Non, mon grumeau il fait pas ses nuits … est ce que je suis une mauvaise mère ? … où est ce que j’ai merdouillé ?… et pourquoi le mien?... et qu’est ce que je dois faire ? … et quand est ce qu’il va les faire ses nuits ?

Bon alors démystifions tout ça.

D’abord la définition de faire ses nuits. Pour un médecin, ça veut dire que le grumeau dort 5 heures ou plus d’affilée. Bon. Le médecin, il est gentil mais si je le réveille au bout de 5 heures toutes les nuits pendant des mois, il va bien vite se trouver un peu fatigué, physiquement et mentalement. Pour moi, faire ses nuits, ça veut dire au moins huit à dix heures. Histoire que quand je pose mes grumeaux dans leurs petits lits, j’ai le temps de manger un bout, faire 2 ou 3 trucs sympas et dormir suffisamment longtemps. 12 heures c’est le top du top mais c’est rare.

Ensuite il faut se méfier les témoignages des autres parents. Parce que l’esprit de compétition, ca commence là. Ah bon ? Ils font pas leurs nuits ? Mais moi mon grumeau il faisait ses nuits en sortant de la maternité …. Bon, ca arrive hein les bébés qui font leurs nuits très tôt, mais attention, c’est loin d’être la majorité !

Chez nous, les nuits, ça s’est fait en deux temps.

Noah a fait ses nuits (celles de 5 heures) vers 3 mois. Les vraies, celles de toute la nuit, couché à 19h, levé à 7h, vers 5 mois. Même quand il fait ses dents, même quand il est malade, il est ronchon dans la journée, mais la nuit, il ne bouge pas. Tu le poses le soir dans son lit, tu lui donnes sa tétine, il attrape sa chenille, t’éteins la lumière, 5 minutes plus tard il dort et ce jusqu’au matin. Oui je me vante mais c’est trop du bonheur un bébé comme ça. C’est dommage que j’en ai qu’un comme ça. Parce que Liam, lui c’est pas le même modèle.

Où ils nous font croire qu'ils sont le même modèle en dormant pareil...

Liam, il fait ses nuits depuis …. deux semaines …. Oui, oui, je sais, il a bientôt 10 mois et alors ?
En fait, j’exagère, il a eu des périodes (de quelques jours) où il dormait bien et d’autres (ça se compte plutôt en semaines) où c’est la galère, la vraie de vraie. Il s'endort bien. On y croit, on se dit que cette nuit c'est la bonne. Puis réveil à 2 ou 3h du matin pour … ben justement, on sait pas pourquoi… il a pas faim, il a pas soif, il a pas mal … il a juste pas envie d’être dans son lit… Alors il faut le garder dans les bras et attendre que ça lui passe et qu’il ait de nouveau envie de dormir… Parfois ça prend 10 minutes, parfois ça prend 2 heures… Et si tu fais mine de le poser, il hurle comme si tu lui arrachais les ongles de pieds… Le hurlement qui te réveille un immeuble si tu fais pas gaffe. Alors tu fais gaffe et t’attends. Tu maternes, tu pouponnes, il ne sera bébé qu'une fois, ça va lui passer. Bon. Mais quand le manque de sommeil commence à compromettre ton efficacité au boulot, ta relation avec le père de tes enfants (qui est patient mais quand même), il faut que ça s'arrête. Alors il y a deux semaines, j’ai pris des mesures. Des mesures très strictes que je m’étais promis de ne jamais prendre. Je vous en parlerais dans un autre billet sous peu.

Depuis Liam il dort. Comme un loir. 11 heures d’affilée. Et ça a l’air de durer, pas comme les fois d’avant.

Mes grumeaux, ils dorment. Tous les deux. Enfin.
C'est du bon-heur.

Prochaine étape: la grasse matinée. (Bon ça va, je peux faire des blagues!)


mercredi 16 septembre 2009

Asda Baby & Toddler Event


De ce côté ci de la Manche, pas de centrale des multiples pour faire les achats en gros.

Alors quand Asda fait son Baby & Toddler Event (3 ou 4 fois par an) je stocke!

Super promos sur tout l'équipement de bébé, le matériel de puériculture et même l'alimentaire de nos chers et tendres.

L'année dernière, j'avais amené ma liste d'hopital et fait une razzia. J'avais aussi acheté un stérilisateur micro ondes à moitié prix ainsi que mon tire lait à 60% de réduction et des poches kangourous, à. 60% aussi Et je n'ai regretté aucun de mes achats, surtout à ce prix là!

Au dernier event, j'ai fait des stocks de couches et de lingettes - bon coup que je vais répéter à chaque fois. Ce coup ci, en plus, je cherche ça et ça.

Si j'ai des lectrices au Royaume Uni qui ont des bébés ou vont en avoir, je ne peux que vous recommender d'aller y faire un tour.


PS. et je ne suis même pas sponsorisée!

vendredi 11 septembre 2009

Mes indispensables - Part 1, le coussin d'allaitement

Comme toutes les mamans qui attendant leur premier ou premiers (!), j’ai passé ma grossesse à préparer l’arrivée de mes bébés, et à séparer l’indispensable des gadgets. Bien sur, il y a l’indispensable vraiment indispensable… vêtements, couches, couffins et/ou berceaux, tapis à langer, landau ou poussette, sièges autos pour les automobilistes… et puis ensuite on va à Mothercare ou Baby’s R Us et on erre dans les allées en se demandant si on a vraiment besoin d’une petite baignoire de bébé, de ces beaux transats qui bercent, chantent (mais ne font pas la vaisselle), de support pour poser les couffins, de poches kangourous qui coutent les yeux de la tête … Chaque famille choisira ses « indispensables moins indispensables » selon ses besoins. Voici donc ma nouvelle série, les indispensables de Pépette!

Pour commencer, le coussin d’allaitement. Un peu ironique sachant que je n’ai allaité que 6 semaines, mais le coussin d’allaitement est mon meilleur ami depuis maintenant plus d’un an, parce qu’un coussin d’allaitement sert à bien plus que ça…

Mon coussin m’a beaucoup servi avant même que les bébés arrivent, pour me caler dans le canapé, pour soutenir ma bedaine ou comme coussin d’appoint pour une sieste improvisée devant la télé.

Evidemment quand les bébés sont arrivés, le coussin a rempli sa fonction première de coussin d’allaitement, bien pratique pour les placer à la bonne hauteur, parce que même s’ils ne pesaient pas lourd, au bout d’une demi-heure, mes bras commençaient à tirer ! Et pour les rares fois où j’ai du les allaiter en même temps, je n’aurais simplement pas pu faire sans ! Mais comme je ne suis pas Angelina Jolie, pas de photos!

Le coussin m’a aussi beaucoup servi pour caler les grumeaux sur le canapé ou sur notre lit. Ah ils en ont fait des belles siestes blottis l’un contre l’autre, bien au chaud dans les « bras » du coussin…

Liam (à gauche), Noah (à droite)


Quand ils sont passés au biberon, je pouvais aussi les caler sur le coussin et leur donner le biberon en même temps, plus pratique que les transats je trouvais et ils étaient souvent plus calmes, certainement plus rassurés par la présence de leur frère.


Puis quand ils ont commencé à mieux tenir leur tête je les ai pris sur les genoux et pendant quelques temps, le coussin s’est retrouvé au chômage technique. Je l’avais relégué sur une étagère en haut d’une armoire, en attendant de le revendre… ce coussin qui nous avait rendu tellement de services, abandonné …

Et puis les garçons ont commencé à se tenir assis. Mais dans les premiers temps, ils n’étaient pas très stables. Et comme je n’avais qu’une paire de mains, mais une paire de garçons vacillants, j’ai ressorti mon vieil ami de sa retraite anticipée et il nous permettait de soutenir et d’amortir les chutes des Bambi …



Liam (à gauche), Noah (à droite)

Même maintenant, alors que les garçons n’ont plus besoin de support, je m’en sers encore de temps en temps pour Liam : quand il est un peu fatigué, il se laisse parfois tomber en arrière pour un petit repos improvisé. Evidemment sans préavis ! Donc pour éviter qu’il ne s’assomme sur le parquet, quand je le vois ramollir un peu, hop, je glisse le coussin derrière !


Je ne sais pas combien de nouvelles fonctions nous allons encore lui trouver, peut être que la mobilité des garçons sonnera définitivement le glas pour le coussin mais depuis un an, il est mon plus fidèle allié et figure en bonne place sur la liste de mes indispensables !


mercredi 9 septembre 2009

Hand foot and mouth disease

Le syndrome pieds mains bouches vous connaissez? Moi j'en avais jamais entendu parler. Mais c'est la nouvelle maladie super contagieuse à la mode à la crèche des garçons. On en est à la deuxième épidémie en moins de deux mois. Et comme mes grumeaux ils s'intègrent bien, ils l'ont attrapée les deux fois.
A priori c'est comme la varicelle ou autre maladie de la petite enfance, super contagieux, mais une fois que tu l'as eue, ça y est, ton petit organisme de grumeau est vacciné et t'es tranquille pour la vie. A priori.


La première fois, ils avaient eu la version débutant. Quelques petits boutons par ci par là, un sur la lèvre, un sur le menton, des aphtes dans la bouche, quelques points sur les jambes. Moi je suis pas convaincue que c'était ça mais le docteur a été affirmatif, c'était la HFMD. C'est sur qu'avec la consultation par téléphone, ça permet de faire un diagnostic fiable.


Ce coup ci, ils sont passés au niveau 2. Liam s'est réveillé dimanche matin avec la tête de Tom Hanks dans Philadelphia. Des grosses pustules partout sur le menton, la langue couverte de boutons. Pendant oh à peu près 5 minutes, j'ai essayé de me convaincre que c'était parce qu'il fait ses dents et qu'il bave des litres et des litres de salive par jour et que son petit menton n'en pouvait plus. Et puis je me suis rappelé les photos que j'avais regardées sur Internet la dernière fois. Ouais bon d'accord. Ca explique la fièvre de la veille et la mauvaise humeur de bon matin. Et puis le lendemain, Noah s'y est mis. Il a le menton d'un ado acneique, couverts de gros boutons blancs bien dégoutants et des mains de sorcière couvertes de petites verrues.


Ce matin le spot count était le même qu'hier et la bonne humeur légendaire de mes grumeaux retrouvée donc je pense qu'on est sur la voie de la guérison. Et j'espère que cette fois ci leur système immunitaire a pris des notes et que la prochaine fois, on va y passer au travers!

samedi 5 septembre 2009

Tombe tombe la pluie

Une petite comptine qui a du succès avec les grumeaux en ce moment:


Tombe tombe tombe la pluie
Tout le monde est à l'abri
Y a que mon p'tit frère
Qui est sous la gouttière
Qui pêche du poisson pour toute la maison


Je me demande d'où me vient l'inspiration...

vendredi 4 septembre 2009

Renier ses principes - Part Three, dormir avec bébé

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas écrit un petit billet ‘y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis’. Aujourd’hui le co sleeping. Avant l’arrivée des grumeaux, c’était un clair no, no. Les bébés dans notre lit : hors de question ! Trop dangereux … mauvaises habitudes …on va les écraser… on les aura encore dans notre lit à 18 ans … et comment on va leur faire un petit frère ou une petite sœur… ?

Avance rapide jusqu'à la première nuit de retour de la clinique. A chaque fois qu’on les posait dans leurs beaux couffins douillets, préparés amoureusement par leur maman avant leur naissance, ils se mettaient à hurler. Ben oui, quand on vient de s’endormir contre papa ou maman qui est tout chaud et sent tout bon (surtout maman qui sent bon le lait !), ça fait un électrochoc quand on se retrouve tout seul dans un couffin tout froid qui sent tout drôle…

A 5 heures du matin, en voyant se profiler la nuit blanche, on a décidé que ‘pour la première nuit’ on pouvait les garder dans notre lit… La deuxième nuit, je me suis endormie en essayant de les endormir, leur papa n’a pas osé les déplacer dans leurs lits, trop peur de les réveiller, et on a tous dormi quelques heures d’affilée sans que personne ne bouge… La troisième nuit, ils ont commencé dans leurs couffins mais après la première tétée de la nuit, ils sont restés là… La quatrième nuit, je me suis endormie en les allaitant. Quand je me suis réveillée, paniquée, persuadée que j’avais du les écraser ou que j’allais les retrouver étouffés sous le coussin d’allaitement, ils étaient tous les deux endormis profondément, blottis contre moi, un de chaque coté…

Très vite, je me suis rendue compte qu’ils dormaient plus longtemps quand ils dormaient avec nous et qu’effectivement, je pouvais m’endormir sans danger avec eux à mes cotés. D’une part parce que je ne bouge pas la nuit et d’autre part parce que je crois que mon sixième sens de mère m’empêchait de bouger sachant qu’ils étaient là. Plus besoin d’attendre qu’ils se rendorment pour les remettre dans leurs lits. Plus besoin de me sortir de mon lit douillet quand ils pleuraient pour la tétée au milieu de la nuit. Parfait

Evidemment, il faut prendre quelques précautions (beaucoup de conseils sur les sites spécialisés en français ou en anglais) et à mon humble avis, savoir s’arrêter à temps, avant qu’ils prennent de mauvaises habitudes et éviter qu’ils partagent encore votre lit alors qu’ils sont prêts à rentrer à la fac ! Nous, on a arrêté vers 3 mois. Ils ne faisaient plus qu’une tétée par nuit et commençaient à prendre un peu trop de place! Il y a eu quelques rechutes, quelques nuits où ils n’arrivaient pas à trouver le sommeil. Mais depuis qu’ils sont dans leur chambre, c’est fini.
Et j’avoue que ça me manque, me réveiller et les sentir près de moi, leur odeur de bébé, leur petit corps tout chaud, complètement abandonné dans le sommeil…

Quand ils sont malades et pleurent la nuit, je dors avec eux sur le futon dans leur chambre. Je joue à celle qui se sacrifie pour ses enfants, mais en vérité c’est mon guilty pleasure, un flashback de ces premiers mois passés si vite...


Les garçons à 3 mois (Liam en bleu, Noah en beige)

- une de leurs dernières nuits dans notre lit!

mardi 1 septembre 2009

C'était nos vacances


Deux semaines de pur bonheur. Des tas de visiteurs, de la famille, des copains, des vrais, ceux que l’on ne voit pas souvent mais qu’on a l’impression d’avoir quitté hier. Des heures à ‘blaguer’, se rattraper sur les potins des derniers mois. Rencontrer les nouveaux bébés des copines et réaliser que leurs enfants grandissent aussi vite que les miens. Du soleil, de la chaleur, pas une goutte de pluie. Des grasses matinées grâce à une grand-mère généreuse qui assurait les matins. Des petits déj’ sur la terrasse qui durent jusqu’à l’apéro de midi. Des bons petits plats, des fruits et légumes du jardin, des croissants tout frais et des brioches moelleuses. Les découvertes alimentaires des grumeaux : melon frais, pastèque, crème de marrons, glace au chocolat (messy!). Des siestes à l’ombre. Des fins d’après midi dans la piscine avec des grumeaux qui sont comme des poissons dans l’eau. Des soirées sur la terrasse à jacasser avec ma mère et mes sœurs, un verre dans une main et un pot de Haagen Dasz Macadamia Nut Brittle dans l’autre. Un beau mariage, des cousins pas vus depuis trop longtemps. Et surtout, surtout, le temps de prendre le temps… Dur, dur, la reprise !

PS. Noah en haut, Liam en bas. 9 mois déjà ...

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...